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CSM13

25 septembre 2024

Rallye du CSM13 2024

Rallye du CSM13 2024

Notre traditionnel rallye aura lieu dimanche 17 novembre 2024, au départ de la Cipale

Distances : 52 km et 72 km

Départ : La Cipale vélodrome Jacques Anquetil, 49 avenue de Gravelle 75012 Paris de 7h45 à 9h

Arrivée : La Cipale - Clôture et remise des coupes à 12h30

Inscription : Licencié FFCT : 5 €, non licencié FFCT : 7 €  (gratuit si moins de 18 ans)

Parcours fléchés, ravitaillement au contrôle (au plan d'eau de Vaires-sur-Marne) et à l'arrivée.

Comme toujours, après l'effort une bonne crèpe chaude vous récompensera!

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18 octobre 2022

Rallye annuel du CSM13 le dimanche 19 novembre 2023

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Notre traditionnel rallye aura lieu dimanche 19 novembre 2023, au départ de la Cipale

Distances : 52 km et 72 km

Départ : La Cipale vélodrome Jacques Anquetil, 49 avenue de Gravelle 75012 Paris de 7h45 à 9h

Arrivée : La Cipale - Clôture et remise des coupes à 12h30

Inscription : Licencié FFCT : 5 €, non licencié FFCT : 7 €  (gratuit si moins de 18 ans)

Parcours fléchés, ravitaillement au contrôle (au plan d'eau de Vaires-sur-Marne) et à l'arrivée.

Comme toujours, après l'effort une bonne crèpe chaude vous récompensera!

 

Le grand parcours sous openrunner

(pour le petit parcours : parcours identique, mais sans la 2ème boucle qui part et revient au ravito)

Pour vos gps en format gpx le petit parcours: Rallye_CSM13_52km et le grand parcours: Rallye_CSM13_73km

23 novembre 2019

Le 17 novembre 2019 avait lieu le rallye du CSM13

Vous étiez plus de 170 à vous être déplacés, merci!

Après plusieurs dimanches pluvieux, il a fait plutôt beau ce matin. Preuve que les dieux du vélo sont avec nous!

Vous trouverez quelques photos ici à droite et en bas.

A l'année prochaine et d'ici là, sortez couverts.
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3 octobre 2019

Rallye du CSM13 le 17 novembre 2019

 

Notre traditionnel rallye aura lieu dimanche 17 novembre 2019, au départ de la Cipale

 

Distances: 52 km et 74 km

Départ : La Cipale vélodrome Jacques Anquetil, 49 avenue de Gravelle 75012 Paris de 7h45 à 9h

Arrivée : La Cipale - Clôture et remise des coupes à 12h30

Inscription : Licencié FFCT : 4 €, non licencié FFCT : 6 € ; gratuit si moins de 18 ans.

 

Parcours fléchés, ravitaillement au contrôle (au plan d'eau de Vaires-sur-Marne) et à l'arrivée.

Comme toujours, après l'effort une bonne crèpe chaude vous récompensera!

 

Presse-papiers-1

 Le grand parcours sous openrunner

(pour le petit parcours : parcours identique, mais sans la 2ème boucle qui part et revient au ravito)

Pour vos gps en format gpx le petit parcours: Rallye_CSM13_52km et le grand parcours: Rallye_CSM13_72km

23 septembre 2018

Randonnée "Les 160 km de Sceaux – Gressey - Sceaux" (22/09/18)

Dernier Sceaux

Si on résumait cette sortie en chiffres pour en faire une statistique, cela donnerait : 168 km, +1550 m 48 km de faux plats et bosses, 6h40 de selle…
Côté finances : 15 euros d’inscription plus 5 euros pour le stationnement.
Humanisons avec un peu de météo…quelques rares gouttes en vallée de Chevreuse à l’aller, quelques légères averses de pluie fine au même endroit sur le retour.
Point de géographie : Deux forêts à traverser. La forêt des Quatre Piliers (clin d’œil, nous sommes quatre), et la forêt de Rambouillet. La vallée de Chevreuse à l’aller et au retour après l’escapade dans la plaine des Yvelines…
Vous l’aurez compris, un sandwich de bosses (le pain) garni d’une tranche de plaine (le jambon).
Belle surprise, au départ, je retrouve Didier R, Just de V et Michel P ; Sans surprises François B et Alain K. Je dis sans surprise, parce que je les vois régulièrement…
Je roule un instant avec le club de Meudon. Sans énumérer, toutes les villes par lesquelles nous passons, nous arrivons au premier contrôle dit de la mer de sable. En fait de mer, c’est plutôt un lac de sable noyée dans le Bois de Saint-Benoît. Dans les Vaux de Cernay nous venons d’éviter un cygne se baladant au milieu de la route en plein virage…Après le regroupement, Alain K et Michel P nous quittent pour rentrer.
Nez au vent, nous repartons à quatre à travers la plaine. Nous prenons un wagon de l’US Métro, mais nous n’allons pas en bout de ligne. De retour des Alpes j’affiche une belle forme et me plante devant mes compagnons pour emmener dans le vent. Didier R et Just s’accrochent, François B décroche. Nous le retrouvons à Gressey où nous lambinons. Nous repartons dans les derniers.
Retour par les villages que nous avons traversé cet été pour aller voir le Tour. Bazainville, Gambais, Etangs de Hollande, Les Bréviaires. Vent un peu plus favorable. Je me plante devant, Didier R et Just s’accrochent, François B décroche. 
Deuxième passage à Sand Beach…
Didier R repart du mauvais côté, nous l’appelons, il n’entend pas. Il file directement sur Cernay-la-Ville tandis que nous suivons le fléchage ; nous passons par Les Essarts-le-Roi et Senlisse. Il  s’évite innocemment une belle côte…
Une fine pluie s’invite. Nous descendons Boullay-les-Troux sur une route mouillée. Just a enfilé son imper.
Je trouve la dernière difficulté, la côte de Villiers-le-Bâcle, plus courte que d’habitude -effet bénéfique des Alpes- et le Christ de Saclay crucifié par les travaux.
Dernier sursauts de la route dans les toboggans d’Igny à Sceaux et nous retrouvons Didier R à Sceaux. François B n’est pas là, il  gère le retour comme à son habitude. Point noir, la circulation du samedi dans la banlieue.
A noter que le stationnement est payant à Sceaux et gratuit à Fontenay-aux-Roses, plus de possibilité de se garer à l’université. Didier R a été malin et s’est garé plus loin. Je le vois en pleine exhibition, torse nu, en repartant…
Une des dernières belles classiques de la saison, un parcours varié ; nous n’avons pas boudé notre plaisir ! Le Narrateur : Didier A.

 

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13 septembre 2018

Le Mercantour

Le Grand Mercantour

Viens faire le Grand Tour du Mercantour ! Plusieurs fois j’entends ça…
Mais le Mercantour c’est où ? Il y a des loups là-bas non ? C’est de la montagne ? Même de la haute montagne ?
Allez, t’es bien, y a pas de problèmes !
Bon, va pour le Mercantour !!! Je ne regarde même pas par où ça passe ni le programme ! Quand je regarde, une quinzaine de jours avant de partir, je referme vite l’ordinateur et je deviens anxieux. Un des plus hauts cols d’Europe, des montées de vingt kilomètres, pour moi qui n’a jamais fait ça ! Les prévisions météo sont mauvaises, nous ne sommes pas vraiment bien affutés avec un début de saison calamiteux. Et puis j’ai beaucoup roulé pour rattraper le retard, trop même. Qu’importe c’est trop tard pour reculer. Puis les bons copains me disent « tu vas en chier, tu vas voir, c’est dur », tout ce qu’il faut pour rassurer quoi ! Première bonne surprise, nous aurons un temps superbe, de la chaleur, beaucoup de chaleur. Je monte en voiture jusqu’à l’hébergement…je devrais dire je grimpe…Nous aurons le temps de la déguster en vélo cette côte! Un kilomètre cinq entre 10 et 14%, une grosse cerise sur un petit gâteau ! J’ai l’impression d’être un pro ! On me range le vélo le soir et on me le sort le matin. C’est pas beau la vie ?! Nous sommes une petite cinquantaine à prendre la route, accompagné de joyeux drilles venus du sud. Ah oui, nous sommes déjà au sud…On va dire venus d’encore plus au sud alors, Aix, Marseille, Manosque. L’accent chante. Question accent, il y a même Roberto, un Canadien. Un bucheron venu tronçonner la montagne avec un 39/28, il se cassera les dents. Il y a des charentais, des alsaciens, des bourguignons, des gars de la Drôme,un gars de l’US Créteil, un de Sucy-en-Brie, Christine, puis Eric le Celte multisports, notre compagnon de chambrée. Beaucoup de femmes aussi qui ne seront pas en reste dans les cols. J’en oublie, mais nous avons déjà un beau panel…

Samedi soir
Premier « briefing », on annonce la couleur : 140 km et 3560 m de dénivelé, la journée la plus dure sur le papier. Je dis sur le papier, parce que sur les six jours on risque d’en avoir des coups de pompe, même sur des étapes moins difficiles! Dans l’ordre d’apparition sous nos roues : Le col d’Allos, le col des Champs et le col de la Cayolle auquel j’ajouterais, taquin, la fameuse montée à l’hébergement. Des cols dans lesquels le cannibale verra arriver la fin de son règne ; une page d’histoire de la grande boucle !

