200 km : Boulogne-Chateauneuf-Boulogne (28/03/09)
4 participants : Sylvain H. (220 km), Eric L. (220 km), Charles M. (110 km), Frédérique V. (110 km)
Malgré un rendez-vous fixé à 6h45, aucun maillot bleu en vue à cette
heure-là dans les locaux du CCBB pour affronter le premier 200 km.
Cinq minutes plus tard, arrivée de Charles, qui s'inscrit sur le 110.
Nous attendons désespérément jusqu'à 7h00 l'arrivée d'un troisième
larron, mais devons nous résigner à partir à deux.
Commence alors un parcours sous une très légère bruine avec un vent...
devinez... "CONTRAIRE", qui me fait sérieusement envisager de faire
demi-tour au niveau des étangs de Hollande.
En haut d'une côte, nous sommes rejoints par Sylvain qui, comme
d'habitude, à l'air au mieux de sa forme, suivi de près par Frédérique.
En profitant de pelotons, nous poussons jusqu'au premier contrôle.
Là, Sylvain me convainc de le suivre sur le 200 tandis que Frédérique
et Charles rebroussent chemin.
La traversée du reste de la forêt de Rambouillet se fait sans encombre
et nous donne l'occasion de papoter jusqu'à ce que nous abordions la
vraie difficulté du parcours : un faux-plat interrrrrrminable avec un
vent de face. Nous résistons en nous accrochant dans un peloton, mais
cela m'impose de flirter avec la zone rouge à tel point qu'à la
première montée un peu plus forte, je perds une dizaine de mètres et
je me reprends le vent pleine poire. Un gros effort plus tard, je
raccroche, pour me décrocher encore plus facilement dès la bosse
suivante si bien qu'à la troisième fois, il m'est impossible de suivre
et je vois les silhouettes alertes disparaître au loin.
Un moment de grande solitude : la faim qui commence à gagner, le
compteur qui plafonne à 16 km/h et les alouettes qui ne se fatiguent
pas de m'énerver.
A une vingtaine de kilomètres de Chateuneuf, je me demande si j'irai
jusqu'au bout : 20 km à 15 de moyenne, ça fait quand même plus d'une
heure de ce régime... ... mais en parlant de régime, si je n'y vais
pas, pas de ravito !
Le choix est difficile, mais je préfère me passer de repas et couper
la fin de la boucle. Adieu pâtes, taboulé et compote Materne. A moi
Tremblay les villages et les flèches rouges vers Boulogne !
Le retour s'annonce plus simple puisqu'en plus d'un faux plat enfin
orienté dans le bon sens, je bénéficie d'un vent arrière à décorner
les boeufs.
Sur les 15 km suivants, seuls quelques coups de pédales suffisent à
maintenir un bon 35 km/h.
Au niveau de St Léger en Yvelines, des promeneurs facétieux ont
déplacé les flèches de retour ce qui me fait visiter le centre du
village, et sa côte de sortie.
Après un grooooos ravitaillement pris aux étangs de Hollande, je
reprends la route pour Paris.
Averse de grêle sur les Vaux de Cernay.
A Jouy, j'opte pour une dernière variante du parcours pour rentrer au
plus court sur Paris, par Bievres (après coup, je ne suis plus si sûr
que ce soit plus court).
Enfin, j'arrive à la maison où m'attend un bon bain chaud
Le Narrateur : Eric L.