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CSM13

15 janvier 2025

Rallye de Levallois dimanche 26 janvier

Sortie club du dimanche 26 janvier

Ce dimanche le club de Levallois nous propose son traditionnel rallye Souvenir Monique Mareuil.
RDV Porte Maillot à 8h pour un départ à 8h15 ou directement sur place à 8h30.
Depart groupé de Levallois à 8h45 pour 56 ou 73km
Prévoir 6€

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15 janvier 2025

Sortie club du dimanche 19 janvier

Rendez vous Porte de Châtillon à 8h15 pour un départ à 8h30 afin de rejoindre le Petit Clamart.

Départ groupé de là-bas à 9h pour un tour en vallée de Chevreuse si la température le permet !

11 janvier 2025

Sortie galette à Gégé et Sylvia

Sortie club galette

Le dimanche 12 Janvier 2025
"Circuit des Rois de la Galette", 15 ème du nom

RDV Porte Dorée devant Café "Les Cascades" ☕ à 8h45 ⏰ pour Départ à 9h. 🚴

Balade de 45 km en Bords de Marne et Brie, puis arrivée à Maisons-Alfort pour déguster la Galette et trinquer à la Nouvelle Année. 🍪🍾🥂
Gérard et Sylvia comptent sur vous!

27 décembre 2024

Sortie du 5 janvier

Sortie club du 5 janvier
Rendez vous Porte de Châtillon à 8h15 pour un départ à 8h30 afin de rejoindre le Petit Clamart.
Départ groupé de là-bas à 9h pour un tour en vallée de Chevreuse
Il faut reprendre les bonne habitudes  dominicales!

27 décembre 2024

Sortie du 29 décembre

Sortie club du 29 décembre
RDV Porte Dorée pour un tour dans l’est
RDV 8h15 et départ à 8h30 des Cascades après un petit café!
Nous passerons par le pont de Joinville vers 8h45
À vos vélos !😜

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18 décembre 2024

Compte rendu de la sortie du 15/12

Froid, moi ?

 

Dimanche 15 décembre 2024

8 h 28, soit deux minutes avant l’heure officielle du départ, nous arrivons porte Dorée. Le Nous représente un trio de choc dont je fais partie avec Frédéric et François, qui nous a rejoints place Daumesnil. Dans la foulée, Apo surgit d’on ne sait où.

Après un bref conciliabule, nous partons vers le pont de Joinville à la recherche d’un éventuel Csmiste supplémentaire. Les températures sont basses, 3 degrés, nous discutons chiffons et nombres de couches. Je dois être le champion, trois couches avec une option pour une quatrième dans la poche. Pas trop envie de rouler ce matin ; à chaque carrefour j’envisage de prendre la tangente et de me mettre au chaud.

François nous guide : Sucy-en-Brie, Santeny, Lésigny. La sortie va être courte, tant mieux, la plante de mon pied droit commence à geler gentiment; par contre, les mains sont chaudes, un bon achat que ces gants Perf Ice Proof Hipora de chez Ekoï.

Pendant notre pause dans un abribus, un cycliste qui poursuit son groupe en tirant la langue nous fait un coucou, nous l’encourageons. Plus loin, à Émerainville, sur une piste cyclable, Apo fait une chute idiote. En se retournant « pour voir si les deux autres loulous suivaient bien », il s’est légèrement déporté sur la droite et il a coincé sa roue avant dans un trou sur le bas-côté. Pas de casse, mais le flanc droit douloureux...

En arrivant à Champigny-sur-Marne, nous voyons soudain un rayon percer le ciel gris… Enfin ! Les nuages bas, les choucas et les mouettes se font la malle, un grand ciel bleu fait son apparition. Ce soleil tardif donne des idées à Apo, qui s’en va rouler au polygone de Vincennes.

Le reste de la bande rentre pour se réchauffer .

Stéphane D

 

 


 

18 décembre 2024

Sortie club du jour de l'an

Ce mercredi 1er janvier, on vous propose de vous retrouver Porte Maillot à 8h45 départ 9h pour faire une balade vers l'ouest (Nanterre Sartouville Poissy en passant par Conflans) soit une cinquantaine de km

Capitaines pressentis Mickael et Francois

18 décembre 2024

Sortie club de Noël

RDV Porte d'Orléans à 8h45 et départ à 9h

Sortie bords de Seine vers Villeneuve-Saint-Georges et retour par Orly

Ballade relax entre les réveillons!

Capitaine de route Micky

28 novembre 2024

Sortie club du dimanche 15 décembre

On se retrouve Porte Dorée pour un tour dans l’est


RDV 8h15 et départ à 8h30 des Cascades après un petit café


Nous passerons par le pont de Joinville vers 8h45

Attention aux températures hivernales!