Dimanche 140 km +3560m Méolans-Revel > Méolans-Revel
Je suis dans mes petites cales…Comment aborder toutes ces montées ? Ben, il y a juste à suivre… Nous commençons par quelques toboggans dans la vallée, à l’ombre des arbres et, rapidement la montée au col d’Allos. La route s’avère agréable, le cadre verdoyant. On laisse les sapins à quelques encablures du sommet. Nous sommes à 2247 m. Descente sur Colmars-les-Alpes par un ruban posé à flanc de montagne. La pierre n’est pas dominante, la végétation rase adoucit le relief, la vue porte loin. Une belle descente nous attend…
Le col des Champs laisse supposer un paysage alpestre verdoyant…ben non. Sylvestre d’abord, le paysage change au fur et à mesure de l’ascension. Coup de cœur du jour, la forêt de Ratery et ce Col des Champs…Nous nous éparpillons sur la route sinueuse serpentant  dans la rocaille. L’impression de solitude accentuée par  la grisaille des roches, les casses de pierres comme un camp de travail pour bagnards. Position dominante, sans vallées, juste des sommets lointains où le regard se perd. Des plaques de neige sucrent la montagne. La descente confortable nous repose les jambes et la perspective du repas proche nous remplit d’aise. Restaurant à Val Pelens.
Nous descendons un peu, histoire de digérer avant la Cayolle qui s’annonce plutôt indigeste, mais nous ne le savons pas encore. Nous sommes dans les Alpes Maritimes. 20 kilomètres d’ascension un baptême du feu pour moi… et je ne vais pas être déçu… Quelques coups de cul à 10 %. La Cayolle...Roches grises, névés, murs de neige par endroits…L’impression de déranger ; je me sens tout petit, écrasé par les roches mais si près du ciel. Et le silence, la solitude, juste le halètement, la respiration et la cadence des pneus qui chuintent, le cliquetis mécanique du vélo…Je passe des rouleaux dans un bruit métallique qui tranche le silence, puis d’autres encore. J’ai peur de réveiller je ne sais quel monstre. Je m’attends à voir bouger la roche, elle m’observe : « qui es tu ? toi vermisseau qui ose troubler ma quiétude ? »Je suis seul…une marmotte traverse la route déserte…
Enfin je bascule et quitte ces sommets pour plonger dans les miraculeuses Gorges du Bachelard…une route de montagne magnifique avec ses petits parapets. De moins en moins de roches, les sapins se font moins rares, puis nous baignons dans la verdure, engoncés en fond de vallée. Mon coup de cœur du jour ces Gorges du Bachelard !
Dernier soubresaut, la dure pente qui nous mène au gîte…
La camionnette d’assistance a éclaté un pneu et nous ne l’avons même pas remarqué. Tour de passe- passe de l’organisation parfaite.

Lundi 86 km +2150 m  Méolans-Revel>Valberg
On prend les mêmes et on recommence, mais à l’envers. Petite journée, oui mais…La Cayolle encore ! Direction Valberg. L’occasion de profiter des Gorges du Bachelard à nouveau, de remarquer quelques cascades, de monter la descente de la veille, histoire de bien s’en imprégner. La Cayolle parait plus facile de ce côté-là…Nous profitons vraiment du paysage. Saint- Martin-d’Entraune…alors que je suis à la recherche du restaurant, un groupe de motards allemands attablés en terrasse d’un café me fait signe. Je leur réponds courtoisement et continue ma route jusqu’à un restaurant (fermé) en contrebas. Finalement un gars me reprend en bas, nous concluons que le restaurant doit être au dessus et nous remontons jusqu’au groupe de motards pour découvrir la salle à manger en fond de cour du café. Repas copieux, la chaleur s’installe…
Nous descendons jusqu’à Guillaumes (798m) pour remonter sur Valberg (1673m). Gros repas plus chaleur, la montée pèse sur les organismes. La fatigue se manifeste, la selle m’échauffe, je dois faire un tour à la pharmacie, heureusement ouverte…

Mardi 90 km +2340 m Valberg>Col du Turini
La journée s’annonce bien nous commençons par un col mais en descente (Saint-Anne), puis nous remontons sur le col de la Couillole (1678m). Les marmottes sont de sortie, surprise de nous voir, mais cabotines, elles se laissent photographier. Nous plongeons sur Saint-Sauveur-sur-Thinée. Le mariage si particulier des Alpes avec la Provence nous offre un paysage sublime. Quand on descend, il faut remonter…direction le col Saint-Martin-La Colmiane.
Nous arrivons en avance le restaurant n’est pas ouvert. En attente, nous essayons de nous protéger du soleil, faisons quelques poses sous la pancarte du col…
Après le repas nous dégringolons sur Saint-Martin-de-Vésubie. Magnifique descente sous la chaleur. A peine le temps de digérer, nous empruntons une route serpentant dans la roche couverte d’une végétation clairsemée. Pour finir, dans les sapins, nous avons 8 % avant de déboucher sur le passage dégagé du mythique Col de Turini (1607 m).
En poussant la porte de l’hôtel nous sommes plongé dans la légende du Monte-Carlo…La salle est un véritable musée, photos, dédicaces, plaques ; nous avons de la lecture…
Difficile d’imaginer cette grande place vide et calme, couverte de spectateurs ne laissant pas un bout de roche apparaitre, tellement ils sont serrés. Des flashes crépitant perçant la nuit d’une lueur blanchâtre  créant un jour aveuglant par intermittence.
Farniente en terrasse avant le diner, le temps s’y prête bien. Et toujours cette chaleur…
C’est le coup de cœur de cette journée.

Mercredi 128 km +2300m Col de Turini >Terme Di Vialderi
Nous sommes prévenus par un panneau…Gravillons dans la descente…Nous sommes prudent dans les lacets…Un beau toboggan de 20 km pour rejoindre la magnifique Vallée de la Roya.  A Sospel petite remontée pour passer le Col du Pérus et le Col de Brouis ; les routes sont belles et verdoyantes. Je suis surpris de voir un panneau indiquant Menton à 20 km de Sospel. Nous sommes tout près de la mer…Glissade jusqu’à Breil-sur-Roya. La chaleur est bien présente. Un de nous propose une digression. Un village, au-dessus de nous, semble plutôt pittoresque. C’est Saorge, village médiéval qui ne manquera pas de nous offrir une terrasse ombragée pour siroter un peu. Une route monte, passe sous un tunnel et débouche sur le village, accroché à flanc de montagne; très beau certes, mais de terrasse de café, nenni. Nullement déçu, car le site vaut le détour, nous redescendons pour filer à Tende, lieu de restauration.
Dans une surprenante ferme auberge, chez Anne-Marie Riberi, nous pouvons enfin nous désaltérer. Il y a là, outre les animaux, de vieilles machines à vapeur, une calèche qui faisait le trajet Nice-Val Roya- Cunéo, des tombereaux et toutes sortes d’outils d’autrefois. Les jambons pendent des poutres, les cochons, couverts de mouches, s’étiolent. Deux énormes Saint-Bernard nous tiennent compagnie. Le cadre est rustique, nous mangeons parmi les tonneaux et nous mangeons bien…Coup de cœur pour cette étape.
Nous repartons pour monter au Col de Tende où nous avons rendez-vous pour passer le tunnel reliant la France à l’Italie. Regroupement général à l’entrée du tunnel ; nous attendons la Guardia qui nous escortera. Un passage toutes les 20 minutes, donc pas question de lambiner. Nous attendons sous le soleil, il fait 35° et pas d’ombre pour nous abriter. Nous avons le tunnel pour nous seuls. Véhicules pour nous ouvrir la route, camionnettes de notre organisation pour la fermer. Expérience inoubliable que de rouler dans la pénombre, nous ne voyons pas vraiment où nous posons nos roues, la fraicheur du tunnel fait du bien. Un point lumineux au loin, la sortie du tunnel grandit, au bout de 3 km nous débouchons en Italie. Deuxième coup de cœur de la journée.
Il nous reste 45 km à parcourir. A Roccavione nous commençons à gravir l’ultime pente nous menant à Terme di Valdieri.
Le Royal Hôtel vient de rouvrir, nous sommes pratiquement les premiers visiteurs de l’année…
Au pied de l’imposant hôtel coure un tumultueux torrent. Connues depuis 1552, les eaux de Valdieri sont bénéfiques pour la santé. Construits entre1755 et 1770, sur les deux rives du torrent, les bâtiments brûlent en 1794. Le 10 juillet 1857, par la volonté du Roi Vittorio Emanuele II, la première  pierre de l’établissement est posée.
Cet Hôtel est magnifique et d’un luxe discret…Nous profitons de la piscine dont l’eau soufrée nous délasse. Sa température ? 34°C !
Malgré l’altitude (1368), la chaleur nous impose de dormir la fenêtre ouverte ; le déferlement du torrent nous berce…Troisième coup de cœur de la journée.

