Randonnée de Selle en Selle (27/09/14)

9 participants : Didier A., Patrick B., François B., Christelle C., Alain Ka., Patrick L-C., Jean-François N., Just de V., Etienne Z.
Distance : 155 km.

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Didier, François, Alain et Jean-François animent de bon matin le wagon du RER qui les conduit à Maisons-Laffitte. Plutôt sympathique de se retrouver et de voyager de conserve, je dis bien de conserve … Alain a gardé son casque au cas où.
Le jour se lève sur la gare quand nous arrivons. Longeant l’hippodrome nous découvrons une brume tenace qui couvre les pelouses. La température est fraîche ! 11 °C. Sur place nous retrouvons Patrick, Etienne, Just, Christelle et finalement Patrice B qui erra avant de trouver le lieu de rendez-vous. Avec un peu de retard nous nous élançons pour un parcours qui s’annonce alléchant. Nous croisons les hommes à la gross coupe… les cristoliens, qui ont fait le déplacement.
Bien vite on se perd dans le brouillard, on se retrouve, on se reperd. Nous sommes comme des fantômes absorbés par un décor fantasmagorique. Les lunettes sont un gros handicap, couvertes de perles de rosée. Nos casques gouttent. Dans cette purée de pois nous savons que la pente s’accentue uniquement parce que le pédalage se fait plus lourd. Etrange sensation.
Nous roulons avec de petits groupes notamment Colombes. Au premier contrôle il manque à l’appel François, Christelle et Jean-François. Nous attendons pour finalement repartir sans les avoir vu. De place en place le soleil nous gratifie de ses rayons, pour, pratiquement aussitôt, nous laisser manger par le brouillard. Après 50 bons kilomètres, il s’impose enfin et nous pouvons nous chauffer à sa lumière.
Quelques-uns profitent de l’aubaine du « contrôle de midi » pour s’alléger un peu, et retrouver la tenue estivale.
Le ravitaillement est consistant, un petit repas, et l’on voit Jean-François nous rejoindre. Il s’est égaré. Il faut dire, outre qu’en parfait cycliste nous roulons la tête dans le guidon, le fléchage s’avère vraiment léger. A plusieurs reprises nous dûmes faire demi-tour avec les coups de freins et la confusion qu’on imagine ; les flèches n’étant vraiment pas visibles. Et toujours pas de François et Christelle à l’horizon.
Nous repartons pour une partie de bravoure mémorable. Petite halte au Château de Chantilly où une dame à qui nous demandons de nous prendre en photo, nous propose de la faire nu ! Si Si ! Nous n’irons pas jusque-là et resterons sage.
Les routes vallonnées du Vexin nous sollicitent, nous secouent et font un peu mal aux jambes. Jean-François qui démarra doucement, entre en jeu et grimpe fort. Patrick nous gratifie de belles remontées. Alain K fait le yoyo de temps en temps.
Puis dans une belle descente je profite de la pente, enivré, et rate une flèche. Malgré les cris désespérés de mes compagnons, je continue et m’arrête un peu plus bas. Eux s’arrêtent et m’attendent un peu plus haut. Autant dire que l’on ne se verra plus. A Beaumont je fais un point et, plutôt que de remonter la pente (10% par endroits), je file sur Presles pour reprendre le parcours. En remontant ce dernier je retrouve François et Christelle ! Christelle me dit qu’elle me retrouve avec un grand plaisir, mais je ne lui dis pas que c’est aussi un grand plaisir car je me sentais un peu perdu et seul.
Autant le matin on pouvait trouver du monde sur la route, l’après-midi nous offre un désert. Où sont passés tous les cyclistes ? 285 au total. il y a eu pas mal de fausses routes, des flèches auraient été subtilisées parait -il …
Dernier contrôle sans histoires et arrivée à Maisons-Laffitte où nous trouvons boissons, sandwiches. Au moment de partir…coup de théâtre ! Rires aussi ! Nous voyons venir à nous le reste de la troupe ! Ils ont été victimes de la flèche vicieuse ! La flèche de l’aller que l’on prend pour celle du retour. Une belle côte en supplément et quelques kilomètres en extra. Les deux à avoir évité les embûches semblent être Etienne et Patrice mais nous n’avons pas assez d’infos pour l’affirmer.
En accord avec Jean-François, je dirais que le point fort de la journée restera le soleil ; une déception aussi, nous nous attendions à mieux pour une longue classique (155 km) de fin de saison. Avec le brouillard, le matin, nous n’avons pas vraiment profité du paysage non plus. Dommage le Vexin offre de très beaux parcours. Ce selle en selle nous a désarçonné. Pas de crème à Chantilly et pas de cerise sur le gâteau. Le Narrateur : Didier A.