Cyclosportive "La Marmotte" (9/07/05)
C'est fait : j'ai réalisé mon objectif de la saison, terminer la Marmotte !
Cette année l'épreuve était un peu moins difficile. La route des tunnels en
descente du col de la Croix de Fer étant fermée pour travaux, le parcours a
été modifié pour passer par le Glandon, ce qui fait 150 m de dénivelé en
moins. Mais les conditions climatiques n'étaient pas idéales.
La veille de l’épreuve, j’ai appris qu’il fallait passer à Bourg d’Oisans
avant 18h15 pour être classé. J’ai eu une nuit agitée, calculant par
rétro-planning les heures de passages aux points marquants du parcours.
Le matin, je m’habille chaudement (coupe-vent + imperméable,
couvre-chaussures, gants d’hivers) pour descendre à vélo de l’Alpe d’Huez à
Bourg d’Oisans. Je n’ai pas regretté de transporter ces vêtements tout au
long de la journée, car j’en ai eu besoin dans toutes les descentes.
Le départ des 7000 participants est donné à 7h15, mais je ne peux partir qu’
à 7h45. Montée tranquille du Glandon, arrivée au sommet vers 10h. Tout se
passe bien aussi dans la montée du Télégraphe. Après le ravitaillement de
Valloire, l’ascension du Galibier est plus difficile. J’arrive au sommet
vers 15h40, sous des flocons de neige heureusement éparts. La neige se
transforme en pluie, par moment plus soutenue, dans la descente.
J’arrive au contrôle de Bourg d’Oisans vers 17h20, avec près d’une heure d’
avance sur l’heure fatidique. A ce moment là, je savais que c’était gagné, j
’étais sûr de pouvoir monter à l’Alpe d’Huez et donc de terminer la
Marmotte. Ce qui fut fait, à faible vitesse mais sans arrêt, sous le soleil
qui était revenu. Ligne d’arrivée franchie à 19h10.
Dans le journal de ce matin, j'ai appris que le vainqueur avait battu le
record de l'épreuve en 5h49'40, mais aussi que l'épreuve avait été
endeuillée par la chute mortelle d'un cycliste hollandais dans la descente
du Glandon...
François B.