Randonnée de Croissy-sur-Seine (2/09/18)
Saint Fiacre et la chipolata.
C’est avec une profonde tristesse que nous vous faisons part de la disparition des congés d’été 2018…
Ce 2 septembre nous enterrons donc ces derniers jours de vacances à Croissy sur Seine à grand coup de chipolatas et de merguez, tradition de rentrée, sous les auspices de Saint-Fiacre saint patron des jardiniers et fondateur d’un monastère en Brie. En sa compagnie nous passons des routes de Brie à celles des Yvelines…
Nous sommes cinq dévots du CSM13 à suivre un cortège très nombreux sous un soleil bien présent malgré la fraicheur matinale. Cinq…mais un invité de Guillaume C se joint à nous, solide et solidaire aveyronnais de notre jeune barbu aux cuisses gonflées de sève. Plus longiligne, il n’est pas moins efficace et grimpe comme une chèvre sur les monts aveyronnais.
On tergiverse un peu pour pêcher notre invité et nous le trouvons finalement dans le frigorifique Bois de Boulogne.
Prémices de promesses, il nous faut gravir le Mont Valérien pour parvenir au départ. Juste une mise en bouche…
Parti de Croissy, nous montons sur Saint-Germain-en Laye, puis nous montons sur Mareil-Marly, puis nous montons sur Feucherolles…bref nous montons tout le temps…
Une succession de montées, de descentes. Nous sommes aux anges quand nous touchons un peu de plat. A ce jeu-là, nos deux jeunes pressés s’évadent bien vite pour boucler le petit parcours et rentrer plus tôt. Alain A et moi nous retrouvons seuls, derrière François B et Charles M font cause commune pour suivre.
Sans malices, Alain et moi, suivons un couple de cycliste mixte qui papote. Nous les doublons pour rouler un peu devant, et nous nous faisons tancer vertement en les passant. Il est question d’avoir profité de leurs roues, d’avoir tardé à passer etc…Alain se demande si c’est de l’humour, de la taquinerie ou une véritable engueulade. Nous ne le saurons jamais, car, sans doute essoufflés par l’invective, ils ne suivent pas.
Alain voit arriver le contrôle avec une joie non dissimulée ; voilà près d’une quinzaine de kilomètres qu’il demandait inquiet où nous allions enfin croquer nos madeleines. Eh bien voilà ! c’est à Hargeville !
Magnanimes, nous attendons François et Charles que nous voyons finalement émerger de la côte. Le discret Charles ne dit rien, mais on voit à son visage rougit par l’effort qu’il peine un peu.
Nous repartons pour descendre sur Thoiry puis rentrer sur les routes empruntées par le dernier Tour de France. Nous arrivons, Alain et moi, les premiers pour nous jeter sur une chipo prisonnière de deux tranches de pain, arrosée, bien sûr, d’une bière bien fraiche.
Ce fut un très beau parcours, un tantinet exigeant ; la preuve ? Nous avons 118.7 km exactement et plus de 1000 m de dénivelé à la Porte Maillot… Le Narrateur : Didier A.