Randonnée "A traver l'Ile de France" à Créteil (20/09/15)
7 participants : Gérard A., Alain A., Didier A., Sylvia B., François B., Gil G., Alain Ka., Claude L., Jean-François N., Didier R., Etienne Z.
Distance : suivant les parcours.
Dix manches drôles ou drôle de dimanche De deux choses lune, l’autre c’est le soleil (Jacques Prévert)
Bien présent ce matin l’autre. Nous partons pour découvrir la campagne seineetmarnaise sous des auspices enjôleurs. Certes la température fait de nous des indécis, pire, des femmes qui s’apprêtent à aller au bal. Mitaines ou gants mi-saison ? Un ou trois maillots ? Corsaire ou cuissard court ? Couvre-chaussure ou semelle dénudée ? Seule certitude, nous pouvons chausser les lunettes de soleil.
Les régionaux sont là. Gérard et Sylvia les locaux, Didier et Alain A. les voisins. Suivent les parisiens Jean-François N. les jambes encore en Corse, Alain Ka, Etienne et François attrapé au vol (il n’aura pas le temps de s’inscrire). Pour compléter ce joli tableau nous avons Didier, Claude et Gil des départements limitrophes. A noter la belle remontée de Gil qui nous rattrape sur le parcours. Nous sommes 11 officieux et 10 officiels ce qui nous vaudra une belle coupe. Donc, dans la fraicheur matinale, les doigts piqués au froid, la brume recouvre les champs et bosquets sous un soleil ouvrant les yeux sur le ciel azur. Belle est la vie, l’enchantement du paysage nous console de la sonnerie du réveil. Comme toujours le dilemme…100 ou 120 ? Ma foi par ce beau dimanche le 120 nous tenterais bien…seulement voilà ! Comme un roman où tout commence bien, les pages suivantes s’amusent à faire dérailler la belle ambiance.
A travers l’Ile de France balisé TF en bleu comme nos maillots, nous guide sur ce parcours somme toute classique pour les habitués que nous sommes. Didier et Etienne se détache très légèrement, Gérard et Sylvie décrochent très légèrement. Deux couples encadrant sept prétendants quoi !
La flèche émoussée d’une fourche perverse trompe les sept grégaires. Ils n’y voient que du bleu! Le comble! Ils passent donc au large du port de Mardilly où le pain d’épice est débarqué. Didier et Etienne les attendent vainement, vaguement inquiets, quand surgit le couple Gérard-Sylvie. Ils déclarent, aussi étonnés que nous, n’avoir vu personne. Plus de doute, nos amis se sont fourvoyés. Ré enfourchement de machine, nous repartons à quatre; puis c’est la scission; nouveau pas de deux, Etienne mène la danse. Petite pointe à 38 kilomètres/h dans une ligne droite du côté de Champdeuil. Il est taquin.
Champdeuil nom prédestiné pour un homme qui gît à terre. A peine deux minutes qu’il vient de tomber face première sur le goudron rugueux. Page noire de ce drôle de dimanche… Une automobiliste appelle les pompiers. Etienne le redresse un peu, puis se met en amont, Didier en aval (et vice versa) pour prévenir les voitures. Le spectacle n’a rien d’une pièce de théâtre, la chute fut violente. Pas besoin d’être médecin pour voir qu’il a un grave traumatisme facial. Gérard et Sylvie arrivent, se rendent auprès du blessé. Gérard récupère deux dents fichées dans un bout de gencive. La cause de l’accident ? Un ralentisseur ! Nous ne saurons pas vraiment ce qui s’est passé et pour cause, il ne peut pas causer. Ses compagnons de route sont choqués. La sirène des pompiers se fait entendre soulageant tout le monde.
Nous repartons à quatre, nouveau pas de deux et Etienne mène le bal. A Blandy-les-tours, nous avons droit à un vide maison c’est la nouveauté ! Il ne doit plus rien avoir dans les greniers.
