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CSM13
13 mai 2012

Les sorties du 13/05/12

Rallye des Toques Blanches :
1 participant
: Jean-Fraçois R; et un invité : Grégoire R.

Distance : 95 km pour un dénivelé de 425 mètres.
Météo : 6° - 15°C avec un beau ciel bleu
Indice de la Sortie : 95 Km et 1 point.

Parcours classique avec une collation peu diététique à l'arrivée ; salade piémontaise, merguez frites et crêpes. Le Narrateur : Jean-François R.


Le Tour de l'Essonne :
10 participant
s : Gérard A., Alain A., Jacky B., Gil G., Henri H., Alain K., Charles M., Claude N., Jean-François N., Just de V.

Distance : 165 km pour un dénivelé de 1 210 mètres.
Météo : 8° - 15°C avec un ciel tout bleu.
Indice de la Sortie : 1 650 km et 10 points.

Vent du nord pour ce premier jour des saints de glace, qui fait chuter la température à 8°C au départ de Lonjumeau. Ceux qui ont des gants courts et des tenues légères le regrettent déjà. Soleil sans nuage toute la journée (le vent a chassé tous les nuages) et il fait environ 15°C à l’arrivée.
Départ groupé de Lonjumeau vers 7h+. Passage à Ballainvilliers, derrière des cyclos de Ballainvilliers, mais pas de Didier R en vue, que ce soit en maillot bleu ou en maillot jaune et orange. Quelques petites côtes jusqu’au premier contrôle (Mennecy, Beauvais), mais rien de très sérieux. Premier contrôle de Moigny-sur-Ecole, juste avant la côte de Boutervilliers. Côte de Boutigny, côte de Saclas (dur..dur..).
Second contrôle et restauration à Saint-Hilaire, sur l’herbe. Côte de Boutervilliers, diverses côtes secondaires, côte de Mulleron et finale avec la côte de l’Escargot. Les 2 premiers CSM13istes arrivent à 14h07, suivis de 3 arrivants à 14h17, suivis de 3 autres à 14h27, suivis d’un arrivant à 14h35. Dénivelé global de 1210 mètres (relevé GPS). Alain gagne un lot personnel (taille L, donc probablement un tee-shirt). Une coupe récompense les efforts des 10 participants du CSM13. Le Narrateur : Gil G.