28 novembre 2024

Sortie club du dimanche 22 décembre

Rendez vous Porte de Châtillon à 8h15 pour un départ à 8h30 afin de rejoindre le Petit Clamart.


Départ groupé de là-bas à 9h pour un tour en vallée de Chevreuse

Il fera très froid, tour tranquille !

28 novembre 2024

Sortie club du dimanche 1er décembre

RDV Porte de Saint-Cloud Aux 3 obus à 8h pour un départ groupé à 8h15 après choix des bosses.
Nous irons dans l'ouest faire 80/90km, non sans avoir pris un petit café avant!

19 novembre 2024

Sortie club du dimanche 24 novembre Porte Dorée

Ce dimanche 24 novembre, RDV Porte Dorée pour un tour dans l’est

Distance prévue 100km, mais possibilité de faire 2eme groupe pour raccourcir la distance.

RDV 7h45 et départ à 8h des Cascades.

Nous passerons par le pont de Joinville vers 8h15

25 septembre 2024

Rallye du CSM13 2024

Rallye du CSM13 2024

Notre traditionnel rallye aura lieu dimanche 17 novembre 2024, au départ de la Cipale

Distances : 52 km et 72 km

Départ : La Cipale vélodrome Jacques Anquetil, 49 avenue de Gravelle 75012 Paris de 7h45 à 9h

Arrivée : La Cipale - Clôture et remise des coupes à 12h30

Inscription : Licencié FFCT : 5 €, non licencié FFCT : 7 €  (gratuit si moins de 18 ans)

Parcours fléchés, ravitaillement au contrôle (au plan d'eau de Vaires-sur-Marne) et à l'arrivée.

Comme toujours, après l'effort une bonne crèpe chaude vous récompensera!

 

GPX 52km: https://www.openrunner.com/route-details/20216425

 

GPX 73km: https://www.openrunner.com/route-details/20216558

18 octobre 2022

Rallye annuel du CSM13 le dimanche 19 novembre 2023

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Notre traditionnel rallye aura lieu dimanche 19 novembre 2023, au départ de la Cipale

Distances : 52 km et 72 km

Départ : La Cipale vélodrome Jacques Anquetil, 49 avenue de Gravelle 75012 Paris de 7h45 à 9h

Arrivée : La Cipale - Clôture et remise des coupes à 12h30

Inscription : Licencié FFCT : 5 €, non licencié FFCT : 7 €  (gratuit si moins de 18 ans)

Parcours fléchés, ravitaillement au contrôle (au plan d'eau de Vaires-sur-Marne) et à l'arrivée.

Comme toujours, après l'effort une bonne crèpe chaude vous récompensera!

 

Le grand parcours sous openrunner

(pour le petit parcours : parcours identique, mais sans la 2ème boucle qui part et revient au ravito)

Pour vos gps en format gpx le petit parcours: Rallye_CSM13_52km et le grand parcours: Rallye_CSM13_73km

23 novembre 2019

Le 17 novembre 2019 avait lieu le rallye du CSM13

Vous étiez plus de 170 à vous être déplacés, merci!

Après plusieurs dimanches pluvieux, il a fait plutôt beau ce matin. Preuve que les dieux du vélo sont avec nous!

Vous trouverez quelques photos ici à droite et en bas.

A l'année prochaine et d'ici là, sortez couverts.
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3 octobre 2019

Rallye du CSM13 le 17 novembre 2019

 

Notre traditionnel rallye aura lieu dimanche 17 novembre 2019, au départ de la Cipale

 

Distances: 52 km et 74 km

Départ : La Cipale vélodrome Jacques Anquetil, 49 avenue de Gravelle 75012 Paris de 7h45 à 9h

Arrivée : La Cipale - Clôture et remise des coupes à 12h30

Inscription : Licencié FFCT : 4 €, non licencié FFCT : 6 € ; gratuit si moins de 18 ans.

 

Parcours fléchés, ravitaillement au contrôle (au plan d'eau de Vaires-sur-Marne) et à l'arrivée.

Comme toujours, après l'effort une bonne crèpe chaude vous récompensera!

