200 km : La Ronde des Châteaux ou 200 de Frépillon (3/05/14)

5 participants : Didier A., Patrice B. (150 km), François B., Christelle C., Etienne Z..

Distance : 200 km.

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A heure dite, c’est le départ de trois compères Didier A, François B et Christelle C sous un soleil radieux…sauf que, avec un vent NNE, il fait plutôt froid ! Trois couches de maillots suffisent à peine…ce vent latéral nous contrariera jusqu’à la fin.
Clin d’œil à Van Gogh en passant par Auvers sur Oise. Puis on se retrouve très vite dans les bosses, les descentes et les faux plats. Rien d’annoncé, mais on est parti pour 2000 m de dénivelé…je suis gelé et il faudra attendre jusqu’à midi pour être réchauffé.
Le parcours est de toute beauté. Ca n’est pas une ronde mais une farandole de châteaux avec des paysages à faire pleurer n’importe quel impressionniste. Je ne regrette pas de m’être levé tôt.
Les routes sont un peu défoncées avec quelques fois du gravillon dans les virages. Entre l’état des routes et le vent latéral les descentes sont à négocier avec une certaine prudence.
Nous passons, ça n’est pas coutume, par un village appelé Us avant le ravitaillement au château de Villarceaux. Une impression de luxe pour ce ravitaillement…le golf est proche.
Bien sûr diront les mauvaises langues, je rate une flèche…même pas ratée d’ailleurs…je la trouve suspecte (un angle droit). Cela me vaudra une bosse de plus !
Nous faisons une partie de cache-cache…je suis derrière, je suis devant. On te croyait devant…jusqu’à ce que François et Christelle coupent pour éviter une bosse. Là je suis fixé, je serai seul jusqu’au déjeuner. On se retrouve finalement au ravitaillement; François et Christelle avec leur sandwich et moi avec un plateau repas très sympa. L’organisation sans faille de ce rallye est à signaler. Fléchage très correct, ravitos généreux et parcours génial sur des routes qui se prête bien au vélo.
A peine mon poulet fini un nouveau maillot CSM 13 arrive…C’est Etienne. Il est parti une bonne demi-heure plus tard. Il a roulé comme un avion avec un petit groupe. Il a crevé aussi. Il avale son sandwich et nous repartons tous les deux.
Nous rejoignons François et Christelle pour finalement partir à deux devant. Avec la répétition des côtes et l’insistance du vent nous commençons à accuser le coup en fin de parcours. -Sans moi- me dit Etienne sur une bosse…la fatigue se fait sentir. Je n’en mène pas large non plus et cette locomotive d’Etienne tire dur. La prochaine fois Etienne suggère de mettre des boules Quies tellement le vent nous souffle dans les oreilles.
Frépillon se profile après Valmondois où l’on salut Honoré Daumier comme il se doit. Nous en avions hâte ; pas de saluer Daumier mais de rentrer. J’ai étrenné mon cuissard court…le soleil m’a brûlé les cuisses et les mollets. Je n’ai rien senti avec le vent ; mais dans la voiture ça a commencé à me chauffer !
En bref : parcours exigeant, organisation au top et parcours de toute beauté. J’aime le Vexin dommage que ça soit loin… Le Narrateur : Didier A.