Randonnée des Vendanges à Suresnes (4/10/15)
10 participants : Alain A., Didier A., Patrice B., Christelle C., Gil G., Alain Ka., Patrick LC, Jean-François N., Emmanuel S., Etienne Z.
Distance : suivant les parcours.
Ou vent d’ange brouillard du diable
Il fait encore nuit lorsque nous nous retrouvons à la porte Maillot. Alain A, Didier A, Patrice B, Christelle C, Gil G, Patrick L, Etienne Z et Emmanuel S forment le gros du peloton, rejoint à Suresnes par Alain K et Jean-François N. La température est assez clémente au départ, mais très fraîche dans la traversée du bois de Boulogne. L’automne prépare l’hiver…
Nous admirons depuis le pont de Suresnes les tours de la Défense avant de monter au point de départ de la randonnée.
Le parcours, un classique, ne nous surprend pas. La surprise vient de la guess star du jour, la brume ou le brouillard suivant les versions. Celle-ci nous enveloppe dès Rocquencourt. Elle nous accompagnera jusqu’au premier contrôle de Sainte-Gemme. Là, sous un soleil radieux que nous croyons pérenne, nous reprenons des forces. A peine quelques kilomètres plus loin, c’est le retour du brouillard. Nous dévalons la côte de Maule avec peu de visibilité.
Les éclairages et les gilets jaunes nous sont d’une grande utilité. Nous perdons Christelle Sa pause vacances lui a coupé les jambes. Puis Emmanuel met la flèche pour s’engager sur le 75 Km. Cet écrémage fait le beurre des rouleurs; l’allure se fait vive malgré la purée de pois. D’ailleurs nous ne voyons pas le bout des côtes. Nous les abordons avec un gros moral et un optimisme débordant. Seules les jambes nous indiquent la pente.
A Crespières nous avons la surprise de voir surgir Olivier P. du portail de la maison familiale. Nous le saluons sans toutefois nous arrêter tellement nous sommes appliqués à monter la rue serpentant dans le village. Tout le monde s’emploie à rester dans les roues sous peine de se retrouver seul dans la ouate traitresse. Le vent faible ne disperse pas cette écume des champs.
Les pneus luisent, les vélos perlent, des gouttes glissent des casques, l’humidité gagne nos maillots, les lunettes retournent dans les poches. Même un myope voit mieux quand elles sont rangées. Sporadiquement nous ralentissons pour attendre un égaré se trouvant 30 m derrière, masqué par l’épaisseur grisâtre. Succession de fausses alertes, le peloton reste bien groupé. Les faux plats d’Andelu négociés à vive allure ne nous désunissent pas. Pourtant Patrick et Jean-François disparaissent discrètement et le voile blanc se referme derrière eux. A Saint-Gemme nous ne les voyons pas. Nous en déduisons qu’ils ont filé droit sans pointer au contrôle. Enfin nous retrouvons le soleil, il restera avec nous jusqu’au bout.
Nous rentrons par la forêt de Marly malgré que le parcours ne le stipule pas. En effet le club de Suresnes n’a pas eu l’autorisation de l’emprunter…
Alain Ka nous sort un produit miracle et joue à la locomotive sur le retour. Nous retrouvons Emmanuel autour du raisin (tout italien d’ailleurs) pour vraiment souligner que nous sommes sur la randonnée des vendanges.
Pas de coupe…le premier club aligne 37 participants. Le compteur affiche 100 km tout rond depuis la porte Maillot.
Dommage, le brouillard nous aura gâché le panorama de ce parcours fort agréable.
La pensée du jour : Ça monte sec ! Cela veut-il dire que ça monte moins quand c’est mouillé ? Le Narrateur : Didier A.
A la sortie de Crespières, la flèche nous envoie à droite (*). Avec Patrick nous manquons la chicane à gauche et continuons tout droit. On lève le pied puis après 3/4 km on s’arrête pour attendre le gros de la groupe. Personne n’émerge du brouillard. On décide de faire demi-tour et à l’approche de Crespieres une file de cyclos sur notre droite nous confirme la direction à prendre. Ce petit crochet nous donne l’occasion de croiser Frederique V. dans la bosse. On met le turbo avec l’idée de retrouver quelques CSM 13 au contrôle, mais en vain. A nouveau quelques hésitations entre rondpoints sur la nationale en travaux avant de retrouver le chemin de Villepreux. Retour sans encombre à Suresnes ou nous croisons Alain Ka. et Étienne en partance. Je prends le temps d’un casse-croute. Patrick file sur Paris avec les deux autres comparses.
(*) Nous aurions continué tout droit après Crespieres nous aurions retrouvé le circuit et évité la bosse ! Comme quoi la discipline n’est pas toujours la meilleure des solutions. Le Narrateur : Jean-François N.