 

Presse-papiers-1

 Le grand parcours sous openrunner

(pour le petit parcours : parcours identique, mais sans la 2ème boucle qui part et revient au ravito)

Pour vos gps en format gpx le petit parcours: Rallye_CSM13_52km et le grand parcours: Rallye_CSM13_72km

23 septembre 2018

Randonnée "Les 160 km de Sceaux – Gressey - Sceaux" (22/09/18)

Dernier Sceaux

Si on résumait cette sortie en chiffres pour en faire une statistique, cela donnerait : 168 km, +1550 m 48 km de faux plats et bosses, 6h40 de selle…
Côté finances : 15 euros d’inscription plus 5 euros pour le stationnement.
Humanisons avec un peu de météo…quelques rares gouttes en vallée de Chevreuse à l’aller, quelques légères averses de pluie fine au même endroit sur le retour.
Point de géographie : Deux forêts à traverser. La forêt des Quatre Piliers (clin d’œil, nous sommes quatre), et la forêt de Rambouillet. La vallée de Chevreuse à l’aller et au retour après l’escapade dans la plaine des Yvelines…
Vous l’aurez compris, un sandwich de bosses (le pain) garni d’une tranche de plaine (le jambon).
Belle surprise, au départ, je retrouve Didier R, Just de V et Michel P ; Sans surprises François B et Alain K. Je dis sans surprise, parce que je les vois régulièrement…
Je roule un instant avec le club de Meudon. Sans énumérer, toutes les villes par lesquelles nous passons, nous arrivons au premier contrôle dit de la mer de sable. En fait de mer, c’est plutôt un lac de sable noyée dans le Bois de Saint-Benoît. Dans les Vaux de Cernay nous venons d’éviter un cygne se baladant au milieu de la route en plein virage…Après le regroupement, Alain K et Michel P nous quittent pour rentrer.
Nez au vent, nous repartons à quatre à travers la plaine. Nous prenons un wagon de l’US Métro, mais nous n’allons pas en bout de ligne. De retour des Alpes j’affiche une belle forme et me plante devant mes compagnons pour emmener dans le vent. Didier R et Just s’accrochent, François B décroche. Nous le retrouvons à Gressey où nous lambinons. Nous repartons dans les derniers.
Retour par les villages que nous avons traversé cet été pour aller voir le Tour. Bazainville, Gambais, Etangs de Hollande, Les Bréviaires. Vent un peu plus favorable. Je me plante devant, Didier R et Just s’accrochent, François B décroche. 
Deuxième passage à Sand Beach…
Didier R repart du mauvais côté, nous l’appelons, il n’entend pas. Il file directement sur Cernay-la-Ville tandis que nous suivons le fléchage ; nous passons par Les Essarts-le-Roi et Senlisse. Il  s’évite innocemment une belle côte…
Une fine pluie s’invite. Nous descendons Boullay-les-Troux sur une route mouillée. Just a enfilé son imper.
Je trouve la dernière difficulté, la côte de Villiers-le-Bâcle, plus courte que d’habitude -effet bénéfique des Alpes- et le Christ de Saclay crucifié par les travaux.
Dernier sursauts de la route dans les toboggans d’Igny à Sceaux et nous retrouvons Didier R à Sceaux. François B n’est pas là, il  gère le retour comme à son habitude. Point noir, la circulation du samedi dans la banlieue.
A noter que le stationnement est payant à Sceaux et gratuit à Fontenay-aux-Roses, plus de possibilité de se garer à l’université. Didier R a été malin et s’est garé plus loin. Je le vois en pleine exhibition, torse nu, en repartant…
Une des dernières belles classiques de la saison, un parcours varié ; nous n’avons pas boudé notre plaisir ! Le Narrateur : Didier A.

 

13 septembre 2018

Le Mercantour

Le Grand Mercantour

Viens faire le Grand Tour du Mercantour ! Plusieurs fois j’entends ça…
Mais le Mercantour c’est où ? Il y a des loups là-bas non ? C’est de la montagne ? Même de la haute montagne ?
Allez, t’es bien, y a pas de problèmes !
Bon, va pour le Mercantour !!! Je ne regarde même pas par où ça passe ni le programme ! Quand je regarde, une quinzaine de jours avant de partir, je referme vite l’ordinateur et je deviens anxieux. Un des plus hauts cols d’Europe, des montées de vingt kilomètres, pour moi qui n’a jamais fait ça ! Les prévisions météo sont mauvaises, nous ne sommes pas vraiment bien affutés avec un début de saison calamiteux. Et puis j’ai beaucoup roulé pour rattraper le retard, trop même. Qu’importe c’est trop tard pour reculer. Puis les bons copains me disent « tu vas en chier, tu vas voir, c’est dur », tout ce qu’il faut pour rassurer quoi ! Première bonne surprise, nous aurons un temps superbe, de la chaleur, beaucoup de chaleur. Je monte en voiture jusqu’à l’hébergement…je devrais dire je grimpe…Nous aurons le temps de la déguster en vélo cette côte! Un kilomètre cinq entre 10 et 14%, une grosse cerise sur un petit gâteau ! J’ai l’impression d’être un pro ! On me range le vélo le soir et on me le sort le matin. C’est pas beau la vie ?! Nous sommes une petite cinquantaine à prendre la route, accompagné de joyeux drilles venus du sud. Ah oui, nous sommes déjà au sud…On va dire venus d’encore plus au sud alors, Aix, Marseille, Manosque. L’accent chante. Question accent, il y a même Roberto, un Canadien. Un bucheron venu tronçonner la montagne avec un 39/28, il se cassera les dents. Il y a des charentais, des alsaciens, des bourguignons, des gars de la Drôme,un gars de l’US Créteil, un de Sucy-en-Brie, Christine, puis Eric le Celte multisports, notre compagnon de chambrée. Beaucoup de femmes aussi qui ne seront pas en reste dans les cols. J’en oublie, mais nous avons déjà un beau panel…

