Etape du Tour : Pau - Hautacam (20/07/14)
6 participants : Gérard A., Alain A., Sylvia B., Cristelle C., Just de V., Etienne Z.
Distance : 148 km, 3 617 m de dénivelé.
Météo : temps nuageux au départ, pluie ensuite; 9 à 28°C
13 000 inscrits, 9876 participants, 8453 à l’arrivée.
Alain A. : 7H35 - 3675e
Just de V. : 7H59 - 4638e
Etienne Z. : 8h40 - 6412e
La canicule règne depuis quelques jours sur les Pyrénées lorsque j’entreprends la reconnaissance de l’Etape du Tour ce jeudi 17 juillet ; je ne suis pas le seul et même les caravanes sont déjà en place sur les pentes une semaine avant le passage des pros ;je démarre dans les conditions de course, à 11h à Ste Marie de Campan, il fait 36° !, j’atteint le col après 1h45 d’effort, dans un paysage splendide, avec le pic du Midi sur la droite et les télésièges inoccupés qui se balancent, beaucoup de cyclistes étrangers s’émerveillent. L a descente est un billard, toute neuve, en arrivant sur Barèges on doit atteindre une vitesse vertigineuse !Prudent, je descends en voiture et je me présente en bas d’Hautacam ; je remplace le casque par une casquette et en avant ; après 8 kms j’arrête, asphyxié par la température et pourtant j’aime cela, impossible de poursuivre à vélo ; je termine en voiture pour découvrir Hautacam, un très joli cirque, bien vert, bien équipé pour les loisirs d’hiver et d’été .Mon moral est ébranlé par ce renoncement lorsque je pense au dimanche qui vient. J’ai déjà participé à 2 RCP (Randonnée des Cols Pyrénéens : 200 kms, 4000m, Aubisque, Soulor,Tourmalet ,Aspin et Peyresourde entre Pau et Luchon) l’un sous la pluie l’autre par beau temps, les Pyrénées ont mauvaise réputation, heureusement je loge à Lourdes, un miracle est toujours possible ! En fait samedi soir nous recevons une alerte météo nous recommandant vêtements chauds et imperméable !!! Dimanche matin dans les sas de départ : du bleu ,du soleil alternant avec des éclairs et des nuages et un bon vent qui sera plutôt favorable sur le parcours aller, le sol est sec ; la sono est à fond, les spectateurs sont présents et nous n’attendons qu’une chose, c’est d’être libérés, cette attente est pénible, source de cogitations diverses. Just est dans le sas 3, moi dans le 4, Etienne dans le 6, Sylvia et Gérard dans le 7 et Christelle ferme la marche dans le dernier sas, le 12, c’est dire qu’elle part 1h30 après les premiers !! ce n’est pas un avantage mais au moins aura-t-elle eu le temps de savourer le confort de sa voiture plus longtemps ! Départ rapide comme d’habitude avec immédiatement les premières bosses qui fragmentent le peloton ;il faut attendre les 30èmes et 56 èmes kms pour aborder les 2 côtes de 3èmes catégorie, longues de 2 à 3 kms et bien pentues pour vraiment fluidifier le flot des concurrents. Bagnères de Bigorre,km 67 se présente, avec son copieux ravitaillement et les premières gouttes de pluie, aie ! Arrive Campan et les vannes célestes s’ouvrent toutes grandes, certains compétiteurs font demi-tour, la tentation est grande connaissant mon appétence pour l’humidité ; arrêt imperméable et c’est reparti, la pente s’accentue, bientôt les pare-avalanches et un peu avant La Mongie je rattrape Just ;petite discussion pour conclure que si les conditions ne s’améliorent pas nous mettrons la flèche en bas d’Hautacam ; ravitaillement et ç’est reparti pour les 4 derniers kms avec en plus de la pluie des nappes de brouillard. Au