La journée du 16 Mai 2005

LUNDI 16 MAI 2005 : LE TEMPS DES BRAVES

clichés dans l'album --->

Diluvienne : adj. (du latin diluvium, déluge) Qui a rapport au Déluge, évoque le Déluge. Pluie diluvienne , très abondante.

En ce matin du 16 mai, c’est la soupe à la grimace : il pleut. Pas une pluie fine, passagère. Non, celle qui dure une journée et qui transperce bien, même les imperméables.

Et au petit déjeuner, la démoralisation de certains faisaient peine à voir. Faut dire que Jean-Pierre en rajoutait ! Claude avait décidé de ne rien faire, les anciens n’étaient pas chauds d’autant que Pierre D. se ressentait encore de sa chute. 

Pourtant le Président tenta de motiver les troupes.

Rien n’y fit.

Seul JUST V. se montrait satisfait, lui qui nous a rejoint dimanche soir pour affronter la montagne.

Le départ s’effectua donc sous la pluie pour un peloton de 15 cyclistes ( Alain A., Gil G., Jean Pierre O., François B., Henri H., Didier R., Jean François R., Just V., Sylvain H., Frederic L., Jean François N., Jacky V., Laurent et le régional de l’étape, neveu de Pierre D.).

Le temps des braves pouvait commencer.

Le départ fût rapide, malgré la pluie. Peut être trop rapide puisque nous avons perdu Didier R. et JFN dès les premiers kilomètres (erreur d’aiguillage).

Le Col de SAXEL se monta au train. Trois groupes se formèrent. Dans le premier, les plus forts : JEAN FRANCOIS R, SYLVAIN, JUST, LAURENT et le régional de l’étape.

Un peu derrière, GIL, DIDIER, FRANCOIS, ALAIN, au train, avec un DIDIER décidé.

JACKY est intercalé sans pouvoir garder le contact avec le groupe présidentiel. C’est dur de monter un col en solo. Mais c’est instructif sur soi. Dans un col, il faut être soi même. Ne pas se mentir ou être trop gourmand, la côte ne vous le pardonnera pas ! Alors c’est la patience qui rythme votre allure….

HENRI, FREDERIC, JEAN PIERRE ferment le bal. Henri à son habitude, au courage : dur au mal. Mais jamais à la ramasse, les deux compères rallièrent le sommet à leur rythme.

La descente vers BOEGE fût difficile à cause de la pluie et de la chaussée détrempée. Les mains sur les cocottes, nous avons contrôlé notre allure très difficilement….

Pas de répit, la pluie s’intensifie vers HABERE LULLIN, plus un mot dans le peloton.

Certains ruminent, d’autres souffrent en silence… Même Jean-Pierre….

Le col de COU (1117 mètres) se profila à l’horizon dans un brouillard digne de Londres.

Pour Jean Pierre et Henri, cela devient difficile mais ils pourront compter sur l’appui d’Alain et de Didier.

La pluie redouble d’intensité. Il ne fait pas très chaud.

La montée des derniers lacets se révéla assez rugueuse , mais pas question de relancer pour Jacky et Frédéric qui peinaient à pouvoir tenir le second plateau.

Devant, on retrouvait nos hommes forts du col de SAXEL.

François était bien placé.

Et le CSM 13 se regroupa au sommet du col pour une photo qui permettra d’immortaliser le moment en compagnie de JFN, l’égaré de l’étape, qui nous rejoignit à ce moment.

Ensuite, s’amorça la descente de MAUGNY à ARMOY. Même la prudence ne nous préserve pas d’un incident .A cause de la pluie, les patins de freins n’adhérent pas bien. C’est assez dangereux.

La pluie ne cède rien en intensité et il fait froid. On grelotte au mois de mai ! Et les pieds trempés….

Le retour vers l’hôtel fût assez rapide et l’on entra dans la cour sous les acclamations du reste de la troupe ! quelle ovation !

Une journée d’anthologie, de celle qui fait l’âme d’un club.

Les joyeux du CSM13 ne s’étaient pas laissés abattre. L’apéritif battait son plein à coups de vin blanc du Lac Leman.

La douche fût la bienvenue et le jaja également.

Ce périple à THONON pris fin par une superbe tartiflette arrosée comme il se doit.

Alain était un peu déçu pour les conditions météo, mais tous les membres du CSM 13 le remercièrent pour la qualité de l’organisation.

A bientôt pour la prochaine saga du CSM 13 : la randonnée des ballons vosgiens les 2 et 3 juillet 2005.