Samedi soir
Premier « briefing », on annonce la couleur : 140 km et 3560 m de dénivelé, la journée la plus dure sur le papier. Je dis sur le papier, parce que sur les six jours on risque d’en avoir des coups de pompe, même sur des étapes moins difficiles! Dans l’ordre d’apparition sous nos roues : Le col d’Allos, le col des Champs et le col de la Cayolle auquel j’ajouterais, taquin, la fameuse montée à l’hébergement. Des cols dans lesquels le cannibale verra arriver la fin de son règne ; une page d’histoire de la grande boucle !

Dimanche 140 km +3560m Méolans-Revel > Méolans-Revel
Je suis dans mes petites cales…Comment aborder toutes ces montées ? Ben, il y a juste à suivre… Nous commençons par quelques toboggans dans la vallée, à l’ombre des arbres et, rapidement la montée au col d’Allos. La route s’avère agréable, le cadre verdoyant. On laisse les sapins à quelques encablures du sommet. Nous sommes à 2247 m. Descente sur Colmars-les-Alpes par un ruban posé à flanc de montagne. La pierre n’est pas dominante, la végétation rase adoucit le relief, la vue porte loin. Une belle descente nous attend…
Le col des Champs laisse supposer un paysage alpestre verdoyant…ben non. Sylvestre d’abord, le paysage change au fur et à mesure de l’ascension. Coup de cœur du jour, la forêt de Ratery et ce Col des Champs…Nous nous éparpillons sur la route sinueuse serpentant  dans la rocaille. L’impression de solitude accentuée par  la grisaille des roches, les casses de pierres comme un camp de travail pour bagnards. Position dominante, sans vallées, juste des sommets lointains où le regard se perd. Des plaques de neige sucrent la montagne. La descente confortable nous repose les jambes et la perspective du repas proche nous remplit d’aise. Restaurant à Val Pelens.
Nous descendons un peu, histoire de digérer avant la Cayolle qui s’annonce plutôt indigeste, mais nous ne le savons pas encore. Nous sommes dans les Alpes Maritimes. 20 kilomètres d’ascension un baptême du feu pour moi… et je ne vais pas être déçu… Quelques coups de cul à 10 %. La Cayolle...Roches grises, névés, murs de neige par endroits…L’impression de déranger ; je me sens tout petit, écrasé par les roches mais si près du ciel. Et le silence, la solitude, juste le halètement, la respiration et la cadence des pneus qui chuintent, le cliquetis mécanique du vélo…Je passe des rouleaux dans un bruit métallique qui tranche le silence, puis d’autres encore. J’ai peur de réveiller je ne sais quel monstre. Je m’attends à voir bouger la roche, elle m’observe : « qui es tu ? toi vermisseau qui ose troubler ma quiétude ? »Je suis seul…une marmotte traverse la route déserte…
Enfin je bascule et quitte ces sommets pour plonger dans les miraculeuses Gorges du Bachelard…une route de montagne magnifique avec ses petits parapets. De moins en moins de roches, les sapins se font moins rares, puis nous baignons dans la verdure, engoncés en fond de vallée. Mon coup de cœur du jour ces Gorges du Bachelard !
Dernier soubresaut, la dure pente qui nous mène au gîte…
La camionnette d’assistance a éclaté un pneu et nous ne l’avons même pas remarqué. Tour de passe- passe de l’organisation parfaite.