sommet j’enfile le coupe-vent par-dessus l’imperméable, je mets les gants d’hiver et je me lance dans la descente : c’est très mouillé, glissant, on grelotte, pendant les 30 kms de descente les mains serrent les freins qui ralentissent à peine le vélo sans jamais pouvoir l’arrêter , j’aperçois des cyclistes arrêtés sur le bas côté, d’autres qui descendent en traînant les pieds, les chutes s’enchaînent , les secours sont débordés, un troupeau de vaches batifolent au milieu de la chaussée et contribue à la rendre encore plus glissante vous devinez comment ! . Je pense à l’accident de Luis Ocana dans la descente du col de Mense dans des circonstances analogues ou encore à notre randonnée Vars-Izoard( pour les anciens). C’est la galère mais en même temps on se dit qu’on est en train de vivre un grand moment, qu’on l’aura fait. On s’applique, on négocie les virages au ralenti, j’ai mal dans les mains, les bras sont ankylosés à force de rester constamment sur les freins, même ceux, dont je suis, qui aime les descentes se disent » vivement la fin « . Celle-ci doit être un régal par temps sec mais là c’est le supplice. Il pleut toujours et à l’approche de Lau-Balagnas qui se situe en bas d’Hautacam on envisage la douce chaleur de vêtements chauds, le proche réconfort. On ne sait comment, le soleil réapparait, hésitation, on pèse le pour et le contre, abandonner si proche de l’arrivée ? avec cette foule immense comme dans le Tour et ces encouragements, non, pas possible ! 2 gels, 1 barre énergétique, je retire l’imper, le coupe-vent et les gants et en avant pour 1h38 d’ascension avec la réapparition de la pluie au bout de 4 kms qui ne nous lâchera plus jusqu’au sommet. A l’approche de l’arrivée un jeune participant entame la conversation et me dit être resté avec beaucoup d’autres concurrents plus d’1 h au sommet du Tourmalet enveloppé dans une couverture de survie, je veux bien le croire. Arrivée dans la brume et sous l’orage, ça y est , c’est fait ! Dans la redescente toujours aussi pénible, je croise Just puis tout en bas Etienne, tant mieux, ils ont également vaincu l’idée d’un renoncement. Et je pense à Sylvia, Christelle et Gérard qui partis bien plus tard ont du avoir des conditions encore plus difficiles qui les empêcheront d’aborder la montée finale dans de bonnes conditions. Malgré tout, un très bon souvenir. Le Narrateur : Alain A.
L’Etape du Tour et moi, c’est une longue histoire, je me suis mis au vélo en 2003, dès cette année j’avais eu l’ambition de participer à l’Etape, déjà à Pau, Pau Bayonne, je m’étais déplacé quelques jours auparavant mais j’avais fini par renoncer après avoir infructueusement tenté d’escalader le terrible col de Burdincurutcheta. C’est 2 années plus tard que j’eus l’occasion de revenir, toujours à Pau pour l’Etape Mourenx Pau, déjà secondé par mon ami de Neuilly, François L, qui m’apporte son aide logistique et qui vient régulièrement m’attendre avec une voiture à l’arrivée. Suivirent Gap L’Alpe d’huez en 2006, Montélimar le Mont Ventoux en 2009 ( la plus éprouvante, je faillis ne pas la terminer suite à des crampes intenables qui m’obligèrent à marcher au moins 5 ou 6 kms dans la montée du Ventoux….), Issoire Saint Flour, conditions climatiques effroyables, mon meilleur classement à ce jour, il faut dire qu’au moins 1 /3 des concurrents abandonnèrent, Albertville La Toussuire en 2012, et enfin celle de cette année.
