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CSM13
6 juin 2011

Libre Découverte de Chamrousse, du Grésivaudan et du Vercors (2 au 4/06/11)

2 participants : Patrice B., Jean-François N.
Distance : 325 km et 7035 m de dénivelé en 3 jours

Météo : il faisait beau et chaud.


Lyon Mont Blanc, n’ayant pas lieu, je propose un plan B du coté de Grenoble pour profiter du long Week End de l’Ascension. Patrice B, est partant.
Jeudi 2 juin : Grenoble-Chamrousse (70 km; 1510 m) Rendez-vous gare de Lyon à 9 h 45 pour une arrivée à Grenoble vers 13 h. Dépose des bagages à l’hôtel puis départ vers Chamrousse pour une mise en jambe de 70 km. Il fait frais. Le temps est couvert. Le trajet jusqu’à Uriage (414 m), point de départ de la montée vers Chamrousse, est facile et constitue un excellent échauffement que nous faisons en compagnie d’un cousin de Patrice. Il fait frais. Le temps est couvert. La route est humide il reste même quelques traces de la neige tombée les jours précédents. Vers 1 300 m, à la hauteur du col de Luitel, nous pénétrons dans un brouillard épais et glacial dont nous ne sortirons qu’à peine en arrivant à Chamrousse (1715 m). Nous décidons de redescendre rapidement sans profiter de quelques petits rayons de soleil que les nuages laissent filtrer. Il fait 8 °C, l’humidité nous transperce et quelques gouttes commencent à tomber.

Arrivé à Uriage dans nos tenues d’été nous sommes transis de froids. Pour tenter de nous réchauffer, nous prenons un chocolat au premier bar rencontré avant de rejoindre Grenoble et la douche bienfaisante de l’hôtel.

Vendredi 3 juin : Tour de la Chartreuse (114 km, 3135 m) Départ de l’hôtel à 8 h 30. Après quelques km dans les faubourgs de Grenoble, nous attaquons le col de Porte pour 1100 m de dénivelée en un peu moins de 15 km. La montée présente quelques passages assez raides, mais le revêtement de qualité atténue un peu la difficulté. Nous enchaînons ensuite la traversée classique pour rejoindre le col du Granier en passant par le col du Cucheron. Les éclaircies alternent avec quelques gouttes, mais la température est idéale pour éviter la surchauffe. Après une pause sandwich à Chapareillan, nous prenons le chemin du retour par l’itinéraire en balcon sur le flanc est du massif de la Chartreuse. La route surplombe la vallée du Grésivaudan et emprunte le difficile col de Marcieux dont quelques passages frôlent les 12 %. La dernière difficulté de la journée avalée, nous rejoignons Saint Hilaire du Touvet puis Grenoble par une très belle descente sous un soleil qui se montre enfin généreux.

Samedi 4 juin : Vercors (139 km, 2390 m) Départ vers le nord pour monter sur le massif du Vercors par son flan nord-ouest. La route nationale qui contourne le massif est fréquentée et nous avons hâte d’en finir avec ce trajet peu intéressant ; montée au col de Romeyere par la magnifique route des Ecouges qui serpente dans le massif forestier et remonte le canyon des Ecouges. Le dénivelé est important. Quelques gouttes d’orage À mi-pente la route emprunte un tunnel non éclairé ; je fais quelques dizaines de mètres espérant apercevoir la lumière de la sortie. Peine perdue, le tunnel creusé dans la roche fait 500 mètres en courbe, sans signalisation au sol et de nombreux nids de poules. Le noir est total ; il est trop dangereux de s’y aventurer à tâton le long de la paroi. Coup de chance sur cette route très peu fréquentée, deux motos arrivent qui acceptent de nous éclairer jusqu’à la sortie. L’arrivée au col est précédée d’un long faux plat qui permet de récupérer en douceur de la difficulté de la montée. Nous partons ensuite pour rejoindre Pont en Royan par le col de Pra l’Etang. Il s’agit d’une route forestière très dégradée. La montée n’est pas très raide, mais le revêtement à moitié arraché et l’averse qui nous surprend nous font regretter d’avoir choisi ce passage. Heureusement, la descente sur Pont en Royan cernée par de hautes falaises calcaires est somptueuse. Après nous être restaurés d’un plat de ravioles, nous prenons la route du retour par les gorges de la Bourne jusqu'à Villars de Lans. Après une pause à Lans en Vercors, le trajet vers Saint Nizier de Moucherotte se fait sans encombre pour une arrivée à Grenoble juste avant les premières gouttes d’orage. Le temps d'une toilette succincte et d'un repas à la gare, nous reprenons le TGV pour une arrivée à Paris aux alentours de 23 h.

Conclusion : de belles ballades et de vrais cols à 3 heures de Paris. Pourquoi s’en priver ? Le Narrateur : Jean-François N. (NDLR: Une très belle performance !)

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