Jeudi 85 km +2200m Terme di Valdieri>Isola Village
En tant que premier clients de l’année la directrice tient absolument à nous prendre en photos devant l’établissement, ça va lui porter chance ! Séance photo très sympathique…
Joli descente de 14 km en hors d’œuvre. La route tape vraiment, impression que mon vélo va exploser…finalement c’est mon bidon qui explose, éjecté par les rebonds de la route. Regroupement au pied de la montée de la Madone del Colletto  sur une petite place. On comprend vite que la Madonne ne se laisse pas faire, la première partie cause titille nos jambes…10% pour commencer. Nous traversons la forêt. Une halte devant la chapelle au sommet pour reprendre un peu de force avant la Lombarde.
Puis une nouvelle descente. Magnifique descente en lacet…
Mon vélo vibre de partout, merveilleuse transmission du carbone…nous cherchons, mais n’en trouvons pas la cause. Je ne saurais que plus tard, cela vient de la roue libre. En attendant mon plaisir est un peu gâché dans les descentes…Journée maudite, après le bidon, mon vélo râle et vibre.
Nous sommes dans le Piemont. Nous montons doucement vers la Lombarde. Nous apercevons le sanctuaire de Sant’ Anna di Vinadio, le plus élevé d’Europe. 
Près de Vinadio nous croisons, sur un parking, l’équipe Sky au travail…Froome est là ainsi que Kwiatkowski…Pour le reste de l’équipe je ne sais pas ; ils sont en train de satisfaire un besoin naturel.
Le mythique Col de la Lombarde…21 km d’ascension à partir de Pratolungo. Magnifique col alpestre, paysage de douceur et de tranquillité, quelques lacs, des pâturages, des plaques de neige, des passages à plus de 9 %, mais aucun ennuis tellement on est bien dans ce paysage. Puis nous plongeons, par des routes larges, sur Isola 2000, station déserte en cette période, village fantôme.
Arrivée dans le très beau village d’Isola ! Deux rivières dévalent, se rejoignent. La route pour y arriver suit les plis d’une roche rosée le long de la Guerche, le canal de l’Abime témoin de l’acharnement du travail de l’homme complète cet impressionnant paysage. Peu d’habitants, peu de commerces, l’église peinte impose sa présence et force le regard. Une petite salle aménagée d’un écran absorbe une grande partie de notre effectif ; un match de coupe du monde de football opposant la France à je ne sais quelle équipe est retransmis en direct…
L’équipe Fortunéo traverse Isola…Barguil doit en être…
Mon coup de cœur du jour va à cette descente et au village d’Isola !

Vendredi 90 km +2300m Isola village>Méolans-Revel
Retour au bercail ! Nous allons remonter la Tinée jusqu’à la Bonette. Quand je dis remonter, cela signifie que nous avons, hors une petite descente de 4 km , une cinquantaine de kilomètres à monter. La chaleur est là de bonne heure. Déjà à Saint-Dalmas-le-Selvage nous sommes bien content de trouver de l’eau à la fontaine. Nos organisateurs sont toujours présents et nous aurons fait le plein bien souvent aux fontaines bienfaitrices qu’ils ne manquent jamais de nous signaler.
D’abord dans la forêt, le parcours est fort agréable. Au fur et à mesure que nous élevons les arbres disparaissent. Nous sommes doublés par des motos vrombissantes, nous croisons une procession de Porsche anciennes, des motos anciennes de toutes sortes, il y a même une cyclosportive. Je trouve cette route fort bruyante et encombrée finalement. Pas étonnant, tous se donnent rendez-vous à la cime de la Bonette, la route goudronnée la plus haute d’Europe !
Et ça monte, ça monte…Nous passons à travers une caserne en ruine. Je fais une halte au camion…
La pente, plutôt douce, oscille entre 6 et 7% ; un peu plus en milieu de montée (9%)…mais c’est long. Surtout que le ruban d’asphalte semble juste posé sur la montagne, on le voit de loin qui se déroule. Vers la fin la cime semble proche, mais, si on l’a sous les yeux, elle reste loin des pédales. La neige strie le massif. On passe devant les névés, des murs de neige par endroit; sensation que quelqu’un a laissé la porte du frigo ouverte. Enfin nous atteignons le col à 2715 m. Curieuse impression, les monts sont noirs, comme des terrils. Au dessus de nous, rien que le ciel. On ne peut plus aller plus haut, sauf pour quelques-uns qui font du rab et montent à la cime. Il faut se dresser sur les pédales pour franchir le dernier tronçon à fort pourcentage. Là-haut, il n’y a rien…un parking de motos et une stèle confirmant que c’est la plus haute route d’Europe. Coup de cœur la Bonette ? oui mais sans la circulation; cette dernière peut rendre la montée un peu stressante.
A partir de maintenant nous allons continuellement descendre sur l’Ubaye. Descente ventée…Halte à mi-pente pour se restaurer à la halte 2000 (2000 mètres d’altitude). Il fait chaud, je mange trop.
Très belle descente jusqu’à Jausiers où je m’arrête pour attendre mes camarades. La chaleur m’accable, écrasante, il fait 38°C. Je suis mal, même très mal…Un gros coup de pompe dû à la chaleur. Je prends les roues tant bien que mal, nous avons un vent défavorable. Je me refais une santé dans les dix derniers kilomètres. Heureusement car il nous reste la côte vacharde pour remonter au gîte.

Fin du séjour !
Le Mercantour ? A faire absolument et plutôt deux fois qu’une pour en profiter pleinement la deuxième fois. Belle organisation d’une équipe sympathique. On y apprend la modestie et l’humilité, faire les gros bras se paie cash. Quand on passe le Mercantour, on passe partout.

Le Narrateur : Didier A.

5 septembre 2018

Randonnée de Croissy-sur-Seine (2/09/18)

Saint Fiacre et la chipolata.

C’est avec une profonde tristesse que nous vous faisons part de la disparition des congés d’été 2018…
Ce 2 septembre nous enterrons donc ces derniers jours de vacances à Croissy sur Seine à grand coup de chipolatas et de merguez, tradition de rentrée, sous les auspices de Saint-Fiacre saint patron des jardiniers et fondateur d’un monastère en Brie. En sa compagnie nous passons des routes de Brie à celles des Yvelines…
Nous sommes cinq dévots du CSM13 à suivre un cortège très nombreux sous un soleil bien présent malgré la fraicheur matinale. Cinq…mais un invité de Guillaume C se joint à nous, solide et solidaire aveyronnais de notre jeune barbu aux cuisses gonflées de sève. Plus longiligne, il n’est pas moins efficace et grimpe comme une chèvre sur les monts aveyronnais.
On tergiverse un peu pour pêcher notre invité et nous le trouvons finalement dans le frigorifique Bois de Boulogne.
Prémices de promesses, il nous faut gravir le Mont Valérien pour parvenir au départ. Juste une mise en bouche…
Parti de Croissy, nous montons sur Saint-Germain-en Laye, puis nous montons sur Mareil-Marly, puis nous montons sur Feucherolles…bref nous montons tout le temps…
Une succession de montées, de descentes. Nous sommes aux anges quand nous touchons un peu de plat. A ce jeu-là, nos deux jeunes pressés s’évadent bien vite pour boucler le petit parcours et rentrer plus tôt. Alain A et moi nous retrouvons seuls, derrière François B et Charles M font cause commune pour suivre.
Sans malices, Alain et moi, suivons un couple de cycliste mixte qui papote. Nous les doublons pour rouler un peu devant, et nous nous faisons tancer vertement en les passant. Il est question d’avoir profité de leurs roues, d’avoir tardé à passer etc…Alain se demande si c’est de l’humour, de la taquinerie ou une véritable engueulade. Nous ne le saurons jamais, car, sans doute essoufflés par l’invective, ils ne suivent pas.
Alain voit arriver le contrôle avec une joie non dissimulée ; voilà près d’une quinzaine de kilomètres qu’il demandait inquiet où nous allions enfin croquer nos madeleines. Eh bien voilà ! c’est à Hargeville !
Magnanimes, nous attendons François et Charles que nous voyons finalement émerger de la côte. Le discret Charles ne dit rien, mais on voit à son visage rougit par l’effort qu’il peine un peu.
Nous repartons pour descendre sur Thoiry puis rentrer sur les routes empruntées par le dernier Tour de France. Nous arrivons, Alain et moi, les premiers pour nous jeter sur une chipo prisonnière de deux tranches de pain, arrosée, bien sûr, d’une bière bien fraiche.
Ce fut un très beau parcours, un tantinet exigeant ; la preuve ? Nous avons 118.7 km exactement et plus de 1000 m de dénivelé à la Porte Maillot… Le Narrateur : Didier A.