Lundi 86 km +2150 m  Méolans-Revel>Valberg
On prend les mêmes et on recommence, mais à l’envers. Petite journée, oui mais…La Cayolle encore ! Direction Valberg. L’occasion de profiter des Gorges du Bachelard à nouveau, de remarquer quelques cascades, de monter la descente de la veille, histoire de bien s’en imprégner. La Cayolle parait plus facile de ce côté-là…Nous profitons vraiment du paysage. Saint- Martin-d’Entraune…alors que je suis à la recherche du restaurant, un groupe de motards allemands attablés en terrasse d’un café me fait signe. Je leur réponds courtoisement et continue ma route jusqu’à un restaurant (fermé) en contrebas. Finalement un gars me reprend en bas, nous concluons que le restaurant doit être au dessus et nous remontons jusqu’au groupe de motards pour découvrir la salle à manger en fond de cour du café. Repas copieux, la chaleur s’installe…
Nous descendons jusqu’à Guillaumes (798m) pour remonter sur Valberg (1673m). Gros repas plus chaleur, la montée pèse sur les organismes. La fatigue se manifeste, la selle m’échauffe, je dois faire un tour à la pharmacie, heureusement ouverte…

Mardi 90 km +2340 m Valberg>Col du Turini
La journée s’annonce bien nous commençons par un col mais en descente (Saint-Anne), puis nous remontons sur le col de la Couillole (1678m). Les marmottes sont de sortie, surprise de nous voir, mais cabotines, elles se laissent photographier. Nous plongeons sur Saint-Sauveur-sur-Thinée. Le mariage si particulier des Alpes avec la Provence nous offre un paysage sublime. Quand on descend, il faut remonter…direction le col Saint-Martin-La Colmiane.
Nous arrivons en avance le restaurant n’est pas ouvert. En attente, nous essayons de nous protéger du soleil, faisons quelques poses sous la pancarte du col…
Après le repas nous dégringolons sur Saint-Martin-de-Vésubie. Magnifique descente sous la chaleur. A peine le temps de digérer, nous empruntons une route serpentant dans la roche couverte d’une végétation clairsemée. Pour finir, dans les sapins, nous avons 8 % avant de déboucher sur le passage dégagé du mythique Col de Turini (1607 m).
En poussant la porte de l’hôtel nous sommes plongé dans la légende du Monte-Carlo…La salle est un véritable musée, photos, dédicaces, plaques ; nous avons de la lecture…
Difficile d’imaginer cette grande place vide et calme, couverte de spectateurs ne laissant pas un bout de roche apparaitre, tellement ils sont serrés. Des flashes crépitant perçant la nuit d’une lueur blanchâtre  créant un jour aveuglant par intermittence.
Farniente en terrasse avant le diner, le temps s’y prête bien. Et toujours cette chaleur…
C’est le coup de cœur de cette journée.

Mercredi 128 km +2300m Col de Turini >Terme Di Vialderi
Nous sommes prévenus par un panneau…Gravillons dans la descente…Nous sommes prudent dans les lacets…Un beau toboggan de 20 km pour rejoindre la magnifique Vallée de la Roya.  A Sospel petite remontée pour passer le Col du Pérus et le Col de Brouis ; les routes sont belles et verdoyantes. Je suis surpris de voir un panneau indiquant Menton à 20 km de Sospel. Nous sommes tout près de la mer…Glissade jusqu’à Breil-sur-Roya. La chaleur est bien présente. Un de nous propose une digression. Un village, au-dessus de nous, semble plutôt pittoresque. C’est Saorge, village médiéval qui ne manquera pas de nous offrir une terrasse ombragée pour siroter un peu. Une route monte, passe sous un tunnel et débouche sur le village, accroché à flanc de montagne; très beau certes, mais de terrasse de café, nenni. Nullement déçu, car le site vaut le détour, nous redescendons pour filer à Tende, lieu de restauration.
Dans une surprenante ferme auberge, chez Anne-Marie Riberi, nous pouvons enfin nous désaltérer. Il y a là, outre les animaux, de vieilles machines à vapeur, une calèche qui faisait le trajet Nice-Val Roya- Cunéo, des tombereaux et toutes sortes d’outils d’autrefois. Les jambons pendent des poutres, les cochons, couverts de mouches, s’étiolent. Deux énormes Saint-Bernard nous tiennent compagnie. Le cadre est rustique, nous mangeons parmi les tonneaux et nous mangeons bien…Coup de cœur pour cette étape.
Nous repartons pour monter au Col de Tende où nous avons rendez-vous pour passer le tunnel reliant la France à l’Italie. Regroupement général à l’entrée du tunnel ; nous attendons la Guardia qui nous escortera. Un passage toutes les 20 minutes, donc pas question de lambiner. Nous attendons sous le soleil, il fait 35° et pas d’ombre pour nous abriter. Nous avons le tunnel pour nous seuls. Véhicules pour nous ouvrir la route, camionnettes de notre organisation pour la fermer. Expérience inoubliable que de rouler dans la pénombre, nous ne voyons pas vraiment où nous posons nos roues, la fraicheur du tunnel fait du bien. Un point lumineux au loin, la sortie du tunnel grandit, au bout de 3 km nous débouchons en Italie. Deuxième coup de cœur de la journée.
Il nous reste 45 km à parcourir. A Roccavione nous commençons à gravir l’ultime pente nous menant à Terme di Valdieri.
Le Royal Hôtel vient de rouvrir, nous sommes pratiquement les premiers visiteurs de l’année…
Au pied de l’imposant hôtel coure un tumultueux torrent. Connues depuis 1552, les eaux de Valdieri sont bénéfiques pour la santé. Construits entre1755 et 1770, sur les deux rives du torrent, les bâtiments brûlent en 1794. Le 10 juillet 1857, par la volonté du Roi Vittorio Emanuele II, la première  pierre de l’établissement est posée.
Cet Hôtel est magnifique et d’un luxe discret…Nous profitons de la piscine dont l’eau soufrée nous délasse. Sa température ? 34°C !
Malgré l’altitude (1368), la chaleur nous impose de dormir la fenêtre ouverte ; le déferlement du torrent nous berce…Troisième coup de cœur de la journée.

