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CSM13
14 mai 2018

Tour de l'Essonne (6/05/18)

On assaisonne dans l’Essonne.

Ah ! Longjumeau…pour les jeunes générations Longjumeau ne signifie rien. Pour l’ancien coursier modeste que je fus, ça ranime des souvenirs. Le Club de Longjumeau abritait naguère les Gallopins. Cinq frères dont trois furent coureurs professionnels…Deux sont toujours directeurs sportifs. Alain, toujours en activité chez les pros, fut masseur personnel de son ami Laurent Fignon puis directeur sportif d’un américain, qui déposa ses sept tours de France aux pieds d’une animatrice de show télévisé. Son frère Joël est le père de Tony Gallopin…Bref, nous sommes au sein de la région qui biberonna ces champions. Des épouvantails !
Après avoir mangé de la Brie à satiété, nous changeons de crémerie ! Beauce et bosses au programme !
Nous amenons Christine, rencontrée en montagne l’année dernière, avec nous. Christèle ne sera pas seule. Cette dernière part avec François B un peu en avance. Nous suivons à petite allure, je me demande un peu ce qui se passe et je pars au train sur des routes plates avec un vent favorable. Pensez donc, Leudeville, Vert-le-Petit, Echarcon, Mennecy, Chevannes, un billard à côté des routes défoncées de Seine-et-Marne. Le coup de pédale s’allège. Une vingtaine de kilomètres plus tard tout le monde me rejoint en fanfare. Gil G crève. Un peu plus loin, nous aidons François B stoppé sur crevaison également.
Le paysage change, nous traversons des forêts illuminées par le vert tendre des feuillus printaniers. Quelle belle saison que le printemps. Dannemois, Courance, le début d’un régal.
Puis, c’est au tour de Patrick LC d’être tourmenté par sa tige de selle absorbée petit à petit par le tube de selle. Au premier contrôle, entre deux tranches de pain d’épices, il resserre son collier…
Nous ne boudons pas notre plaisir dans la vallée de la Juine, les côtes tobboganesques commence à faire leur travail de selection. A Mondésir nous passons de l’autre côté de la national 20.
Première grande distance de la saison pour beaucoup d’entre-nous, la sape d’Etienne sur le plat et de Patrick LC dans les bosses éparpillent le groupe. Premières victimes, Alain K et Just nous joignent avec un peu de retard pour partager le plateau repas à Saint Hilaire. Christelle et François sont encore un peu plus loin. Christine, elle, s’amuse avec nous. Après le repas, le café, nous enfourchons nos machines pour affronter le vent promis au retour. Pente et vent, nous sommes comme des feuilles dispersées par Eole. Halte pour un regroupement, je continue seul à petit train ; cela me permet de ne pas subir les coups de boutoir.
Puis Patrick revient dans un bruit d’avion de chasse et nous accrochons un groupe de Ballainvilliers. Pas moyen de se planquer dans les roues…je me relève préférant attendre les wagons du train bleu. Patrick continue un peu, il est si joueur…puis, se relève aussi. A noter que la chaleur élevée reste supportable avec le vent, le soleil se fait moins mordant.
Derrière, Alain K et Just sont distancés, Jean-François N et Christine lâche du lest, François B et Christelle navigue de conserve. Devant, Etienne et Patrick entretiennent le feu et Gil frétille comme un jeune gardon. Comble de malchance pour nos distancés, Alain K perd son bidon et Just crève ! Réparation et halte dans un café, pour se désaltérer, prendre une bouteille d’eau et les voilà condamnés à la relégation définitive.
Nous achevons le parcours avec la belle côte de Mulleron - où je vois deux gars exploser - lui succède l’inusable escargot. Dans la descente de Marcoussis ça défouraille, certains sortent la braquace, ça sent le caoutchouc brûlé. Christine négocie parfaitement la pente, ça frôle l’insolence….
De retour à 14h30, je vous laisse deviner la moyenne du jour, sachant que nous avons eu deux contrôles, un arrêt repas, deux crevaisons et 1200 m de dénivelé. Nous sommes partis à un peu plus de 7h15…
Christine est arrivée avec les premiers…et dire que Jean-François et moi faisons le Mercantour avec elle ! Nous ne jouerons pas les cow boys avec cette Calamity Jane… Le Narrateur : Didier A.

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