28 mai 2018

Randonnée des Toques Blanches (27/05/18)

Joue en scène et marne.

Attablés, nous découvrons des doublettes…la paire Mickaël J-Frédéric M, la paire Guillaume C-Patrick LC, la paire Alain A-Didier A. La paire y a pas mieux. On nous signale avoir vu Didier R, mais nous ne le voyons pas.
Un cuisinier manque à l’appel, Jean-Christophe D forfait, il n’est pas dans son assiette. Il s’est profondément entaillé la main avec cette dernière. Repos forcé !
Alain A et moi décidons de partir plus tôt pour profiter du grand parcours. Enfin, avec un peu de retard. Alain attend patiemment la fin de la discussion commencée avec le président des toques blanches. Il se trouve que Guy Legay (le président) m’a eu pendant deux ans sous ses ordres ! Nous l’appelions Le Grand… en effet, après avoir été chef au Doyen, il fut Chef du Ritz. Il me disait avoir vu passer, entre ses mains, pas moins de 19 futurs MOF !!!! Un auvergnat passionné de vélo, proche de Geminiani et de Poulidor. Bien sûr, il a regardé la télé, c’est un peu la fête.
Bref, nous nous élançons -c’est le mot approprié- vers le premier contrôle à… Courte Soupe ! Il faut avouer, pour des cuisiniers, ça a de la gueule !!! L’ont t’ils fait exprès ?
Nous voilà dans la Seine-et-Marne, dans cette Brie aux routes râpeuses, avec un vent nous sifflant aux oreilles, avec ses faux-plats casse-pattes, ses bosses vicieuses qui montent mais pas vraiment, juste ce qu’il faut entre côte et faux-plat prononcés, du tape-guidon digne, quelques fois, de paris-Roubaix. Bref, le truc usant à souhaits laissant peu de répit en fin de compte.
Alain me fait part de commentaires me laissant déduire qu’il n’est pas à la fête. « On se croirait sur une gentleman » ou bien « c’est Paris-Roubaix » ou encore « ça tape trop ».
Il faut dire qu’Alain souffre encore de son pouce ! Un rallye de cuisiniers ? Il en faut plus pour décourager un dur à cuire comme lui !
Avant Saint-Siméon, plantage ! Dans une zone en travaux, confusion dans les traces de peinture et les tranchées poussiéreuses…un petit demi-tour pour découvrir, à l’ombre d’un ilot directionnel, un énorme placard de peinture bleue, un TB sans équivoque. Du bleu pour des toques blanches ? Mais le fléchage était correct dans l’ensemble.
Nous continuons de nous faire saper jusqu’au Moulin de Gastin ; contrôle niché au creux d’un chemin de pierre quasi invisible de la route.
Il nous reste 35 kilomètres… L’acide lactique pointe le bout de son nez; le soleil et la chaleur font leur office sur ces routes de costauds.
Après quasiment 120 km nous arrivons pour découvrir Mickaël J-Frédéric, la paire qui est aux cieux, attablée, bien plus à l’aise à table que sur le vélo.
Puis c’est un conciliabule sur les exploits de vous-savez-qui (le Harry Potter du vélo) dans le tour d’Italie quand la paire Patrick-Guillaume nous rejoint… Ils ont roulé à 31 de moyenne précisent t’ils. Diantre !!! Sur 90 kilomètres c’est pas mal !
Il y a de la joie, nous sommes heureux de nous retrouver. Temps estival et rallye bien organisé !!! Le Narrateur : Didier A.

14 mai 2018

Sortie Club Porte Maillot (10/05/18)

Chez Georges et André.

Si on chômait les lendemains de jours fériés la fatigue serait vaincue…Sauf pour nous pauvres cyclistes car nous roulons, plus particulièrement, ces fameux jours chômés. Et nous sommes gâtés, en effet, en ce début mai seuls les grévistes sont actifs. Troisième sortie de cette semaine entièrement dédiées aux douceurs du farniente, le pays se repose !
Au rendez-vous Porte Maillot, François B, Gil G, Patrick LC, Guillaume C, Frédéric D Charles M et moi-même, nous retrouvons pour monter, monter, monter jusqu’à la Forêt de Fausses Reposes, portant bien son nom, parce que le répit est bref avant de remonter sur la Forêt de Marly. Le temps est frais malgré le soleil. Comme d’habitude, les costauds se chatouillent, François en fait les frais.
Notre bien-aimé toujours Président nous le précise, on s’attend car nous sommes en sortie club. Le vent de face et le train imposé trouble un tout petit peu notre cohésion mais rien de méchant. Gil G est facikle, affable et souriant, l’étonnant Charles ne se laisse pas distancer, Patrick LC et Guillaume C s’enflamme comme la garrigue en été, pas besoin d’allumette. Fréderic D suit en facteur, sans mollir, François B gère à son rythme. Et moi ? ben…je suis au milieu de tout ça.
Sur la route des radars, le ciel se charge de noir puis nous asperge parcimonieusement. Au carrefour des Alluets, nous stoppons, la pluie fine nous refroidit.
François nous déclare qu’il ne veut pas suivre un tel rythme. On parle de retour car il pluviote, Gil veut continuer… Finalement, Gil, Charles et François se montrent les plus vaillants pour poursuivre. Patrick LC, Frédéric D, Guillaume C et moi décidons de rentrer. Nous repartons gelés.
Par Crespières nous rejoignons Thiverval, passant le moulin qui abrita Georges Brassens. Ce dernier acquit le moulin de la Bonde en 1958 et le déserta en 1971 las de l’urbanisation qui le guettait et des bruit de fusils du camp de frileuse tout proche. Bourvil, son voisin, habitait -et repose- à Montainville. Ils étaient intimes et trouvaient toujours, dans leur grande pudeur, un prétexte futile pour se voir… Histoire de géographie et de dépression pernicieuse, le ciel lavé laisse le soleil pleinement s’exprimer. Nous cheminons à vive allure par Chavenay, Villepreux, Rennemoulin puis Roquencourt en autant de petits coups-de-cul chauffants les jambes.
Puis à La Celle-Saint-Cloud, la cata ! Personne ne m’écoute, nous ne tournons pas à droite pour rejoindre Vaucresson. Je boude à 100 mètres derrière en descendant sur Rueil-Malmaison… Je sais la route moins drôle par ce raccourci qui rallonge. Depuis Nanterre, nous gravissons le Mont Valérien pour rentrer sur le Bois de Boulogne. Patrick LC et Guillaume C, nous font le coup de Monsieur Plus et vont tourner un peu à Longchamp…
Frédéric et moi finissons à la Porte Maillot avec 80 km au compteur. Je n’ai pas pensé à regarder le dénivelé… Le Narrateur : Didier A.

14 mai 2018

Sortie Club Porte Dorée (8/05/18)

Sacrés voitures !