Jeudi 85 km +2200m Terme di Valdieri>Isola Village
En tant que premier clients de l’année la directrice tient absolument à nous prendre en photos devant l’établissement, ça va lui porter chance ! Séance photo très sympathique…
Joli descente de 14 km en hors d’œuvre. La route tape vraiment, impression que mon vélo va exploser…finalement c’est mon bidon qui explose, éjecté par les rebonds de la route. Regroupement au pied de la montée de la Madone del Colletto  sur une petite place. On comprend vite que la Madonne ne se laisse pas faire, la première partie cause titille nos jambes…10% pour commencer. Nous traversons la forêt. Une halte devant la chapelle au sommet pour reprendre un peu de force avant la Lombarde.
Puis une nouvelle descente. Magnifique descente en lacet…
Mon vélo vibre de partout, merveilleuse transmission du carbone…nous cherchons, mais n’en trouvons pas la cause. Je ne saurais que plus tard, cela vient de la roue libre. En attendant mon plaisir est un peu gâché dans les descentes…Journée maudite, après le bidon, mon vélo râle et vibre.
Nous sommes dans le Piemont. Nous montons doucement vers la Lombarde. Nous apercevons le sanctuaire de Sant’ Anna di Vinadio, le plus élevé d’Europe. 
Près de Vinadio nous croisons, sur un parking, l’équipe Sky au travail…Froome est là ainsi que Kwiatkowski…Pour le reste de l’équipe je ne sais pas ; ils sont en train de satisfaire un besoin naturel.
Le mythique Col de la Lombarde…21 km d’ascension à partir de Pratolungo. Magnifique col alpestre, paysage de douceur et de tranquillité, quelques lacs, des pâturages, des plaques de neige, des passages à plus de 9 %, mais aucun ennuis tellement on est bien dans ce paysage. Puis nous plongeons, par des routes larges, sur Isola 2000, station déserte en cette période, village fantôme.
Arrivée dans le très beau village d’Isola ! Deux rivières dévalent, se rejoignent. La route pour y arriver suit les plis d’une roche rosée le long de la Guerche, le canal de l’Abime témoin de l’acharnement du travail de l’homme complète cet impressionnant paysage. Peu d’habitants, peu de commerces, l’église peinte impose sa présence et force le regard. Une petite salle aménagée d’un écran absorbe une grande partie de notre effectif ; un match de coupe du monde de football opposant la France à je ne sais quelle équipe est retransmis en direct…
L’équipe Fortunéo traverse Isola…Barguil doit en être…
Mon coup de cœur du jour va à cette descente et au village d’Isola !

