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CSM13
24 mai 2005

La journée du 15 Mai 2005

DIMANCHE 15 MAI 2005 : LA BALLADE DES GENS HEUREUX

Clichés dans l'album --->

Le 5 juillet 1957, Jacques ANQUETIL s’empare du maillot jaune dans l’ étape de THONON LES BAINS et entre dans l’histoire. Pour les membres du CSM 13, c’est la photo de groupe avant le départ pour le tour du Lac Leman et environ180 KM.

C’est un peloton de 19 éléments qui pris la route ensoleillée des abords du Lac Leman, si l’on retient les 17 membres du CSM et deux régionaux de l’étape dont le neveu de Pierre D.

Malgré une certaine décontraction, des questions habitaient les anciens ou moins anciens. Allaient-ils tenir les 180 km, alors qu'ils n'avaient pas dépassé les 100 km dans leur plus longue sortie? Allaient-ils être les seuls à reprendre sans gloire le bateau à Lausanne, abandonnant le train du peloton? Allait-on avoir une pluie continue et revenir trempés comme des soupes, ou bien allait-on recevoir des averses intermittentes mais violentes sur les épaules

Dès le départ, Alain A. est à la barre et mène un train de sénateur. Cela convient à chacun en permettant de papoter ou à Claude de lancer des plaisanteries.

La première accélération fut l’œuvre de Jacques M. qui voulait peut être démontrer qu’il avait des jambes et il en aura toute la journée. Cette accélération permit au CSM d’embrayer la vitesse supérieure. Jacques fut l’animateur de cette première partie parcours puisqu’il perdit deux fois sa sacoche de selle, ce qui est .

On atteignit la frontière suisse au train, sans se presser, au rythme régulier de 30 KM/Heures sur un parcours sans difficulté majeure. 

La Suisse et les règles strictes de sécurité qui font des émules dans le peloton du CSM : on s’arrête maintenant aux feux rouges ! comme c’est bizarre !

Le peloton cohabitait avec les abords du lac, ce qui permettait de jetait un œil sur les berges sinueuses du LEMAN.

Après Genève son jet d’eau spectaculaire, un incident se produisit. C’est le sieur Alain K. qui cassa un rayon, ce qui obligea Didier et Henri, nos mécanos, à faire preuve d’ingéniosité. On a bien eu peur que la ballade s’arrête là pour lui. Mais c’état sans compter la dextérité de nos deux mécanos…

Entre Genève et Lausanne, le train bleu accéléra encore la cadence. L’augmentation de la vitesse et les pistes cyclables suisses ne font pas bon ménage et eurent pour victime Pierre D., notre ancien, qui fit une chute heureusement sans gravité. Un retourné aérien amorti par un buisson qui, heureusement, n’était pas ardent. Il en sera quitte pour un bleu, mais après une période pendant laquelle le moral était en berne, il ralliera l’arrivée en solo avec l’aide de son neveu.

A LAUSANNE, le CSM fit une pause pour un déjeuner frugal (fruits secs pour le président !) mais personne ne prit le bac pour un retour abrégé.

Après le déjeuner, Les rouleurs du CSM13 se portèrent à l’avant du peloton, au grand désespoir d’Alain qui souhaitait une moyenne stable pour que tous puissent rejoindre l’arrivée en bonne forme.

Le peloton parcouru les vignobles du LEMAN (certains auraient bien entrepris la visite des vignes…..) sans s’en rendre compte mais sous un soleil charmeur. La deuxième partie du parcours offrait des paysages plus variés. Nous avions les montagnes et le lac. Sans la circulation, cela aurait été idéal.

Aux abords d’AMPHION, les choses se corsèrent. Jean François R. et Sylvain H. s’échappèrent du peloton. On sentait comme une envie d’en découdre. Gil et Jacky tentèrent de prendre leurs roues, sans y parvenir. Derrière, une contre attaque incisive s’organisa sous l’impulsion de Frédérique avec Jean Pierre, Laurent, Fréderic, JFN. On roulait donc à plus de 45 KM/Heures ! 

Trois groupes se constituèrent. Aux termes d’un effort intensif et d’une chasse à deux contre quatre, JFN et JACKY rejoignirent le groupe de tête et sous la conduite d’un Sylvain en grande forme. Ils amorcèrent le retour vers THONON s’effectua à l’allure d’une cyclosportive.

A l’arrière, le peloton vivait sa vie de peloton. Contrairement à l’échappée, on prenait son temps devant le château de la ripaille et tous le monde rallia l’arrivée.

Sur la ligne d’arrivée, ils y avaient ceux qui étaient contents de s’être livrés à un final sportif, et ceux pour qui finir représentaient le chalenge (180 KM ce n’est pas rien) le plus important de l’année.

Le CSM se retrouva ensuite autour d’une bonne bière (ou plusieurs) pour reparler de cette journée.

Le repas fut apprécié par les convives. Après l’effort, rien ne vaut le réconfort d’un bon repas. A table, Claude et Jean Pierre étaient particulièrement en forme.

Le cyclisme n’était pas absent des conversations : Jean-François R. et Didier R. se lancèrent dans un débat sur la carrière de Jacques ANQUETIL.

C’était joyeux, mais cette fois on entendit la voix de jacques Mahous en l’honneur de la maîtresse de maison : Nathalie

La place rouge était vide
Devant moi marchait Nathalie
Il avait un joli nom, mon guide
Nathalie…

La journée du Lundi était déjà dans les esprits avec trois cols au programme .

Et les anciens savaient que cela ne serait pas de tout repos !

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