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CSM13
19 septembre 2016

Randonnée «A travers l’Ile-de-France» ou Challenge Lucien Dupré, de l’US Créteil (18/09/16)

7 participants : Didier A., Patrice B., François B., Gil G., Henri H., Jean-François N., Emmanuel S.
Distance : 125 km suivant les parcours.
Météo : grisaille mais sans pluie


Toujours difficile de se mettre à la Brie

Matin grisâtre, ciel de plomb, la pluie gardée par les nuages nous menace vaguement… Nous sommes entre fraîcheur et douce chaleur, en sandwich thermique ; entre coupe-vent et maillot manches courtes.
En arrivant je vois Emmanuel parti en avance, à un carrefour; puis je croise Gil G au parking. Je suis cuissard, pardon… je suis short en temps. François et Henri sont pratiquement prêt. Jean-François N et Patrice B m’attendent. Tiens ! Diront les mauvaises langues, Jean-François attend ? Eh oui tout arrive ! Ce matin le gris aidant, Jean-François prend son café sans lancer son « aller on y va ! ». Nous partons à trois avec un peu de retard.
Comme à l’accoutumée, je pars un peu vite et nous absorbons la côte de Sucy dans l’élan. Mais nos comparses ne se laissent pas faire et il nous faudra une vingtaine de kilomètres avant de recoller. Le parcours, sans surprises, nous conduira à Blandy-les-Tours par des routes que nous usons depuis plusieurs dimanche, d’où les trous dans la chaussée, sans doute… les flèches bleues estompées à quelques endroits indiquent TF comme Tour de France, mais sommes bien sur le Tour de l’Ile de France…
Premier contrôle à Mardilly. Emmanuel toujours avec nous, affiche un regain de forme. A hauteur de Fouju intervient la séparation des circuits 105 et 125. Petit ralentissement, état des lieus. Gil et François, ces forçats de la route, optent pour le grand parcours.
Au contrôle de Blandy-les-Tours (traditionnelle brocante), Emmanuel est toujours là, prouvant que son assiduité porte ses fruits. Deux gars de l’US métro sont à deux doigts de rater la station… la pluie reste dans les nuages.
Nous repartons groupé, mais plus pour longtemps. Les gars de US métro ne rame pas. Accompagné d’un autre larron, ils nous passent et nous prenons les roues avec un vent défavorable.
On va se mettre à l’abri pense t’on… en fait de métro, on a affaire à un RER. Ça roule vite et fort. Pour avoir pris quelques quarts de Brie, je peux dire que mettre le nez à la fenêtre avec le vent a plutôt calmé mes ardeurs. Au bout de quelques kilomètres sur la terrible route de Réau, je fais part de mon intention de me relever pour attendre nos compagnons. En effet la grande lessive faite, je ne tiens pas à passer à l’essorage. Ma solidarité est intéressée, je l’avoue. Je décroche puis recolle. Jean-François me dit de rester avec lui à l’abri. Mais je connais l’oiseau, il se régale de rouler fort sur le plat.
Finalement je me relève, j’adopte un rythme de récupération pour attendre Patrice, Henri et Emmanuel. Je passe entre les champs de betterave. Leurs feuilles dressées, leurs décolletés, annoncent le proche départ de la campagne sucrière. Des champs de choux, d’autres, terre retournée offrent des tons d’ocre, de terre de sienne et de noir. Les couleurs de l’automne commencent à peindre le paysage. Ressourcé, j’accélère un peu l’allure alors que Patrice et Henri sont à 150 mètres derrière moi… je ne les ai pas vu. Dernier contrôle à Mandres, tout près de la gare désaffectée noyée dans les broussailles. Henri roule encore en duo (avec Patrice) aujourd’hui. Il change de partenaire toutes les semaines… Emmanuel a perdu le contact.
Nous faisons cause commune et rentrons à trois sans avoir revu Jean-François. Emmanuel arrive quelques minutes après nous. Henri fêtera son anniversaire demain, il nous a épatés aujourd’hui. Nous étions 7, 4 étaient en championnat et deux sont à l’infirmerie. Gageons que la semaine prochaine le 13 aura 13 participants entre samedi et dimanche…
Ces routes de la Brie, éprouvantes, sans réel dénivelé, avec ses soubresauts casse-pattes et ce vent de plaine, même faible, s’exprimant sans retenue, nous aurons encore fatigué aujourd’hui. Un socle de puissant rouleur et de puncheur…
Après ces 100 kilomètres une coupe nous attend… nous la laissons au plaisir de notre président qui fait son retour aujourd’hui… Le Narrateur : Didier A.

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