Vendredi 90 km +2300m Isola village>Méolans-Revel
Retour au bercail ! Nous allons remonter la Tinée jusqu’à la Bonette. Quand je dis remonter, cela signifie que nous avons, hors une petite descente de 4 km , une cinquantaine de kilomètres à monter. La chaleur est là de bonne heure. Déjà à Saint-Dalmas-le-Selvage nous sommes bien content de trouver de l’eau à la fontaine. Nos organisateurs sont toujours présents et nous aurons fait le plein bien souvent aux fontaines bienfaitrices qu’ils ne manquent jamais de nous signaler.
D’abord dans la forêt, le parcours est fort agréable. Au fur et à mesure que nous élevons les arbres disparaissent. Nous sommes doublés par des motos vrombissantes, nous croisons une procession de Porsche anciennes, des motos anciennes de toutes sortes, il y a même une cyclosportive. Je trouve cette route fort bruyante et encombrée finalement. Pas étonnant, tous se donnent rendez-vous à la cime de la Bonette, la route goudronnée la plus haute d’Europe !
Et ça monte, ça monte…Nous passons à travers une caserne en ruine. Je fais une halte au camion…
La pente, plutôt douce, oscille entre 6 et 7% ; un peu plus en milieu de montée (9%)…mais c’est long. Surtout que le ruban d’asphalte semble juste posé sur la montagne, on le voit de loin qui se déroule. Vers la fin la cime semble proche, mais, si on l’a sous les yeux, elle reste loin des pédales. La neige strie le massif. On passe devant les névés, des murs de neige par endroit; sensation que quelqu’un a laissé la porte du frigo ouverte. Enfin nous atteignons le col à 2715 m. Curieuse impression, les monts sont noirs, comme des terrils. Au dessus de nous, rien que le ciel. On ne peut plus aller plus haut, sauf pour quelques-uns qui font du rab et montent à la cime. Il faut se dresser sur les pédales pour franchir le dernier tronçon à fort pourcentage. Là-haut, il n’y a rien…un parking de motos et une stèle confirmant que c’est la plus haute route d’Europe. Coup de cœur la Bonette ? oui mais sans la circulation; cette dernière peut rendre la montée un peu stressante.
A partir de maintenant nous allons continuellement descendre sur l’Ubaye. Descente ventée…Halte à mi-pente pour se restaurer à la halte 2000 (2000 mètres d’altitude). Il fait chaud, je mange trop.
Très belle descente jusqu’à Jausiers où je m’arrête pour attendre mes camarades. La chaleur m’accable, écrasante, il fait 38°C. Je suis mal, même très mal…Un gros coup de pompe dû à la chaleur. Je prends les roues tant bien que mal, nous avons un vent défavorable. Je me refais une santé dans les dix derniers kilomètres. Heureusement car il nous reste la côte vacharde pour remonter au gîte.

Fin du séjour !
Le Mercantour ? A faire absolument et plutôt deux fois qu’une pour en profiter pleinement la deuxième fois. Belle organisation d’une équipe sympathique. On y apprend la modestie et l’humilité, faire les gros bras se paie cash. Quand on passe le Mercantour, on passe partout.

Le Narrateur : Didier A.

5 septembre 2018

Randonnée de Croissy-sur-Seine (2/09/18)

Saint Fiacre et la chipolata.

C’est avec une profonde tristesse que nous vous faisons part de la disparition des congés d’été 2018…
Ce 2 septembre nous enterrons donc ces derniers jours de vacances à Croissy sur Seine à grand coup de chipolatas et de merguez, tradition de rentrée, sous les auspices de Saint-Fiacre saint patron des jardiniers et fondateur d’un monastère en Brie. En sa compagnie nous passons des routes de Brie à celles des Yvelines…
Nous sommes cinq dévots du CSM13 à suivre un cortège très nombreux sous un soleil bien présent malgré la fraicheur matinale. Cinq…mais un invité de Guillaume C se joint à nous, solide et solidaire aveyronnais de notre jeune barbu aux cuisses gonflées de sève. Plus longiligne, il n’est pas moins efficace et grimpe comme une chèvre sur les monts aveyronnais.
On tergiverse un peu pour pêcher notre invité et nous le trouvons finalement dans le frigorifique Bois de Boulogne.
Prémices de promesses, il nous faut gravir le Mont Valérien pour parvenir au départ. Juste une mise en bouche…
Parti de Croissy, nous montons sur Saint-Germain-en Laye, puis nous montons sur Mareil-Marly, puis nous montons sur Feucherolles…bref nous montons tout le temps…
Une succession de montées, de descentes. Nous sommes aux anges quand nous touchons un peu de plat. A ce jeu-là, nos deux jeunes pressés s’évadent bien vite pour boucler le petit parcours et rentrer plus tôt. Alain A et moi nous retrouvons seuls, derrière François B et Charles M font cause commune pour suivre.
Sans malices, Alain et moi, suivons un couple de cycliste mixte qui papote. Nous les doublons pour rouler un peu devant, et nous nous faisons tancer vertement en les passant. Il est question d’avoir profité de leurs roues, d’avoir tardé à passer etc…Alain se demande si c’est de l’humour, de la taquinerie ou une véritable engueulade. Nous ne le saurons jamais, car, sans doute essoufflés par l’invective, ils ne suivent pas.
Alain voit arriver le contrôle avec une joie non dissimulée ; voilà près d’une quinzaine de kilomètres qu’il demandait inquiet où nous allions enfin croquer nos madeleines. Eh bien voilà ! c’est à Hargeville !
Magnanimes, nous attendons François et Charles que nous voyons finalement émerger de la côte. Le discret Charles ne dit rien, mais on voit à son visage rougit par l’effort qu’il peine un peu.
Nous repartons pour descendre sur Thoiry puis rentrer sur les routes empruntées par le dernier Tour de France. Nous arrivons, Alain et moi, les premiers pour nous jeter sur une chipo prisonnière de deux tranches de pain, arrosée, bien sûr, d’une bière bien fraiche.
Ce fut un très beau parcours, un tantinet exigeant ; la preuve ? Nous avons 118.7 km exactement et plus de 1000 m de dénivelé à la Porte Maillot… Le Narrateur : Didier A.

