200 km : Villepreux – Les Andelys – Villepreux (21/05/16)
7 participants : Patrice B. (135 km), François B., Patrick L-C., Jean-François N., Didier R., Just de V., Etienne Z.
Distance : 215 km et 1 900 mètres de dénivelé.
Météo : chaud et ensoleillé.
Dans la foulée du Ventoux pour la plupart d’entre nous et en préparation du Tour de Corse pour Jean-François et moi, nous nous sommes retrouvés très nombreux pour ce Rallye qui fait parti désormais des grands classiques. Mais c’est surement la météo qui à coup sûr a dicté notre choix. Samedi estival annoncé avec plus de 25 degrés l’après-midi et dimanche calamiteux avec des orages, il n’y avait pas photo!
Nous sommes tous à l’heure pour un départ à 7H15 précises sauf Etienne parti après nous et que nous ne retrouverons qu’au premier ravito. C’est de très bonne heure certes, mais pas suffisamment tôt pour avoir droit au panier repas et nous devrons nous contenter d’un simple sandwich le midi sauf pour Etienne qui arrivé plus tard a du profiter des dernières soldes.
J’essaie de convaincre Patrice de venir avec nous sur le grand parcours en le prenant par les sentiments, en le culpabilisant, ... mais rien n’y fait. Il nous quittera en milieu de matinée.
François et Jean-François ont repéré un petit raccourci après le premier ravito qui nous fera “gagner” 7 km environ, ce que nous ne regretterons pas compte tenu de la distance totale. Le groupe des costaux de Ballainvilliers (plus de 28 km/h de moyenne!) n’en reviendra pas de nous voir déjà installés au ravito des Andelys alors qu’ils nous avait doublé 50 km plus tôt !
Ensuite, nous amorçons le retour en traversant le centre des Andelys particulièrement embouteillé avant de retrouver les vallées de la Seine puis de l’Eure beaucoup plus paisibles. Dès les premières montées, Etienne ne digère pas son plateau repas du midi, preuve qu’il n’avait pas du le mériter !
Le vent au retour semble avoir forci et il est largement défavorable. J’essaie d’initier mes camarades à la technique des relais courts en tournant rapidement, mais l’apprentissage est très difficile. Tantôt ça accélère, ou ça ne maintient pas la continuité de la file montante ou descendante, ou ça se rabat trop brutalement .. C’est dommage car c’est la meilleure arme pour lutter efficacement en groupe contre le vent.
Nous maintiendrons néanmoins une moyenne d’environ 26 km/h sur l’ensemble du parcours avec 1900 m de dénivelé. La fin de parcours nous semblera interminable, en particulier la dernière montée de la côte de Beynes, vent de face, qui verra ce qu’i restait du groupe exploser définitivement avant l’arrivée à Villepreux. Le Narrateur : Didier R.