Randonnée Bellevilloise (15/02/15)

La six pales, hélicoptère et rotor, de la pluie sur le cockpit. Mais pas assez pour empêcher le CSM 13 de s’envoler. Les plus pessimiste font l’impasse et le plus optimistes sont gagnants. Pas de pluie pour cette virée dans l’est !
Inaugurée en 1896, la Cipale aphérèse (perte du début du mot) de « piste municipale » temple de la piste rebaptisé Vélodrome Jacques Anquetil, vit défiler les grands champions ; car c’était l’arrivée du Tour de France et une Mecque de la piste. Anneau en béton qui ne pardonnait pas la chute. Il ne faisait pas bon dévaler du haut des virages bombés. Eddy Merckx y gagna ses cinq tours de France ; excusez du peu !
Un monument historique défendu par une association « sauvons la cipale ». Bref…un temps que les moins de vingt ans ne peuvent pas connaitre. Voir Morelon et Trentin y sprinter donnait des frissons. On y voyait même des courses de tandem ! On entendait le sifflement des boyaux, on pouvait presque y voir le déplacement de l’air lors des sprints. J’arrête là cette nostalgie ; ça va faire vieux combattant à la longue. Qui a assisté au grand prix de Paris ne l’oublie jamais !
Donc voici le CSM 13 s’élançant sous un ciel couvert croisant Just qui juste arrive et que l’on ne verra finalement pas au sein de notre peloton.
Nous traversons la banlieue déserte par des routes bien connues. Nous empruntons les pistes cyclables et c’est un vrai confort pour la sécurité, sauf…sauf quand on se décide au dernier moment à l’emprunter. Cafouillage, coups de freins, coupure de trajectoires sont au rendez-vous en ce cas-là. A Grisy-Suisnes les plus vaillants se jettent sur le 105 km. Didier, Gil, Patrick, Claude L., Christelle, François et Etienne en sont. Alain A., Jean-François N., Frédéric préparent sagement leur saison sur le 80 km. Une inconnue…qu’a fait Just ?
Date anniversaire de la chute du malheureux Patrick R, on évoque encore une fois le meurtrier ralentisseur de Grisy.
Sous l’impulsion de quelques bonnes jambes le petit peloton s’effiloche puis se regroupe plusieurs fois. Après Ozoir-la-Ferrière nous avons une inquiétude. François et Christelle ont disparus ! Crevaison ? Nous rebroussons chemin et nous ne les retrouvons pas ! Nous ne sommes pas long à conclure que le GPS intégré de Jean-François lui a indiqué de couper. Nous continuons notre route de boucle en boucle.
Après le deuxième contrôle, retour par Ozoir-la-Ferrière (à nouveau) puis Roissy-en-Brie, Pontault, Le Plessis-Trévise et Bry-sur-Marne où Claude nous quitte. Bry où nous sommes à deux doigts de rater la flèche à droite dans la descente. Nous ne sommes que trois à vraiment suivre la route. Pour récompense nous aurons à grimper la côte du pavillon Baltard ! Côte que certains auront soigneusement évitée !
C’est soulagé que nous entrons dans le bois de Vincennes même s’il nous reste le faux plat montant de l’hippodrome à passer.
Tout le monde se rejoint à la Cipale autour d’une bière ou d’un vin chaud. Moyenne assez honorable pour la saison avec un petit dénivelé et un vent pas trop contrariant.
A noter l’absence de Gérard  par un chat buté à moins de sept lieues de chez lui. Prompt rétablissement à lui en dansant le cha-cha-cha, danse inventée en 1954 etc. .etc… Le Narrateur : Didier A.