Malgré quelques maillots dissidents, c’est un halo bleu qui irradie la Porte Dorée. Une vintage cette sortie ! Charles M et Claude L sont là ! Henri H aussi, le seul représentant de nos vétérans. Alain K, Frédéric M et D, Guillaume C, Mickael J, Etienne Z, Patrick LC, François B, Fréderic D, Just V et moi complètent cette palette.
Il faut prendre des notes car, de loin en loin nous perdrons des éléments, non par dissidence, mais par des impératifs propres à chacun. D’ailleurs, en parfaits gentlemen, les protagonistes nous avisent au fur et à mesure des fuites programmées. Pas de surprises donc…
Dans le bois, au carrefour avant l’hippodrome, une voiture nous double s’engageant semble t’il prête à poursuivre sa route. Mais voilà que le chauffeur flashe sur la carrosserie des camionnettes en stationnement, et m’entraine avec lui sur la droite. Quand je parle de carrosserie, il s’agit bien sûr de la carrosserie de la conductrice au repos… Peau d’ébène satinée, un rouge à lèvres aussi visible qu’une enseigne de bordel militaire et attirant le gogo, peu regardant, affamé après une mauvaise nuit. J’encourage mon agresseur à poursuivre sa route pour aller s’entretenir, avec un grec quelconque, des dégâts occasionnés par la crise financière sur le tourisme à Mikonos. Le tout dans un langage à faire pâlir un charretier parisien de l’époque du char à bœuf. Surprenant quand on sait ma pudeur naturelle et l’importance que j’accorde à la littérature… Enfin, une fois mon fiel déversé comme une tache de gas oil sur la chaussée, je réalise, en voyant la réaction des mes camarades, leur surprise d’entendre autant de gentillesse, immanence de ma pensée du moment…
Deuxième incident notoire, la rencontre inopinée avec un véhicule au plan d’eau de Vaires-Torcy juste après le cirque. Etienne se trouve à deux doigts du capot d’une voiture. Echange courtois mais animé avec le conducteur qui sort même de sa voiture pour, surement, attraper un oiseau bleu. Il est vrai que l’étranglement de l’endroit favorise ce type de rencontre…Avec Alain A nous avons fait face à un car une fois ; gros gibier s’il en faut pour un cycliste. A noter quand même la dangerosité de l’endroit pour le rallye.
Troisième incident mineur, mais apeurant ; sur le retour, le long de la Marne à Saint-Maur…Une voiture arrivant assez vite s’apprêtait à nous couper la route au croisement. Pas de propos aigre doux cette fois-ci, juste une manifestation de notre mécontentement. Les aléas d’un jour de semaine sans doute.
Je n’ai encore parlé du parcours… nous passons par le chemin classique des bords de Marne jusqu’à Vaires où les crapauds croassent et des canoës zèbrent l’onde plate. Mickael et Frédéric M nous lâchent pour aller travailler.
Saint-Thibault-des-Vignes, Gouvernes, Guermantes, Conches-sur-Gondoire où nous repérons, rue de la Jonchère, un endroit propice à l’installation du contrôle de notre rallye. Si, toutefois, il n’y a pas une brocante ce jour-là, ou un jour de marché… allez savoir…
Cap sur Jossigny. À Villeneuve-Saint-Denis Patrick LC, Etienne Z et Guillaume C décident de prolonger, tels des ogres en manque de bitume !
Un petit groupe s’oriente donc sur la route de Pontcarré pour faire une halte sur le parking de Favières. Courte halte, car nous sommes sucés par les moustiques ; faute de mieux, pour cet endroit dédicacé à ce genre d’occupation.
Plutôt que de boucler par Jossigny, nous rentrons par Pontcarré, Ozoir-la-ferrière, Santeny, Sucy-en-Brie et le bord de Marne…
Nous réussissons l’exploit de rester groupé ! Charles affiche une belle forme, Alain K nous fait des accélérations, Claude L, François B et Henri H ne décollent pas des roues et Frédéric D roule au train…pas un peloton de kéké ça les enfants, mais des amis franco de port comme le chantait Brassens !
On se disperse au bois de Vincennes, on a 90 km au compteur. Peut être un peu long pour notre traditionnel rallye, mais, ça peut faire un excellent grand parcours si il est décidé de faire deux distances… Le Narrateur : Didier A.

14 mai 2018

Tour de l'Essonne (6/05/18)

On assaisonne dans l’Essonne.

Ah ! Longjumeau…pour les jeunes générations Longjumeau ne signifie rien. Pour l’ancien coursier modeste que je fus, ça ranime des souvenirs. Le Club de Longjumeau abritait naguère les Gallopins. Cinq frères dont trois furent coureurs professionnels…Deux sont toujours directeurs sportifs. Alain, toujours en activité chez les pros, fut masseur personnel de son ami Laurent Fignon puis directeur sportif d’un américain, qui déposa ses sept tours de France aux pieds d’une animatrice de show télévisé. Son frère Joël est le père de Tony Gallopin…Bref, nous sommes au sein de la région qui biberonna ces champions. Des épouvantails !
Après avoir mangé de la Brie à satiété, nous changeons de crémerie ! Beauce et bosses au programme !
Nous amenons Christine, rencontrée en montagne l’année dernière, avec nous. Christèle ne sera pas seule. Cette dernière part avec François B un peu en avance. Nous suivons à petite allure, je me demande un peu ce qui se passe et je pars au train sur des routes plates avec un vent favorable. Pensez donc, Leudeville, Vert-le-Petit, Echarcon, Mennecy, Chevannes, un billard à côté des routes défoncées de Seine-et-Marne. Le coup de pédale s’allège. Une vingtaine de kilomètres plus tard tout le monde me rejoint en fanfare. Gil G crève. Un peu plus loin, nous aidons François B stoppé sur crevaison également.
Le paysage change, nous traversons des forêts illuminées par le vert tendre des feuillus printaniers. Quelle belle saison que le printemps. Dannemois, Courance, le début d’un régal.
Puis, c’est au tour de Patrick LC d’être tourmenté par sa tige de selle absorbée petit à petit par le tube de selle. Au premier contrôle, entre deux tranches de pain d’épices, il resserre son collier…
Nous ne boudons pas notre plaisir dans la vallée de la Juine, les côtes tobboganesques commence à faire leur travail de selection. A Mondésir nous passons de l’autre côté de la national 20.
Première grande distance de la saison pour beaucoup d’entre-nous, la sape d’Etienne sur le plat et de Patrick LC dans les bosses éparpillent le groupe. Premières victimes, Alain K et Just nous joignent avec un peu de retard pour partager le plateau repas à Saint Hilaire. Christelle et François sont encore un peu plus loin. Christine, elle, s’amuse avec nous. Après le repas, le café, nous enfourchons nos machines pour affronter le vent promis au retour. Pente et vent, nous sommes comme des feuilles dispersées par Eole. Halte pour un regroupement, je continue seul à petit train ; cela me permet de ne pas subir les coups de boutoir.
Puis Patrick revient dans un bruit d’avion de chasse et nous accrochons un groupe de Ballainvilliers. Pas moyen de se planquer dans les roues…je me relève préférant attendre les wagons du train bleu. Patrick continue un peu, il est si joueur…puis, se relève aussi. A noter que la chaleur élevée reste supportable avec le vent, le soleil se fait moins mordant.
Derrière, Alain K et Just sont distancés, Jean-François N et Christine lâche du lest, François B et Christelle navigue de conserve. Devant, Etienne et Patrick entretiennent le feu et Gil frétille comme un jeune gardon. Comble de malchance pour nos distancés, Alain K perd son bidon et Just crève ! Réparation et halte dans un café, pour se désaltérer, prendre une bouteille d’eau et les voilà condamnés à la relégation définitive.
Nous achevons le parcours avec la belle côte de Mulleron - où je vois deux gars exploser - lui succède l’inusable escargot. Dans la descente de Marcoussis ça défouraille, certains sortent la braquace, ça sent le caoutchouc brûlé. Christine négocie parfaitement la pente, ça frôle l’insolence….
De retour à 14h30, je vous laisse deviner la moyenne du jour, sachant que nous avons eu deux contrôles, un arrêt repas, deux crevaisons et 1200 m de dénivelé. Nous sommes partis à un peu plus de 7h15…
Christine est arrivée avec les premiers…et dire que Jean-François et moi faisons le Mercantour avec elle ! Nous ne jouerons pas les cow boys avec cette Calamity Jane… Le Narrateur : Didier A.

2 mai 2018

Sortie Club du 1 Mai 2018

Du muguet dans le bénitier.

