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CSM13
16 mai 2017

Randonnée du Grand Bi à Saint-Maur (14/05/17)

La baguenaude des Bagaudes.

Ce matin deux classiques au programme : le tour de l’Essonne, 170 km sans porte de sortie, ou le fameux Grand Bi. Après concertation, nous décidons avec Alain K, de faire le Grand Bi sur le parcours de 140 km. Après plusieurs mésaventures, une tourista en Espagne et une chute à la maison, ce parcours me va bien, ça sera suffisant pour une bonne remise en jambes. Elle sera bonne et efficace, je le saurais plus tard. Donc RDV à école vétérinaire pour le co-voiturage. Ce matin on soigne les bêtes !
Les bagaudes (bagaudæ en latin) étaient, dans l'Empire romain, le nom donné aux bandes armées de brigands, de soldats déserteurs, d'esclaves et de paysans sans terre qui rançonnaient le Nord-Ouest de la Gaule du IIIe au Ve siècle. Voilà, ce matin nous sommes des soldats déserteurs…Pas des brigands, non, non.
Décontraction au départ, nous partons avec un bon quart d’heure de retard, mais qu’importe…nous ne sommes que deux.
Je regimbe, je rechigne, je calimérote, il fait très frais…Prévision météo équivoque sans être alarmiste…nous avons un vent défavorable et embrayons avec un groupe arborant des maillots de l’Amstel Gold Race ! Groupe de Pontault-Combault en vérité, où nous ne sommes pas les bienvenus. Seule la féminine du groupe permet notre présence, et encore… Ça roule à un rythme assez soutenu. Je tempère Alain car à cette allure nous risquons d’exploser. Ils sont sur le 90 km. Ah ah ! facile de jouer les gros bras sur une distance de gonzesse ! Mais, nom d’un dérailleur rouillé, ils prennent le large et se relèvent. Nous recollons. Puis ça repart de plus belle. Purée d’huile vaseline ! Après trois ou quatre coup d’élastique, je suis obligé de refreiner mon sparring partner et lui retirer ses gants de boxe. Je prévois le futur, j’ai ma boule de cristal dans la poche du maillot. Contrôle à la gare de Coubert après 25 km. Mince, que je me dis, la répartition des contrôles ne va pas être équilibrée. Nous repartons pour se prendre une série de coup- de-culs dont certains nous donnent du 12% dans les pattes ! Là, mon boxeur commence à se dire, fi de garce de coursière, ce n’est pas du jeu ! Mon pote Alain tire la langue, même pas à gauche, il ne peut pas doubler !
Nous fonçons plein sud par les Ecrennes et une alternance de bois et de champs à découvert, pour atteindre le contrôle d’ Hericy. Bucolique contrôle au bord de la Seine, face à la forêt de Fontainebleau. Nous rejoignons la route par un sentier laissant juste de l’épaisseur d’un pneu pour rouler…
Puis nous remontons par Blandy-les-Tours. Personne sur la route ! Nous doublons juste deux gars que nous verrons de loin en loin.
Halte pour regarder passer une course FFC, quand même ! Nous sommes dans les derniers. Livrés à nous même, nous n’avons que le choix de mouiller le maillot…Ce que nous faisons après Cordon, sous une pluie battante. Cordon cassé d’ailleurs, puisque j’appelle Alain pour savoir où il se trouve. Je suis planqué sous un abri bus de à Chevry-Cossigny, et lui à la ferme de Cossigny. Une fois l’ondée passée, je rebrousse chemin pour aller à sa rencontre. Puis nous rejoignons Les Bagaudes où nous sommes chouchoutés…
Rien à dire de nouveau sur ces exigeantes routes de Brie. Le parcours est très sympa et les organisateurs aux petits soins. Le fléchage est un exemple à suivre. Nous sautons le dernier contrôle juste pour ne pas remonter Solers, c’est là que l’on se perdra de vue…rien à voir avec le balisage. Le Narrateur : Didier A.

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