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CSM13
4 juin 2014

Récit condensé des 3 dernières sorties

Epanchement de… si nos vies…

Ça me démange…trois sorties la semaine dernière et j’ai encore dans la tête tous les évènements survenus, alors il faut que je m’épanche.
Tout d’abord la sortie de club du jeudi durant laquelle je découvre une fort agréable piste cyclable et des routes que je ne connaissais pas. On ne se moque pas ! Puis une crevaison de Jean-Christophe dans un coin superbe. On devise joyeusement et l’heure est à la détente. Alain en capitaine de route imperturbable nous mène avec autorité. Je le vois même sprinter avec Patrick dans le dernier « coup de cul ». Respect !
Puis c’est la Savinienne. 200 km dans des conditions idylliques. Vent favorable pour les 100 premiers kilomètres, ça roule ! puis c’est la crevaison…la sournoise…celle qui commence à se faire sentir, sans vraiment dire que ça en est une. Natif de Nantes comme lui, je n’hésite pas invoquer Cambronne et à emprunter « son mot ». Je fais des progrès dans le changement de chambre grâce à une pratique assidue. Oui ! Je suis maudit. J’inspecte, je change, je monte, je gonfle et je répare et je repars. Tout ça en ayant en tête les conseils de Didier et d’Henri. Très belle moyenne quand même pour arriver au sandwich.
J’emprunte la pompe à pied de l’ex-président du club de Savigny pour faire la pression en buvant, sans pression, ma bière bouteille, elle.
Puis c’est l’arrivée de Gil ! Nous sommes donc deux sur ce rallye ! Je suis parti à l’heure du rendez-vous le matin pensant que personne ne viendrait. J’abandonne lâchement Gil. Je pensais vraiment qu’il reviendrait sur moi.
Puis l’insidieuse revient. Je monte, pour la deuxième fois en peu de temps, la côte de Limours bien dégonflé. Je laisse tomber Cambronne et j’invoque les femmes de mœurs légères du quai de la fosse. RE Je suis maudit. J’inspecte, je change, je monte, je gonfle et je répare et je repars. Tout ça en ayant en tête les conseils de Didier et d’Henri. Je prends mon temps, je passe tout à la loupe. Je ne voulais pas, traumatisé comme je l’avais été, renouveler l’expérience de Plaisir la mal nommée. Cette Savinienne ? Un délice ! Quel parcours !
Alors, me dis-je, pourquoi pas un décrassage le dimanche ? Sortie pèpère entre-nous. Oui mais ! Si nous partons sous le soleil, ce dernier va vite se planquer, la vache ; et puis c’est vent NNE. Bonne surprise Henri me tend le bidon que j’ai oublié au petit Clamart lors d’une sortie ! Propre et plein ! C’est pas beau la vie ?
Nous partons à 6 dont 4 beaux rouleurs avec Michel Pi qui nous rejoint plus tard (7 au total). Ouh la la ! me dis-je, sortie pèpère ? Alain en capitaine de route avait une idée derrière la tête. Direction Vallée de Chevreuse où l’on s’aperçoit vite que l’on est sur l’arrivée de Bordeaux-Paris. Je commence à avoir des frissons, pas par le froid ! Juste une sorte d’admiration d’adolescent qui voit un peu de rêve passer.
On voit des gars qui ont 580 bornes dans les pattes qui montent les dernières bosses. Des seuls, des à deux, des avec motards, des avec encore l’éclairage, des qui ont le sourire, des qui sont éteints, des qui sont concentrés ou endormis…et puis, et puis il y a Sylvain Où est -il ? Michel nous informe qu’il est déjà arrivé ! Non ! Dommage ça aurait été super sympa de rentrer avec lui. Frustrant non ? Il a bouffé le bitume. Même quand on ne roule pas avec lui il nous largue. Ça c’est le comble !
Nous continuons donc notre sortie…ça monte, ça descend, les Vaux de Cernay; ça donne le mal de mer et ça fait mal aux pattes. Je ne vois que la roue arrière des costaux et Henri fait le yoyo.
Et subitement ça tourne mal. On attend Henri…un retour sur la route et puis l’alerte. Il a fait un malaise. On voit tout de suite, après quelques tests qu’Henri ne pourra pas rentrer. Jean-Pierre prend les opérations en mains pour le rapatrier au Petit Clamart avec la suite que l’on connait. Alain A grelotte un peu avec sa tenue d’été. Il ne fait pas chaud et nous sommes inquiets.
Nous rentrons à 4 au Petit Clamart et je ne vois toujours, dans les bosses, que ces trois satanées roues arrière. 120 km à l’arrivée, une modeste sortie de décrassage quoi ! Grace à Alain et ses boucles perverses.
Week-end de contraste entre soleil chaleur, ciel blanc et soleil voilé, frissons de voir l’arrivée de Bordeaux-Paris , frissons de voir Henri assis au bord de la route et l’immense joie de revenir au vélo avec le CSM 13. Le vélo c’est la découverte de soi et des autres… Le Narrateur : Didier A.

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