Comme chaque 1er mai, fête on ne peut plus païenne, se déroule le championnat de France cycliste du clergé…Amen. Eh oui ! Hommes et femmes d’église se retrouvent à une bonne cinquantaine, pour un contre-la-montre et une course en ligne de 55 km. La moyenne se situe aux alentours de 38 km. Pas mal quand même ; et même plutôt sympathique aux yeux des déserteurs du culte que nous sommes, sacrifiant la messe dominicale sur l’autel du dieu vélo…Mais, ça n’est pas un de ces prêtres qui nous jettera le premier bidon. Dans leur grande miséricorde, nous serons tous absouts, après un petit rappel à l’ordre et une grande discussion, dans le confessionnal, à propos du développement utilisé pour gravir le Mont Ventoux …
Donc ce matin, nous sommes quatorze, à sacrifier nos cuisses et nos mollets dans le froid et la gadoue du bois de Verrière-le-buisson-ardent.
Didier R notre chasseur de brin de muguet (capitaine de route) et Patrick LC sont de retour…Bien sûr, nous aurons de la bosse. Crevaison de Gil G avant Villejust puis une incursion dans l’Essonne par Courson et de petites routes ensoleillées du côté de Dourdan. Etienne Z, Patrick LC, Guillaume C, assidument suivis par Stéphane D et Gil G, s’en donnent à cœur joie. Précautionneux, François B et Christelle C prennent prudemment les devants assez souvent.
Conciliabule à un carrefour, il faudra prolonger si nous voulons du muguet. Soumise au vote, notre Vicaire Alain A pèse de tout son poids-plume- dans la décision. La fumée noire sortie de l’urne indique clairement que, cette année, le muguet ira au Saint Glinglin !
Nous nous regroupons de place-en-place jusqu’à la cassure définitive après Roussigny et Limours. Qu’importe, en pavlovien de la pédale, nous repassons par Marcoussis pour aller crucifier l’Escargot et attendre sur la coquille le reste de la sainte troupe.
Mais personne apparemment ne passe par le gastéropode…nous attendons vainement lorsque Alain K émerge. Pas de nouvelles du groupe…Nous étions prêts à redescendre pour remonter ! Je pense que le schisme s’est opéré à Janvry…
A Villejust, nous nous séparons. Etienne Z, Stéphane D, Alain K s’en vont par la route de Longjumeau, Patrick LC et moi par la route de Palaiseau…
Nous nous offrons deux belles côtes du côté de Champlan, puis nous rentrons par les Gâtines. Nous n’aurons pas chômé en ce premier jour de mai…
Un peu plus de 95 km s’affiche au compteur que nous consultons devant le stationnement vidé des voitures d’Alain A et Patrice B…Mais où sont-ils donc passés pour réaliser ce miracle ? Le Narrateur : Didier A.

31 janvier 2018

Randonnée Paris-Provins (27/01/18)

Les participants : Jean François N., Étienne Z.
Distance : 102 km - 860 D+
La trace : https://www.strava.com/activities/1377953218


La première étape du Classic Challenge 2018 démarre à la Cipale pour rejoindre Provins, soit 102 km au programme.
Une centaine de cyclistes sont sur place. Certains sont déjà sur la route. L’organisateur annonce plus de 300 participants.
Je pars avec les « 25-27 km/h », groupe le plus nombreux. Étienne est là juste à temps. Petit tour dans le bois de Vincennes puis direction Villeneuve le Comte.
Il y’a du monde sur la route. Les pelotons se font et se défont au rythme des feux et des carrefours. Le brouillard épais nous détrempe. Peu importe, pas le temps de se refroidir, le rythme est soutenu.
A Tigeaux, on attaque la seule difficulté de la journée : Traverser le Grand Morin, monter sur le plateau puis redescendre sur Guerard et s’élever à nouveau au dessus de la vallée de cette même rivière. Le brouillard est toujours de la partie avec une cinquantaine de mètres de visibilité. Les feux arrières clignotent.
Avec le froid et le manque d’entrainement, la fatigue se fait sentir. Je passe Étienne qui peine dès que la chaussée s’élève. Je prends sa roue sur les portions planes. Les participants se sont éparpillés, les pelotons ont rabougri mais tout le monde roule toujours bon train au milieu de nulle part dans la brume et l’humidité.
Une dernière bosse pour rejoindre les remparts et nous rentons dans la vieille ville de Provins.
Il reste un peu de temps pour avaler un sandwich et un café avant de rejoindre la gare. Pas facile de faire entrer autant de vélo et leur proprietaires dans un train de banlieue. Chacun y mettant du sien le problème se règle rapidement. Il reste maintenant 1h30 à se laisser bercer dans la douce chaleur du wagon pour rejoindre la gare de l’Est.
Une vraie sortie hivernale, fraiche, humide, et brumeuse dont l’ambiance conviviale et détendue a permis d’avaler les 100km sans trop de difficulté.
Que nous réserve le CC#02 dont le parcours sera révélé une semaine avant la date fixée ? Le Narrateur : Jean-François N.

31 janvier 2018

Randonnée des Bagaudes (28/01/18)

Les participants : Alain A, Didier A, Gérard A, Silvia B, Frédéric D et son ami-invité, Stéphane, Henri H, Alain K et Claude N


La plupart d'entre-nous a choisi le parcours de 52 km plutôt que le 82.
Il est vrai que la météo pluvieuse persistante de ces derniers jours n'était pas très encourageante !
Partis à 8h45, nous avons traversé Santeny, Mandres, Périgny, Varennes-Jarcy, Combs la ville, Evry les châteaux, Limoges-Fourches, Soignolles et Coubert où nous avons pausé au contrôle, puis retour par Cordon, Grisy-Suisnes, Chevry-Cossigny, Ferolles-Attilly, Servon et Santeny enfin pour l'arrivée au centreéquestre des Bagaudes de cet agréable parcours. Balade sympathique, dans la brume et sur un bitume mouillé mais sans pluie ni routes innondées sur le parcours.
Au hasard des conversations, quelques infos complémentaires de Frédéric D sur la sortie Prestige, notamment sur les hébergements.
Un accueil sympathique et une bonne organisation du SMUS qui a totalisé plus de 300 participants route (il y avait aussi VTT et marche) sur son rallye. les présents ont eu raison de venir. Le Narrateur : Gérard A.

17 janvier 2018

Sortie Club Porte de Chatillon/Petit-Clamart (14/01/18)

Les participants : Didier R, Just, Patrick, Guillaume, Claude N, Henri, Jean François, Christelle, Frederic D, Patrice L, Étienne Z, Wladimir (invité) = 60km (+15 pour CC, EZ, FD, PL)
Le circuit : https://www.strava.com/activities/1357128616
Météo : Petit Clamart 8h30, il fait froid !


Nous sommes 12 sur le départ. Didier prend la tête du groupe. Il nous engage sur un chemin boueux, oubliant que nous ne sommes pas en VTT. Retour sur nos pas pour rejoindre la foret de Verriere. À la sortie de Verriere, suite au passage d’un ralentisseur, Henri crève de l'avant et de l'arrière. Première pause d'une vingtaine de minutes. Le soleil commence à pointer et réchauffe l'atmosphère glaciale de la matinée. On file ensuite vers le Christ de Saclay. Nouvel arrêt pour reconstituer le peloton. Didier, Henri et Claude manquent à l'appel.
10 min se passent, Just téléphone à Didier pour apprendre qu’Henri a de nouveau crevé, ils nous rejoignent dans 2 minutes !
Patrick Étienne et Alain tournent comme des hamsters autour du rond-point. Christelle et Frédéric parlent des caractéristiques automobiles. Les derniers débattent sur les avantages comparés des transmissions en regardant passer de nombreux groupes de cyclos.
Encore 10 minutes et Just lance un deuxième appel : Henri a constaté une hernie sur son pneu il doit démonter à nouveau pour mettre un emplâtre. Ils arrivent dans 2 minutes !
Après 30 min à papoter sur la chaussée, on repart ensemble en direction de Gif. Le peloton se disloque à nouveau rapidement mais c'est la Vacheresse qui s'en charge.
Dans la suite, chaque option de parcours fait l'objet d'un palabre sur le franchissement ou le contournement des cotes. C'est souvent cette dernière option qui l'emporte.
Retour au Christ de Saclay et désintégration définitive du groupe. Le plus gros des troupes retourne au petit Clamart, les autres rentent directement sur Paris.
Wladimir a pris une option retour en cours de chemin. Patrice a disparu des radars, définitivement absorbé par le nuage de particules fines qui le poursuivait depuis le matin.
Cette sortie qui aurait pu prétendre au titre de" calamiteuse" s'est finalement déroulée dans la bonne humeur, grâce au soleil et au plaisir de se retrouver si nombreux sur la route un froid matin de janvier. Le Narrateur : Jean-François N.

11 janvier 2018

Sortie Club Porte Dorée (7/01/18)

Sortie de la Galette des Rois.