François s’était chargé d’assurer un logement chez son amie qui nous avait hébergés en 2005, nous ne fumes pas déçus ! Arrivés après avoir enregistré nos inscriptions avec Hughes D, un ami commun de Saint jean de Luz avec qui j’ai roulé en août dernier, nous avions grimpé le Tourmalet par la Mongie et fait quelques sorties au pays Basque, j’eus la désagréable surprise de découvrir mon pneu arrière à plat. Je change la chambre à air et nous prenons nos quartiers. Nos hôtes sont charmants, l’endroit est magnifique avec une vue complète sur la chaine des Pyrénées. La température est douce, nous sommes bien, et nous attaquons la préparation de la course avec un apéritif sans champagne pour nous coureurs - pas recommandé pour le sport - mais avec un excellent Cru de Saint Julien, Le Clos du Marqu … Il est bien connu que le vin rouge n’est pas l’ennemi du champion, nous allons le prouver … suivent un excellent foie gras, de l’andouille du pays ( quel bonheur !), du Gaspacho, puis le plat de résistance du sportif, des pâtes aux langoustines fraîches ou un Bo Bun au poulet au choix … merci, chère Aude, cher François de nous avoir gâtés ainsi, on en a oublié les angoisses de la météo pour le lendemain. J’ai le dossard 3386, avec un départ prévu aux alentours de 7h20, je quitte donc le matin vers 6 h30 pour rejoindre ¼ d’heure plus tard mon sas de départ. Arrivé sur place, mon pneu est à plat !! panique à bord, j’ai dû le pincer en remontant la chambre hier, que faire ? Dans la pénombre matinale, j’aperçois un camion à l’arrière duquel s’affairent des cyclistes, je m’approche, il s’agit de Néerlandais qui, en un tournemain, me montent une chambre à air neuve et vérifient l’état de mon pneu : tout à l’air ok, je n’ai qu’une chambre de secours, ce n’est pas raisonnable – mais je reviens dans le sas rassuré. Le départ est donné à 7h30 précises, je passe sous le nez de F Bayrou l’édile de Pau, c’est parti pour 148 kms !!
Dès les premiers kms, je me trouve en prise sur une montée assez sèche, les sensations paraissent bonnes, et je sens l’adrénaline monter : les jambes ont l’air de répondre, et je cherche des bonnes roues à suivre ... difficile, nous ne sommes pas si nombreux, l’écrémage voulu au départ a été bien fait, ça va. Les premières bosses passent bien, côte de Bardies-Piétat, tout en restant concentré, je cherche mais je ne la reconnais pas, la maison de mon ami Frédéric B. à Saint Abit où j’ai séjourné autrefois, suivent, Nay Bourdettes, la côte de Bénéjacq, celle de Pontacq, … ça va bien ! J’ai beaucoup de plaisir dans ces montées assez courtes et pas trop pentues (6/7 %), les jambes répondent et la moyenne est bonne. Je prends 70 Km/h dans une descente sans m’en rendre vraiment compte, et je me fais une « chaleur » lorsque un concurrent me dépasse par la droite à un instant où je suis particulièrement mal posé sur mon cadre. Nos épaules se touchent et j’évite d’assez peu la chute … Dans une partie plate, je roule entre 30 et 35 sans personne devant, je ne sens pas le vent, c’est qu’il doit être favorable ! La température est douce, le ciel nuageux et le plafond très bas lorsqu’on dirige le regard vers le Pic du Midi … Faut il que je fasse l’effort pour rejoindre un groupe qui roule plutôt entre 37 et 40 ? Je décide de calmer, mon timing prévisionnel est respecté à la minute près, nous passons Trébons à 9h50; 2h20 depuis le départ, j’avais prévu 2h15 mais il y a 2 kms de plus que je ne pensais, c’est bon !! Le long faux plat suit vers Sainte Marie de Campan, la route est large et ça roule fort en peloton très serré : je dois être à 27.7 de moyenne depuis le départ et 900 m de dénivelé positif pour 65 kms, ça sent bon !! Je m’accroche à des costauds, je reconnais un maillot local genre JPO (salut Jean Pierre !) et j’essaye de conserver l’aspiration. Ca roule bien, je