Sortie Club Porte Dorée (5/06/16)

8 participants : Didier A., François B., Christelle C., Gil G., Alain K., Patrick LC., Just V., Etienne Z.
Distance : 100 km.
Météo :

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C‘est jetée, grèves couvertes. Qui l’eut crue ?

Sequana pleure toute la semaine et inonde son lit. Les rivières marnent, même celles qui sont Loing. L’Essonne s’essore, on prête au Morin de mauvaises intentions, l’Orge se sucre, l’Yvette joue de l’accordéon…Bilan : la préfecture de l’Essonne demande au club de Ballainvilliers d’annuler son organisation…Entre grèves dures et grèves couvertes, nous sommes gâtés. Au Louvre, on passe des brassards à la vénus de Milo…Ce n’est pas gagné.
A la pédale levée, rendez-vous est donné pour une sortie à partir de la porte Dorée. Il fait gris, ça bruine, ça pleut un peu mais la sacrosainte déesse Météo France nous a fait une promesse d’amélioration dans la matinée.
Didier A, Gil G, François B, Christelle C, Patrick LC, Etienne Z, Alain K et Just d V quittent le café en laissant les cuillères dans les tasses pour rejoindre Alain A au pont de Joinville. Mais avant…Didier a la bonne idée de crever aux pieds de travailleuses appliquant, avant l’heure, la loi Macron sur le travail du dimanche…Nous sommes dans le bois de Vincennes, où trainent quelques épicières. François B est envoyé en éclaireur pour joindre Alain A. On répare sans même demander aux épicières de pomper, concentrés que nous sommes sur la recherche du traitre silex pourfendeur de pneumatique. Au pont de Joinville, nous apercevons François B esseulé. Alain A ne viendra pas.
Nous évitons soigneusement les bords de Marne afin parer les mauvaises surprises. Nous nous retrouvons vite sur le parcours du Merlan, avec l’eau du bocal cette fois-ci ; ça goutte. L’idée première est de se poser sur notre parking favori en forêt d’Armainvilliers (où travaillent d’autres épicières) et de revenir.
La pluie se fait plus discrète. Une voix s’élève alors. Un soldat du 13ème…DB (Demande Bosse) dépose une demande officielle pour en avaler une. Patrick LC a de l’appétit…
Sous la conduite de François B, nous faisons un détour par la côte de Morcerf en empruntant des routes défoncées qui nous rappellent les routes belges du dernier Mons-Chimay.
Rassasiés nous faisons une pause. D’autres voix s’élèvent pour demander le retour…Ce que nous exécutons illico presto à la manière d’un troisième mouvement de symphonie. Le soleil perce de temps à autres.
Nous nous joignons à un groupe qui roule bien, où se distinguent trois femmes habituées à faire le ménage dans le peloton. Le train bleu prend des allures de TGV. Etienne, Patrick se mêlent aux débats aidés par Didier. Une langue bien pendue rappelle Didier. Cela crée un écho auprès des demoiselles…une trainée de poudre comique où « Didier » est scandé à tout va. Le peloton s’amuse… A Roissy-en-Brie nous les laissons filer. Avant le Pavé de Combault nous leur ferons nos adieux, elles sont sur le parking de la piscine.
Nous prenons la côte de Sucy avant de plonger sur Saint-Maur où nous longeons la Marne, grosse, mais bien bordée dans son lit.
On se sépare dans le bois de Vincennes après plus de 100 kilomètres ; plus que la météo ne nous laissait entrevoir au départ. Parcours agréable avec deux brocantes, traditionnels aléas des jours ensoleillés de juin…Enfin d’un mois de juin traditionnel ! Le Narrateur : Didier A.