Dimanche 7 Janvier, 7 h00…il pleut…et ça dure… ! Notre p’tit-déj est quelque peu morose… mais finalement nous prenons le parti d’en rire en se disant « bah…on verra bien ! Et c’est confiant que nous prenons la route pour la Porte Dorée sous un crachin persistant. Nous roulons avec Nathalie, une jeune amie, invitée à se joindre à nous pour cette occasion et qui nous avait déjà accompagnés à la Semaine Fédérale du Perche l’été dernier. Au bout de dix minutes, le miracle se produit : la pluie cesse ! Un souffle d’optimisme nous envahit et c’est le cœur léger, qui subitement rend notre coup de pédale plus alerte, que nous poursuivons notre route à la rencontre du « Train Bleu » ! Peu après l’esplanade du Château de Vincennes, quelques timides gouttes se manifestent à nouveau nous rappelant que la nature fait ce qu’elle veut… !
Arrivés Porte Dorée… personne ! Un rapide échange de regards, inquiets, une fraction de seconde nos cœurs se serrent : « On n’va quand même pas se la faire à trois cette balade de l’Epiphanie ! » Et puis…non…pas le temps d’avoir peur, de derrière le kiosque à journaux, qui le masquait à notre vue, surgit François B, arrivé en même temps que nous. Ouf ! Et puis, un peu plus loin, sous le store du café des « Cascades » nous remarquons un cycliste vêtu d’un k.way rouge que masque en partie un gilet jaune fluo…ah mais c’est Claude N ! A peine le temps de se saluer et de se souhaiter la Bonne Année que Christelle, habillée d’un gore-tex jaune, nous rejoint ! Cette fois les sourires éclairent les visages. Allez, c’est bon, « ils » arrivent les uns après les autres ! Mais c’est raté pour le « Train Bleu », la pluie a fait sortir des armoires un lot multicolore de vêtements de pluie ! Quelques considérations sur la météo et les forfaits qu’on commence à deviner et hop un 7ème larron rejoint cette petite bande : Henri ! Il arbore lui aussi un lumineux k.way d’un bleu « Mers du Sud » des plus seyant ! Il est 8h45, la bruine timide s’est arrêtée, il faudrait partir… mais nous décidons, magnanimes, de laisser leur chance, compte-tenu des conditions, aux quelques éventuels retardataires.
Finalement, après cinq minutes d’attente supplémentaire, nous en déduisons que les absents ont renoncé et notre petite équipe colorée se met en route à 8h50. Comme l’an dernier, nous croisons sur notre chemin, provenant du Château de Vincennes, vers lequel nous nous dirigeons, une colonne de véhicules « vintage », comme la minuscule Fiat 500, baptisée « le pot de yaourt » à l’époque, ou la Ford Mustang, voiture mythique et « personnage » incontournable du film « Un homme et une femme » ou bien encore la superbe berlinette Alpine-renault, aux couleurs bleu France, flanquée d’un splendide numéro 18 (qui rappelle aux amateurs de sport automobile le Rallye de Monte-Carlo 1973 remporté sur cette voiture par Jean-Claude Andruet !)
Le ciel a décidé d’être clément et nous atteignons le pont de Joinville toujours sans pluie. Les bords de Marne nous conduisent aux abords de Champigny puis direction Chennevières où, à l’approche du pont, dans le petit raidar qui le précède, Christelle, à la suite d’un petit écart, heurte la roue d’Henri (ou Claude, je ne sais plus…) et chute sur le bitume. Rien de cassé, plus de peur que de mal. Ouf ! Nous repartons vers Sucy où nous abordons la première côte du parcours vers le plateau. C’est l’occasion pour Nathalie de démontrer l’étendue de son talent de grimpeuse en plaçant un démarrage nous clouant sur place et rejoignant quasiment François, parti en tête, au sommet ! Pas mal pour une quasi débutante ! Nous rejoignons ensuite les petites routes forestières, via le centre hippique des Bagaudes, qui nous conduisent jusqu’à Santeny. Puis c’est l’ascension de la côte qui nous hisse au sommet du petit village de Servon. Redescente pour la boucle retour et traversée du petit centre- ville de Santeny qui nous oblige à emprunter un sens interdit…sur 20 m ! Ce qui vaut à Gérard, qui conduit le groupe, quelques « quolibets » de la part de ses camarades !
De nouveau une bosse pour atteindre et traverser la N19 et nous diriger vers Mandres les Roses. Mais Silvia a disparu ! Aurait-elle été victime d’une crevaison, d’une chute, d’un ennui technique ? Que nenni ! Gérard reparti à sa rencontre revient rassurant. Juste un « coup d’mou » dixit Silvia ! En d’autres termes plus savants : une hypoglycémie. Ce qui nous vaut une petite pause, le temps pour elle d’avaler un petit sandwich réparateur qu’elle avait eu la précaution d’emporter avec elle. On repart vers Villecresnes où descente et bosse se succèdent avant d’entrer dans la forêt de Notre Dame par la rue des biches (« Biche oh ma Biche quand je t’imagine… » chantait Frank Alamo dans les années 60…pour rester dans le ton « vintage » du départ !) qui nous conduit jusqu’à Limeil-Brévannes d’où nous rejoignons Boissy St-Léger, passage devant le gymnase du Rallye des Orchidées puis retour vers Sucy, Bonneuil et enfin Créteil. Il n’est pas loin de midi, nous avons roulé sans la pluie et la perspective d’une galette à la frangipane excite les papilles des courageux qui vont enfin déguster la « récompense » de leur belle motivation matinale !
Mais à peine à 200 m de l’arrivée au domicile de Silvia et Gérard, une surprise nous attend. Alors que nous sommes arrêtés sagement au dernier feu rouge du parcours, un motard, tout de cuir vêtu, fièrement dressé sur son « cheval de fer », un scooter d’excellente facture, se porte à notre hauteur, hilare et « goguenard » ! Chers lecteurs vous avez reconnu notre incontournable Alain K et sa sympathique gouaille légendaire ! Fier sur sa monture, il vient déguster la galette ! Inutile de vous dire qu’il se fait copieusement « chambrer » par ses gentils camarades ! Mais, signe de sa générosité, il a dans sa musette une bouteille de cidre et c’est avec grand plaisir que nous l’accueillons à notre table pour partager ce moment convivial.
Installés autour de la table, en consultant nos portables, nous découvrons que cinq minutes après notre départ Frédéric D et Patrick L.C se sont présentés Porte Dorée pensant, suite à une erreur d’information sur Meetup, que le départ était à 9h00 ! Nous regrettons leur absence parmi nous et décidons de leur envoyer un petit mot par mail dans l’après-midi. Maigre consolation…
L’ouverture des bouteilles nous offre l’occasion de déguster la très jolie, et bonne, bouteille de Champagne rosé que François a brillamment remportée lors de l’A.G en récompense de ses nombreux kilomètres effectués en 2017 sous les couleurs du club. Henri qui a apporté la bouteille de champagne gagnée par Etienne Z (et qui l’a transporté tout le long du parcours…ce qui mérite 1 point !) nous la confie pour l’année prochaine afin de maintenir un relatif niveau de sobriété dans le groupe. Nathalie, de son côté, nous propose un excellent gâteau aux amandes de sa composition, ce qui nous permet de confirmer que les courageux du jour…sont aussi les gourmands du jour ! Deux galettes sont livrées aux appétits des convives et les fèves choisissent leurs élus en la personne de Silvia pour la première puis d’Alain K (qui a donc bien fait de venir !) pour la seconde. Ce qui, comme l’a écrit François, « ne préjuge en rien du futur Président du CSM 13 » !
C’est toujours difficile de se quitter dans ces moments de convivialité et d’amitié mais l’heure tourne et celle du retour à la Porte Dorée a sonné ! Une petite nostalgie s’empare de Gérard qui rappelle que c’est la dernière fois que la galette se déguste dans ce lieu. L’année prochaine, Silvia et Gérard auront déménagé…mais le « Circuit des Rois d’la Galette » sera bien au rendez-vous en 2019…avec sa dégustation dans un autre décor !
Mais ceci est une autre histoire…

Le Narrateur : Gérard A.

12 novembre 2017

Résultat de la Randonnée du CSM13 (12/11/17)

Ce matin, vous étiez 75 participant(e)s à cette randonnée, se répartissant ainsi :

Les Joyeux Cyclos Parisiens 8
Cyclo-Tourisme de la Ville de Sceaux 7
Levallois Sporting Club 7 Asnières Cyclo 6
Vélo Club de Neuilly-sur-Seine 6
US Métro 5
ACMV Suresnes 4
Association Sportive Meudonnaise 3
Vélo Club de Massy Palaiseau 3
Alliance Sportive Brévannaise 2
Audax club Parisien 2
Cyclo Club de Boulogne-Billancourt 2
MBDA sport Le Plessis-Robinson 2
VCBS Chilly-Mazarin 2
Veloxygène Saint-Remy-les-Chevreuse 2


UN GRAND BRAVO à TOUTES et à TOUS !!!!

Distance : 30 km, 55 km, 65 km
Météo : maussade.


Toute l’équipe du CSM13 vous félicite et vous remercie pour votre participation en espérant que l’organisation vous a donné entière satisfaction.

25 octobre 2017

Randonnée "Les Boucles Chatenaysiennes" (22/10/17)

Boucles et bouclettes châtenaysiennes.