me sens bien, JE NE LACHE RIEN ! Le ciel est de plus en plus menaçant, les premières gouttes tombent après Bagnères de Bigorre, évidemment je saute le ravito de Campan, mais je m’arrête quelques hectomètres plus loin pour une brève escale technique et enfiler mon imperméable. A partir de Gripp, comme attendu, on rentre dans le dur, la pente s’élève nettement, je le sens, mon moteur tourne à son régime, mais je commence à céder pas mal de terrain aux bons grimpeurs : l’œil rivé sur le Garmin, je surveille l’"altimètre", il n’ y a pas à tortiller, je « vaux » 630/670m de dénivelé/heure, pas mieux, quelles que soient les circonstances. Le rythme cardiaque est dans la bonne zone 155-165, sous contrôle - c’est mon tempo, je n’y peux rien. La pluie tombe dru, les lunettes sont embuées, je les ôte et je pédale en les machouillant. Ce col est long, régulier et sévère en même temps, 7.3% en moyenne sur 17 kms avec les 4 premiers entre 4 et 5, ça veut plutôt dire 8,5/10 en moyenne : dur dur. On ne voit rien, c’est pluie, brouillard et buée; le moral commence à baisser sérieusement, les pare avalanche de La Mongie et leurs terribles pourcentages se présentent ... 10% sur 2 kms de suite … soudainement, je l’attendais, un salut amical, c’est Alain A, qui me rejoint, le vice Président du club, il me reprend, enfin, je suis rassuré, cela me procure une grande joie et une belle fierté, dossard 4000; il est parti ¼ d’h après moi, cela veut dire qu’il ne l’a repris qu’au bout de 90 kms !! je pense à Alain , sa détestation de la pluie et du froid, j’observe qu’il a prévu « bretelles et ceinture », imper + coupe vent du cub CSM 13 ! Chapeau ! en attendant, je m’accroche tant que je peux, les rampes sont terriblement inclinées (2 kms à 10 % …) mais j’ai la joie de retrouver Alain au ravito de La Mongie : rien d’autre que des barres, des gels, un quart d’orange ou de pomme … c’est mieux que rien, je suis limite fringale ! Reprise des hostilités pour atteindre le sommet du Tourmalet, c’est 9%; brouillard, pluie et bouses de vache ... tant bien que mal, je suis Alain 500m, il n’y a rien à faire, la classe parle, nos 14 ans d’écart ne m’aident pas, il est vraiment trop fort, je me console en pensant réduire l’écart dans la descente … Le col est franchi à 12h35, juste 5' après mon plan mais je n’avais pas prévu un arrêt à la Mongie … la descente est juste effrayante : je me souviens, en août dernier, j’avais repéré les premiers kms, le précipice à peine protégé, la pente … habituellement, je ne crains pas l’engagement, bien au contraire, je recherche la vitesse absolue. Aujourd’hui, c’est affreux, les freins complètement serrés à moins de 20 km/h, des gars complètement à l’agonie, au milieu, sur les côtés et bas côtés, le froid devient limite insupportable , ai-je autant souffert dans l’Etape Issoire Saint Flour ? Je me sens comme anesthésié des 4 membres, plus de mains ni de pieds, les chaussures gorgées d’eau comme des péniches, je ne sens plus assez de force pour serrer les freins : je regrette mon réglage de freins, j’aurai du changer les patins ou au moins les serrer plus, je déteste avoir une course longue, toujours cette impression, à force de serrer, d’être sur le point de péter le cable, à la limite je préfère risquer de bloquer. A l’instant ma seule préoccupation est de conserver un mari à ma petite femme et un père à mes enfants. Quelque km défilent, imperceptiblement la température remonte, il n’y a pas 2 minutes je me disais comme Alain me l’a confié au ravito de La Mongie, si les conditions perdurent, on n’ira pas au bout … je pense à mon ami Olivier à Londres, on a fait 4 étapes ensemble, lui devant à chaque fois, il donne tout et même un peu plus, que ferait-il dans ce maelstrom. Je me dis que je vais avoir une pneumonie tellement il fait froid, les dents claquent, je