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Mais où est passé le 10ème CSM13iste ? (ou le récit d’un cyclo « égaré » au Tour de l’Essonne)
Dimanche, j’ai présumé de mes forces ou, plus exactement, de celles de mon dos. En effet, depuis le 23 avril, au lendemain du rallye de la STAARP, où je tenais la forme, ce dernier me fait des misères et me gratifie de douleurs parfois aiguës, parfois lancinantes. Après un traitement aux anti-inflammatoires, du repos et un « break » vélo conseillé par mon toubib et mon kiné, j’avais programmé de remonter sur la bécane ce week-end.
Je décide donc de m’inscrire au Tour de l’Essonne, belle épreuve m’a-t-on souvent rapporté et que je ne connais pas. Me trouvant par ailleurs en manque de kms en prévision de notre future pentecôte dans l’Aubrac et la météo s’annonçant ensoleillée, je trouve l’idée séduisante. Et c’est motivé que j’emprunte, dès potron-minet, l’autoroute pour Lonjumeau. Soucieux toutefois de l’état de mon dos, je choisis de prendre mon vélo « Alain Michel », sur mesure et en acier, plus « confortable » que mon récent « Bianchi » en alu/carbone. J’ai dans l’idée de faire le parcours, sans forcer, en 8h00, prévoyant une arrivée vers 15h30 au plus tard pour un départ que j’estimais à 7h30 au maximum.
C’est finalement à 7h10 que nous enfourchons nos montures rutilantes. Dès le départ, le rythme est assez tonique pour une distance respectable de 165 kms. La température frisquette doit probablement pousser les organismes à se réchauffer très vite. Je sens que je suis obligé de pousser sur les pédales et donc… de tirer sur mon dos. Je m’accroche mais dès le 10ème km, le train bleu, qui imprime, avec d’autres maillots, le rythme en tête du peloton, me lâche inexorablement. Moi qui avais l’intention de rouler de concert avec le club jusqu’au premier ravito…ça commençait bien !
Passée ma déception, je décide donc de rouler avec d’autres groupes (dont une bonne partie du club de Ballainvilliers venu en force). Je boucle la première heure à 24 km/h de moyenne, non sans une légère inquiétude pour le dos qui manifeste son mécontentement, mais satisfait quand même de ce bon début. Las, ce ne fut qu’un feu de paille. A l’entame de la seconde heure, je me rends compte que les groupes que j’accompagne me distancent à leur tour, petit à petit, les uns après les autres. J’ai beau m’accrocher, je ne parviens pas à les suivre et dès que j’appuie trop sur les pédales, mon dos me rappelle à l’ordre. Si bien qu’au bout d’1h30 d’efforts, la douleur s’installe de façon permanente, supportable encore certes mais…qu’en sera-t-il dans 50 kms ? et dans 100 ?
A Chevannes je décide donc de m’arrêter et de réfléchir un instant. L’option sagesse commence à effleurer mon esprit. Est-il bien raisonnable de continuer ainsi et de prendre le risque d’un pépin lombaire ? (la hantise d’une rechute de ma hernie discale ne me quitte plus depuis ce funeste jour d’avril 2010)
D’autant que je me gèle (le soleil est trompeur et le cuissard court et les gants d’été sont largement insuffisants en cette très froide matinée) et que je comprends très vite que tout le monde est devant et que je ferme la marche. Mon compteur affiche 35 kms. Je fais vite le calcul qu’il me reste donc 130 kms à faire et je dois humblement avouer que la perspective de rouler seul pendant 6h30 (voire davantage, quand on n’est pas en groupe on roule moins vite) entame quelque peu ma belle motivation matinale !
Je décide donc de déplier ma carte (que j’avais, à tout hasard, pris la précaution d’emporter avec moi compte-tenu de ma condition physique incertaine) et d’étudier, la mort dans l’âme (l’orgueil en prend un coup) l’hypothèse de couper court à cette randonnée.
C’est finalement la décision que je prends. Il est 9h quand je reprends le vélo direction Ballancourt puis St-Vrain, Marolles-en-Hurepoix, etc….
L’idée est de rejoindre Fontenay-sous-Briis et de finir les 20 derniers kms du parcours de la randonnée. Sur la carte j’évalue à environ 30 kms la « coupure » ce qui devrait me faire au total un petit 85 kms pour « limiter la casse »
Mais sur le terrain les choses en vont tout autrement et j’éprouve parfois quelques difficultés à retrouver mon chemin. Un peu las, je décide de rallier finalement Brétigny-sur-Orge et d’y faire une courte pause-café réconfortante et « nostalgique ». En effet c’est dans cette ville que j’ai effectué mes débuts professionnels, comme responsable du service enfance de la mairie et directeur du centre de loisirs municipal pendant deux ans…il y a 34 ans !!
Après cette brève halte, je décide de me simplifier la vie et de rentrer au plus vite. Je rejoins donc Longpont, Villiers-sur-Orge, Ballainvilliers et enfin Lonjumeau où j’arrive à 11h10 avec un compteur qui affiche finalement un petit 75 kms. Je rejoins directement ma voiture et à 11h30 je reprends l’autoroute en direction de Créteil, un peu penaud mais rassuré d’avoir préservé l’essentiel. Il ne manquerait plus que ça que Silvia, de retour de son escalade des Calanques de Cassis, me retrouve cassé en deux ! Non mais !
Dimanche prochain : les nouvelles aventures de « Gégé au Grand Bi » ! A bientôt à la réunion du 21. Amitiés. Le Narrateur : Gérard A.


Rallye de Montrouge :
3 participant
s : Jean-Christophe D. (70 km), Michaël J. (70 km), Patrick R. (100 km) et un invité : Olivier.

Distance : suivant les parcours.
Météo : 8° - 15°C avec un ciel tout bleu.
Indice de la Sortie : 240 km et 3 points.


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