De retour sur la route droite du côté de Réau un groupe nous dépasse. Nous enquillons. Pointe à plus de 40 km/h. Eventail… je prends un relais. Un gars me dit avoir roulé avec Jean-Pierre en Lozère. Je lui réponds ah bon ?! Fatale erreur ! Je n’ai pas assez de fond pour financer une telle débauche. Pas envie d’entamer mon capital après ce que nous venons de voir, je veux rester lucide et éviter le dépôt de bilan.
Passage par Combs-la-Ville où des affiches annoncent le critérium Laurent Fignon (son premier club) dans l’après-midi. C’est le moment pour Etienne de satisfaire un besoin non-naturel … A savoir resserrer son guidon. La roue commençait à réclamer son indépendance. En dictateur de la clé Etienne tuera cette révolte dans l’œuf à temps, fort heureusement.
Arrivé à Créteil, nous nous retrouvons enfin pour recevoir la coupe des mains des mains de Roger Baumann (10 participations à PBP). Un monument ! Une paille à côté de nos 100 bornes. Le Narrateur : Didier A.
Ce matin à Créteil...nous partons à 10 cyclos du "Train Bleu", pour nous retrouver peu après à 11 avec Gil qui nous rejoint. L'allure est fluide, le temps légèrement frais, l'ambiance légère.
Quelques kms avant le 1er contrôle de Mardilly, Silvia et moi perdons le contact à la suite d'un arrêt naturel. A l'arrivée au contrôle nous retrouvons Didier A et Etienne...qui nous demandent où est passé le reste du groupe qu'ils précédaient... et qui reste invisible à Mardilly...! Contrôle "zappé" ? Erreur de parcours ? Mystère... On se dit qu'à Blandy-les-Tours on va les retrouver...mais personne !
Peu avant Blandy, nous retrouvons Etienne et Didier A qui apportent leur aide suite à un accident qui nous refroidit le dos : un cyclo à terre, secouru par ses pairs, à la suite d'une chute sérieuse. Le gars a le visage en sang et semble sérieusement touché à la mâchoire. (et peut-être davantage ?) Après quelques mots de réconfort, nous repartons tous les 4 à l'arrivée des pompiers.
Une fois de plus, cette chute nous rappelle que le vélo reste une activité non dépourvue de risques et que la vigilance doit être constante.
Didier et Etienne s'envolent et nous poursuivons à notre rythme. Le soleil nous accompagne, avec une légère fraîcheur et nous bouclons les 100 km de ce rallye tranquillement non sans avoir encore à l'esprit une pensée pour ce malheureux cyclo qui va passer un drôle de dimanche !
A l'arrivée nous découvrons notre 4ème place avec 10 inscrits pour le club. On rate de peu le podium ! 209 participants dont 9 en rando pédestre, ça fait juste 200 sur le vélo...un effectif réduit pour la saison...dommage pour l'U.S Créteil car le parcours était sympa ! : Le Narrateur : Gérard A.
Il est 7 heures Créteil s’éveille et c’est 7 bleus qui se retrouvent au gymnase Nelson Payou. Il y fait beau mais le thermomètre affiche seulement 10° quand nous prenons le départ. Comme d’habitude nous avons droit à 15km de banlieue avant de rouler au vert. François puis Gil nous rejoignent en route, le train bleu a fière allure dans le soleil levant.
Nous passons par Grisy-Suines en ayant une pensée pour Patrick R (Patrick, si tu me lis…). Les ravitos sont bien échelonnés et bien approvisionnés. Certains manqueront le premier, mais nous n’aurons pas les noms…
Le deuxième tiers du parcours voit un invité non prévu : le vent. Et là, j’avoue avoir calé dans les relais. Heureusement, l’esprit d’équipe n’a pas quitté le CSM13 et plusieurs fois j’ai été attendu par les copains. Et ça fait plaisir !
Bon la fin est plus simple, c’est de la banlieue et on roule molo. De retour au Gymnase, des cadeaux nous attendent et une coupe nous est offerte.
C’est un bon rallye et nous reviendrons. Le Narrateur : Alain KA.