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CSM13
30 mai 2016

Randonnée du Merlan à Emerainville (29/05/16)

4 participants : Alain A., Didier A. (95 km), Gil G.; Jean-François N. (95 km)
Distance : 110 km, suivant les parcours.
Météo : menaçante ............


Queue de poisson au merlan

Il n’y a qu’une fête des mères l’an. Les poissons aiment l’eau c’est bien connu; ne dit-on pas heureux comme un poisson dans l’eau ? Le cycliste l’aime nettement moins (l’eau, pas le poisson). La conjugaison au présent du vindicatif de fête mouillée donne des purs et durs éparpillés sur la route…. capilotracté mais parfaitement adapté au merlan coupant les cheveux en quatre. Pierrot n’aurait pas dit mieux…
Sale temps pour les mouches ! La météo s’annonçait aussi moche qu’un verre de Bordeaux coupé à l’eau claire. Les optimistes pensait que ce Bordeaux pouvait être pur…
Effectivement ! Ciel menaçant, il est vrai, mais goudron sec.
Rendez-vous sauvage à 7h15 pour un départ à 7h30 directement au départ ou rendez-vous à la Porte Dorée ?
Jean-François N et Didier A choisissent de partir d’Emerainville pour faire le 120, plutôt que 40 kilomètres de banlieue avec le risque de rentrer sous un ciel crevé…
Au départ, du côté de chez Swann, la campagne a des airs de Bretagne -ça c’est pour Didier R- grisaille et brume filtrent les champs. L’imper bien plié dans la poche du maillot, nous filons sur des routes bien connues, aussi plates qu’un mannequin en catwalk…nos cols seront les ponts TGV… et quelques rares côtes.
L’allure s’annonce élevée car, après quelques kilomètres, se joignent à nous d’autres cyclos qui embrayent. Nous sommes 5 ou 6 à prendre des relais bien huilés… Vent très léger dans le dos, il n’est pas rare de monter le compteur à 42. Les-Chapelles-Bourbons premier point de convivialité comme sont nommés, sur la carte, les points de ravitaillement… Jean-François ne traine pas au contrôle et Didier doit accrocher le wagon. Direction le circuit de 120.
A Courquetaine, juste au point de séparation du circuit du 95 et celui du 120, la pluie s’invite… notre groupe restreint s’engage comme un seul homme et sans hésitation sur le circuit du 95. Didier émet une réserve, mais faut-il spéculer sur le temps que l’on risque d’avoir ? La pluie, pas assez forte ne nécessite pas d’enfiler l’imper. Enfin si elle ne continue pas... L’allure est toujours soutenue. Un triathlète de l’US Métro flingue de temps en temps… en remontant vers le nord la pluie cesse. Pour une fois le temps se montre plus clément au nord ! Nous sommes de retour au point de convivialité après avoir tiré des bouts entre Liverdy et Châtre.
Nous laissons filer nos compagnons de fortune, Didier traine un peu sur le pain d’épice. Nous roulerons à deux. Jean-François affectionne ces lignes droites en forêt, comme de coutume, il envoie, dirait un postier spécialiste des colis express. Avec son rétro en bas du guidon, il voit bien que Didier rechigne un peu. Didier lui laisse le soin d’imprimer le rythme.
Puis au loin, nous apercevons nos complices sus-nommés… s’engage alors une poursuite pour les reprendre. L’instinct du chasseur reprend le dessus. Quelques relais appuyés et nous voilà dans leur roue. Leur étonnement nous gratifie, car au dire de l’un d’eux, ils ne s’amusaient pas spécialement. Nous reprenons des grappes de cyclos comme le club de Gournay et d’Ormesson avant d’arriver à la salle François Villon…
Surprise ! une coupe est attribué au CSM13 pour le plus grand nombre sur le 120. Honnêtement, nous leur signifions notre changement. Didier a été enregistré deux fois… un homme averti en vaut deux ! Nous apprenons que Gil, seul autre participant, à notre connaissance aurait aussi préféré le 90… Dernière nouvelle, Alain A était du voyage malgré la menace pluvieuse !
Nous recueillons l’admiration pour Christelle des gars de Gournay ! Eh ben ! Elle marque les esprits notre Christelle.
Un petit regret de ne pas avoir fait 120 mais… 95 kilomètres à 30.3 de moyenne pour un dénivelé de 394 m ça n’est pas mal quand même… rentré de bonne heure et sec, c’était inespéré à la vue des prévisions météo…
On aime quand les prévisions, les statistiques, tout ce barda de machines à calculer se plantent…un pied de nez aux soi-disant je sais tout qui nous laisse un espace de liberté et de libre arbitre… Le Narrateur : Ddier A.

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