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CSM13
28 septembre 2015

Randonnée Sceaux – Gressey - Sceaux (26/09/15)

11 participants : Alain A., Didier A., Patrice B., François B., Gil G., Patrick LC, Jean-François N., Michel Pi., Didier R., Just de V., Etienne Z.
Distance : suivant les parcours.
Météo : soleil et ciel bleu mais fraicheur dûe au vent de Nord-Est.


L’année dernière, en ce même jour, nous étions en selle à selle en selle…cette année nous faisons un saut à sceaux…
Un temps magnifique nous est réservé. Cela incite bon nombre de cyclistes du CSM 13 à répondre présent. De fait, nous partons à 9. Deux autres prétendants arriveront plus tard. A 11 nous ramasserons la coupe du deuxième club en nombre de participants derrière l’US métro. Un homme averti en vaut deux, et les moins couverts, la semaine dernière, se couvre davantage. Ça sera nécessaire car après la fraicheur matinale, nous aurons un vent froid de nord-est nous interdisant de vraiment nous alléger malgré les 18°C affiché au thermomètre. Le 160 km avec un dénivelé de 1045 m nous tend les bras. Seul Jean-François et Patrice feront 85 km. A noter la non-conformité du coupe-vent fièrement porté par Alain. Ça nous fait drôle de le voir ainsi accoutré le sachant très à cheval sur le port de la tenue du club; nous sommes prêts à demander le retrait de son point de présence (tenue non conforme) mais nous nous ravisons car il s’agit d’un coupe-vent imperméable Noret aimablement envoyé par la firme pour être testé. Les plaisanteries vont bon train; pour tester l’imperméabilité, ça n’est pas le bon jour. Alain refusera de passer sous la douche avec son coupe-vent. Nous ne saurons donc jamais s’il est efficace sous la pluie…
Nous traversons la vallée de Chevreuse sans difficultés puisque nous sommes poussés par un vent de trois-quarts arrière. A la mer de sable Jean-François nous quitte, nous ne savons pas encore que Patrice est sur le parcours pour 85 km également.
Au fil des kilomètres nous découvrons un vol d’oies sauvages en formation formant un V parfait dans le ciel bleu. Puis Didier remarque un sanglier abattu dans un talus. Avant d’arriver à Civry-la-forêt le fléchage du dernier Levallois-Honfleur persiste sur la route, ranimant des souvenirs.
Puis c’est le plateau repas…Michel arrive après une belle partie de manivelle. Il est parti bien plus tard que nous. François nous rejoint également. Certains feraient bien une petite sieste, mais il faut repartir. Nous avons un peu froid. François ouvre la route en suivant les flèches oranges. Tout le monde le suit…ce sont des flèches de chantier…petit cafouillage, aide d’anglais égarés…finalement, nous nous apercevons après avoir descendu une côte que notre chemin était le bon. Nous remontons la côte pour poursuivre notre route.
Le vent se fait sentir. A Gambaiseul, malgré le fléchage impeccable un GPS nous indique un autre chemin. Une discussion puis une scission nous désorganise. Finalement tout le monde se retrouve sur la même route en ordre dispersé. Regroupement à un carrefour. Le vent commence à faire son travail de sape. Après quelques ruptures de rythme, c’est la cassure. Didier est juste et Just trop court ; ils frôlent la zone rouge et laisse partir leurs compagnons. François gère son effort comme à son habitude en marge des veilleités. Tout le monde passe ensemble la rugueuse route des étangs de Hollande. Ensuite nous avons de nouveau des tronçons de routes exposées au vent et une nouvelle cassure. Regroupement à la mer de sable lors du contrôle.
Juste après, nous avons à négocier le toboggan de Cernay-la-ville. Il sera fatal au deux plus faibles qui naviguerons de conserve jusqu’à l’arrivée. Les gros rouleurs profitent du capital forme accumulé au fil d’une saison bien remplie et impriment leur rythme. Dernière difficulté, la belle côte de Villiers-le-bâcle est rebaptisée Villiers-la-débâcle pour l’occasion. En passant à Vauhallan nous avons la surprise de voir l’US métro attablé à la terrasse d’un café. S’ensuit une ovation nous encourageant. Et c’est le regroupement général à l’arrivée. Certains iront rouler le lendemain, ils ont encore faim…
Organisation impeccable de l’expérimenté club de Sceaux en tout point remarquable depuis les places de parking réservées jusqu’au fléchage efficace, en passant par les contrôles maitrisés. Le Narrateur : Didier A.

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