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CSM13
7 juillet 2015

L’ARDECHOISE 2015

L’ARDECHOISE 2015

Mardi 16 juin : Rv chez Didier, heureuse surprise Alain K est à l’heure nous prenons donc la route à 3, des bouchons et enfin la voie est libre ; copieux pique-nique préparé par Joelle, merci Joelle, traversée de Lyon sans encombre, direction les caves de Tain l’Hermitage pour un ravitaillement de qualité, puis les formalités de départ à St Félicien et enfin accueil sur notre hébergement si bien situé à proximité du départ : Christian notre hôte nous accueille ,il s’est donné beaucoup de mal comme d’habitude, il est au petit soin pour nous. Apéritif, repas, préparatifs.
Mercredi 17 : l’Ardèche verte 180 kms, 2700m de dénivelé pour Alain A, Alain K et Didier R Il fait beau mais frais car le mistral souffle vigoureusement ce qui va nous contrarier toute la journée. Au départ de St Félicien nous prenons nord/est et c’est bientôt une succession de petits villages avec un accueil chaleureux, les enfants des écoles et leur maîtresse qui applaudissent, des spécialités locales à déguster ; dans ces conditions notre moyenne n’est pas fantastique. Bientôt nous traversons le Rhône pour une incursion dans la Drôme des collines et là, mistral plein nez nous organisons des relais, quelques raidards plus loin nous repassons le fleuve, c’est dans la seconde partie du parcours que sont concentrées les difficultés. Arrivés à Annonay en fête une pizzeria nous tends les bras, malheureusement le patron a bien compris que nous étions de passage et l’attente, dans un cadre agréable certes, est bien longue. Désormais nous enchaînons les cols pour rejoindre St Bonnet le Froid, qui porte bien son nom même en ce jour de juin, en Haut-Loire ; Alain K a un petit coup de moins bien er se laisse décrocher en sachant que les jours à venir seront meilleurs pour lui, ce qui se vérifiera. Retour à Boze chez Christian où nous retrouvons François B, Just, Frédérique et Thao.
Jeudi 18 : l’Ardéchoise en 3 jours : la Chataîgne, 160 kms 2700 m de dénivelé pour les 7 Le plus dur c’est de se rendre au départ avec le sac de voyage, limité à 9 kgs, sauf pour Frédérique qui déjouant la pesée a emporté une véritable garde robe avec doudoune etc…Cette journée nous conduit à Privat, beau temps, toujours ce mistral qui nous accompagnera aussi les jours suivants ; Alain K, optimiste, pensait arriver à l’hôtel vers 15h, étape facile disait-il, pour profiter de la piscine ; en fait nous arrivâmes en ordre dispersé plutôt vers 18h,signe que les difficultés étaient bien présentes, favorablement impressionnés par la structure hôtelière 3 * ; piscine pour certains, et à table pour un long moment car de service il n’y en avait point : complètement débordée la direction !
Vendredi 19 : 110 kms 2700 m de dénivelé pour tous sauf Just ! Au moment du regroupement de départ à 7.30h nous voyons Just tourner en rond pour trouver son vélo : cherche bien Just, on a du te le déplacer ! Mais de vélo il n’yen avait plus, 8 vélos pourtant rangés dans le garage de l’hôtel ont été volés !!! Le départ se fait donc dans la morosité d’autant plus que le ciel est gris et que quelques gouttes tombent, direction le sud vers Aubenas et Vals les Bains. J’aime mieux ces paysages du sud, plus secs, le soleil revient, nous montons, descendons pour atteindre Antraigues et Jean Ferrat vers 11h où nous décidons de raccourcir le parcours et de déjeuner sur place : sauté de porc comme à chaque repas ! et en route pour les dernières difficultés du jour dont le col de la Croix de Bozon une plaisanterie d’une quinzaine de kms qui sera empruntée par le Tour de France en juillet ; toujours ce vent glacial qui nous contrarie et parfois nous facilite la tache ;parti le premier dans la vallée j’arrive le premier en haut du col et je me gèle en attendant les autres membres du CSM 13 ; bientôt Frédérique surgit, transis, nous décidons d’aller directement au chalet qui nous accueille ce soir : dure surprise, après ce col il faut encore sur 2 kms grimper des raidillons à plus de 10%. Nous ne sommes guère surpris, c’est rustique, dortoirs pour colonie de vacances ,sanitaires communs, lit à faire, peu d’espace de rangement, ( on se demande qui a fait les réservations !) mais la chair sera bonne de même que la faconde des gérants. Les arrivées se succèdent, nous commençons à nous inquiéter pour Thao qui certes à moins d’entraînement et peine à suivre avec beaucoup de persévérance et de courage, mais quand même elle devrait être là ! Frédérique tourne en rond quand vers 19h30 surgit Thao toute souriante qui nous raconte sa mésaventure : elle a passé le sommet du col au sein d’un groupe et au lieu de s’arrêter pour aller au chalet elle a enclanché la descente, puis remonté en face le col du Pendu avant de s’apercevoir de son erreur, de faire demi-tour et de regrimper la Croix de Bozon : chapeau l’artiste, quel moral. Rien à signaler par la suite si ce n’est Didier qui du haut de son lit à étage(il a le lit le plus large chez Christian donc là il a pris de la hauteur pour surveiller les opérations)) nous a gratifié de 2 son et lumière en pleine nuit pour satisfaire ses envies ; je le soupçonne de vouloir nous affaiblir avant le dernier jour.
Samedi 20 : 165 kms 2700 m Sommet de la Croix de Bozon : 9 ° mistral toujours là mais il faut y aller, descente réfrigérante , direction le lac d’Issarlès sauf pour Thao qui encadrée par Frédérique et Alain K décide de couper directement vers Sainte Eulalie et le Gerbier de Jonc. Les différents parcours se rejoignent et les cyclistes sont de plus en plus nombreux, notamment aux ravitaillements où il faut être vigilant pour retrouver son vélo. Retour classique, col de Rochepaule, col de Lalouvesc, col du Buisson et la foule de St Félicien.
Repas, achats pour certains et retour maison où Christian nous accueille chaleureusement, avec son fils et des amis. Comme il se doit la soirée est animée A retenir : accueil admirable, paysages grandioses, Thao admirable pour son mental, François B plus que surprenant, Frédérique désormais en tête dans tous les cols, privilège de l’âge qui lui permet encore d’emmener des gros braquets tandis que les papys doivent mouliner, Alain Ka qui a perdu du poids et s’est bonifié au fil des étapes, Just le grand malchanceux mais qui va quand même disputer La Marmotte et l’Etape du Tour sur son mulet et Didier constant, moulinant ou allongeant le peloton selon son humeur. Le Narrateur : Alain A.

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