28 mai 2018

Randonnée des Toques Blanches (27/05/18)

Joue en scène et marne.

Attablés, nous découvrons des doublettes…la paire Mickaël J-Frédéric M, la paire Guillaume C-Patrick LC, la paire Alain A-Didier A. La paire y a pas mieux. On nous signale avoir vu Didier R, mais nous ne le voyons pas.
Un cuisinier manque à l’appel, Jean-Christophe D forfait, il n’est pas dans son assiette. Il s’est profondément entaillé la main avec cette dernière. Repos forcé !
Alain A et moi décidons de partir plus tôt pour profiter du grand parcours. Enfin, avec un peu de retard. Alain attend patiemment la fin de la discussion commencée avec le président des toques blanches. Il se trouve que Guy Legay (le président) m’a eu pendant deux ans sous ses ordres ! Nous l’appelions Le Grand… en effet, après avoir été chef au Doyen, il fut Chef du Ritz. Il me disait avoir vu passer, entre ses mains, pas moins de 19 futurs MOF !!!! Un auvergnat passionné de vélo, proche de Geminiani et de Poulidor. Bien sûr, il a regardé la télé, c’est un peu la fête.
Bref, nous nous élançons -c’est le mot approprié- vers le premier contrôle à… Courte Soupe ! Il faut avouer, pour des cuisiniers, ça a de la gueule !!! L’ont t’ils fait exprès ?
Nous voilà dans la Seine-et-Marne, dans cette Brie aux routes râpeuses, avec un vent nous sifflant aux oreilles, avec ses faux-plats casse-pattes, ses bosses vicieuses qui montent mais pas vraiment, juste ce qu’il faut entre côte et faux-plat prononcés, du tape-guidon digne, quelques fois, de paris-Roubaix. Bref, le truc usant à souhaits laissant peu de répit en fin de compte.
Alain me fait part de commentaires me laissant déduire qu’il n’est pas à la fête. « On se croirait sur une gentleman » ou bien « c’est Paris-Roubaix » ou encore « ça tape trop ».
Il faut dire qu’Alain souffre encore de son pouce ! Un rallye de cuisiniers ? Il en faut plus pour décourager un dur à cuire comme lui !
Avant Saint-Siméon, plantage ! Dans une zone en travaux, confusion dans les traces de peinture et les tranchées poussiéreuses…un petit demi-tour pour découvrir, à l’ombre d’un ilot directionnel, un énorme placard de peinture bleue, un TB sans équivoque. Du bleu pour des toques blanches ? Mais le fléchage était correct dans l’ensemble.
Nous continuons de nous faire saper jusqu’au Moulin de Gastin ; contrôle niché au creux d’un chemin de pierre quasi invisible de la route.
Il nous reste 35 kilomètres… L’acide lactique pointe le bout de son nez; le soleil et la chaleur font leur office sur ces routes de costauds.
Après quasiment 120 km nous arrivons pour découvrir Mickaël J-Frédéric, la paire qui est aux cieux, attablée, bien plus à l’aise à table que sur le vélo.
Puis c’est un conciliabule sur les exploits de vous-savez-qui (le Harry Potter du vélo) dans le tour d’Italie quand la paire Patrick-Guillaume nous rejoint… Ils ont roulé à 31 de moyenne précisent t’ils. Diantre !!! Sur 90 kilomètres c’est pas mal !
Il y a de la joie, nous sommes heureux de nous retrouver. Temps estival et rallye bien organisé !!! Le Narrateur : Didier A.

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