tremble de partout, je n’arrive pas à trouver la bonne position des mains, sur les cocottes ou en bas du guidon ? Les kms défilent … et soudain … un rai de lumière en arrivant vers Barèges puis Luz Saint Sauveur … que la montagne est belle ! comme l’organisme est bien fait ! je pédale à tout va, la route devient rectiligne, histoire d’éliminer toute remontée d’acide lactique, je ne pense plus à abandonner, à tous les coups mon pote Olivier continuerait dans ses conditions, et Alain aussi, c’est certain. La vitesse reprend sous le soleil ! Bientôt au sec, je me dis que rien ne me fait plus peur maintenant, ni le froid ni la pluie, ni la terrible montée vers Hautacam. En fait, je dois secréter, les cyclistes, les sportifs en général connaissent bien, des flots d’endorphine, après l’effort, le réconfort, je me sens euphorique, complètement blindé d’analgisants, et malgré un départ de crampe fulgurant dans le haut des cuisses, j’atteins Ayro-Argouix vers 13h35 (j’avais dit 13h30 à François !!). Là, la foule est impressionnante des suiveurs qui cherchent leurs coureurs, je prends un peu de temps au ravito, je suis à nouveau limite fringale, et je ne repars qu’après avoir avalé au moins 3 verres de coca, des Tuc, un sandwich au fromage de brebis et des morceaux de pizza ou de quiche : j’aperçois François ! je le hèle, il me pousse, je redémarre en me faisant plus beau que je ne suis en danseuse à faire la cacou, ( façon Thomas Voeckler mais sans tirer la langue), c’est le début de la montée, 14 kms à 7.8 % en moyenne. Là comme prévu, la montée se fait en escalier, des passages terribles à 13/16% suivis de replats; mais la route est refaite, il y a du monde, les hameaux traversés sont jolis, les encouragements pleuvent, tout ce que j’aime. La pente est raide, les organismes rincés et je me rapproche du sommet à un petit rythme, alors qu’il reste 6 ou 7 kms, j’ai un coup de moins bien, nombreux sont ceux qui descendent de leurs machines et poursuivent à pied, après 1 km à 10%, un autre s’annonce à 11% de moyenne, c’est l’horreur, ce n’est plus Hautacam, mais Haut le cœur ! Je me mets à écouter mon organisme, n’est ce pas un début de syncope que je ressens – sensation bien connue lorsque je flirte avec les 180 pulsations/ minute, ou bien ? Je décide de ralentir autant que faire se peut cad, la vitesse minimum pour rester à l’équilibre, autour de 5 Km/ h … et ça repart ! Le hameau suivant, un chœur entonnant la merveilleuse mélodie de l’Aviron Bayonnais, pour ceux qui connaissent, me fend le cœur, je me mets à pleurer des larmes de joie et à songer à tous ceux qui me sont chers et au bonheur énorme que cela me procure. Alors qu’il reste environ 3 kms, une dame me dit «après la pancarte c’est tout bon», je lui réponds c’est sûr ? j’entends oui oui … le problème c’est que je ne vois pas de pancarte sinon : "prochain km 6.5%", Haut les cœurs ! c’est de la descente, je passe la flamme rouge, quelques centaines plus loin j’entends « Fonce Just tu y es ! », c’est Alain qui m’encourage vigoureusement en redescendant ! J’en pleurerais de bonheur, je pleure en effet, mais surtout j’écrase les pédales de rage d’en terminer, c’a y est 15h29, ligne franchie, 7 h59 (Alain en 7 h35, une ref., il doit avoir un sacré classement dans les + de 60ans ! ) , je suis 4638ème sur un peu + de 8400 arrivés ; + de 10 000 au départ.
Hughes nous rejoint plus tard, trop pour que nous ayons notre train de Dax à Paris, par chance le train en question est retardé ensuite et je parviens avec François à le prendre à Bordeaux.
Conclusion : que du bonheur de chercher et de trouver ses limites, vive le vélo, vive le sport, vive le CSM 13, et bravo à ceux qui terminent et aussi à ceux/celles qui ont fait l’effort de participer et de s’entrainer pour cela; rendez vous l’an prochain. Le Narrateur : Just de V.