C’est en ordre dispersé que nous arrivons à Châtenay-Malabry…Henry H et moi de la Croix de Berny, sans se voir d’ailleurs, Alain A directement en voiture, Gil G, François B et Jean-François N en vélo chacun de leur côté. Michel P, nous rejoindra au premier contrôle.
Ce matin il fait beau, sans doute le vent fort nettoie le ciel. Avant d’arriver au départ, il me faudra gravir le « col » de la butte rouge, signe annonciateur de la suite.
Direction la Vallée de Chevreuse en passant par la longue montée de Vauhallan. Nous sommes sur les mêmes routes que les semaines précédentes, même pas peur !
La Vacheresse, les 17 tournants, Millon-la-Chapelle, Villiers-le-Bâcle, la côte des Gâtines, nous les avons, pour certains d’entre nous, dans les jambes…sauf qu’on est franchement décoiffé par le vent. Ça tangue un peu par moment.
Malgré tout, nous restons groupés par une astuce : le parcours personnalisé ! François B et Henry H font des bouclettes, coupent par instants et nous les retrouvons, aussi synchro qu’une montre suisse, sur la route. Gil, Alain et moi brodons, en coupant par Senlisse tandis que Jean-François N fait l’intégral du parcours.
En haut des Gâtines regroupement général pour filer au départ où une coupe nous attend. En fait, nous attendons la coupe, nous sommes exæquo avec Brévannes et nous devons céder cette coupe, nous libérant, du même coup, des affres de savoir qui la ramène.
Belle sortie de 95 km avec un dénivelé de 1000 m depuis la Croix de Berny, de sus compliquée par le vent dans la première partie. Le Narrateur : Didier A.

18 octobre 2017

Randonnée de l'ACBB (8/10/17)

Assez les bébés !

Je n’ai pas pour habitude pousser un coup de gueule, mais là je vais me laisser aller, d’autant plus que je suis un des protagoniste de la débandade. Je bats ma coulpe.
Parti à 11 de la Porte du Saint Cloud enfoncé à fond dans le fessier affuté de certains, nous voilà roulant sous une pluie fine jusqu’au siège du prestigieux club de l’ACBB. Mais que reste-t-il de son prestige ?
Très vite nous allons constater l’insuffisance du fléchage… pas de signalisation de rappel, flèche en papier aussi fermement refermées que la main d’un avare sur ses écus, d’autres gisant au sol repassées aussi surement qu’une chemise sous un fer trop chaud. Bref dès Guyancourt, les problèmes commencent. On se retrouve au premier contrôle de Chateaufort, mais il s’en est fallu de peu pour qu’on se perde…
Les côtes font une sélection impitoyable, on s’attend timidement, puis on repart aussitôt l’accordéon replié. Les virtuoses jouent allegretto quand Michel P nous rejoint.
On roule à une allure soutenue, on fait des confettis avec notre feuille de route sans pour autant vraiment vouloir sortir le rouleau d’adhésif pour recoller les morceaux. Plusieurs fois je lève le pied mais plusieurs fois je me refuse à laisser partir les premiers…Derrière c’est le trou.
Du côté des Molières, nous embrayons tranquillement avec un groupe de l’ACBB et ce, jusqu’à la côte de l’Eglise de Châteaufort, où nous sommes trois en arrivant au second contrôle. Seul point positif, les gens ont le sourire au ravitaillement. Nous voyons émerger de la rampe de l’église Patrice L et déjà nous repartons avec le groupe de l’ACBB.
A ce moment le rythme change et nous roulons à 45 km/h. Je suis, tout en me disant ne pas être là pour une course… donc je la joue ma non troppo, laisse partir mes compagnons, en espérant voir l’orchestre revenir.
Optimisme vite balayé par le fléchage. Je me paume à Guyancourt. J’ai beau prendre la feuille de route, déplier les flèches pour savoir où aller, la partition est illisible.
Finalement je rejoins Buc et Jouy (pas de quoi jouir d’ailleurs) pour tuer une deuxième fois l’homme mort.
J’arrive, apparemment après tout le monde, reste Didier R, Christelle C et Just V. Je suis déçu par cette randonnée. Les sandwiches secs, esseulés sur la table, ne me donnent pas le sourire. Les organisateurs (deux ou trois) semblent ignorants des cyclos de retour. Personne pour demander si ça c’était bien passé.
Traverser Paris pour se perdre dans le dédale aseptisé et désert de Guyancourt, ville nouvelle construite autour d’agglomérats de maisons copiées-collées, reliés par des routes impersonnelles à l’américaine, pas de quoi jouir !
Vous me direz que je vois tout en noir, mais franchement je trouve l’organisation légère pour un club mythique. On a connu bien mieux cette saison !
Je me souviens encore de Jean-Pierre O qui avait fait le petit parcours voulant rentrer plus tôt, arrivant après tout le monde parce qu’il s’était paumé sur ce rallye précisément.
Ajouter à cela la dislocation du groupe avec de fausses attentes. Qu’on tire dessus de temps en temps pour se faire plaisir soit, mais au moins qu’on se regroupe franchement en des points précis sans faux-semblants…pas directement en haut d’une côte où le battant gigote dans la cage. Je sais, je ne suis pas le dernier ; je ne le ferai plus. Promis juré ! Le Narrateur : Didier A.


Surprise au départ avec blocage des rues dès le café des Trois Obus. C’est un semi-marathon qui va se dérouler dans la matinée.
Petite bruine en allant de la Porte de Saint-Cloud au départ du Rallye. On se fait rattraper par Jean-François N, Didier R et Just de V avant l’inscription.
Nous partons à 11 pour la première côte de Vélizy-Villacoublay ou côte de Viroflay. Regroupement et montée des Loges-en-Josas (côte N°2), où en haut, Didier, Christelle et Just filent tout droit sans voir les flèches. Nous nous retrouvons tous vers Guyancourt et arrivons à Châteaufort lieu de prise de la photo. On descend Villiers-le-Bâcle, pour remonter La Vacheresse. Le parcours nous conduit ensuite à Cernay-la-Ville. Descente de Bullion pour grimper plus loin la Celle-les-Bordes (côte N°4), et revenir à Cernay-la-Ville. On file sur Chevreuse, on évite La Madeleine et montée de Saint-Rémy. Juste derrière nous attend le raidillon de l’église de Châteaufort (côte N°6) pour revenir au contrôle. On repart pour rentrer avec la dernière côte de l’Homme Mort (côte N°7). On a retrouvé Michel Pi sur le parcours.
A 12 participants le CSM13 ne fait pas le poids pour le palmarès, surtout que l’ACBB offre une coupe à son équipe Triathlon ACCB (plus de 20 participants). Comme dit le proverbe, on n’est jamais mieux servi. Le Narrateur : Gil G.

17 octobre 2017

Randonnée des Vendanges à Suresnes (1/10/17)

Parcours plutôt humide, ceci dit il faut sortir les pluviomètres pour trancher entre des crachins bretons, des pluies fines et des pluies soutenues.
Il faisait plutôt nuit Porte Maillot, et après un petit noir au bar nous partons vers le Pont de Suresnes et La piscine des Riguidelles. Il ne pleut pas(encore), mais le ciel est tout gris.
On monte au départ et point de François en vue. Malgré deux relances par les mobiles d’Etienne et de Gil, silence radio. On en déduit que François a encore mal au dos et qu’il a fait demi-tour. On récupère Alain A et Emmanuel S sur place et nous partons..
Montée sur le golf de Saint-Cloud et direction Rennemoulin, Villepreux et Chavenay. Côte et première surprise avec un méga vide-grenier sur la montée de Feucherolles. On est dévié sur la route principale avant de rejoindre le contrôle de Saint-Gemme. En repartant, les motivations baissent de plusieurs crans avec Alain, Christelle, Etienne qui optent pour un parcours réduit (75 sur le rallye). Chute sans gravité d’Etienne au bout de la route des radars et on voit François nous rattraper : en fait François avait crevé dans la côte de Suresnes et étant derrière, personne ne l’avait su.
De petites ondées nous accompagnent et seul Gil opte pour le grand parcours. Montée vers Jumeauville, puis passage à Andelu, puis Montainville. On descend Montainville puis direction Crespières et sa côte dans les bois afin de rejoindre la route des radars. Même contrôle à Saint-Gemme qu’à l’aller. Retour par Rocquencourt, puis Saint-Cloud. Gil termine à 12h30 et saura que Michel Pi a aussi fait le rallye.
Pas de coupe, mais -comme d’habitude – du raisin de Suresnes (avec, dirons les mauvaises langues, un petit goût sicilien ???). Gil casse la patte arrière de son dérailleur en repartant de la piscine, ce qui lui fait rentrer en pignon fixe avec une chaîne qui traîne jusqu’au sol ou presque. Le Narrateur : Gil G.

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