Gil G, Jean-François N, Etienne Z, soit 125 km et 1 Point,
Patrice B, Christelle C, Didier A, soit 110 km et 1 Point,
Michaël J, soit 105 km et 1 Point,
Gérard A, Alain A, Silvia B, Henri H, soit 85 km et 1 Point.

Météo : ciel sombre et menaçant Porte Dorée.

Déjà 5 au départ, et nous partons à l’heure.
Didier A nous rejoint par chance à la hauteur du zoo. Michaël J est capitaine de route et nous guide à travers Saint-Maur, pour nous gratifier de la belle côte de Chennevières et accéder au château d’Ormesson. On retrouve Gérard et Silvia sur place. On apprend qu’Alain A et Henri sont partis en éclaireurs sur le rallye.
Départ mouvementé et désordonné. On commence par la côte de Sucy-en-Brie, dernière côte habituellement pour rentrer au Bois de Vincennes.
Le parcours est quasi plat et permet une bonne moyenne. On ne sait plus si Christelle est devant ou derrière. Parcours quasi plat à 28/29 km/h d’après Patrice B.
Contrôle N°1 à côté de Neufmoutiers aux Lycéens.
On repart avec Didier A qui s’échappe, Patrice B, Jean-François N, Gil et Etienne, en se doutant maintenant que Christelle est derrière sur le 120. Après la bifurcation 85/120, une accélération dans un paquet et c’est la chute pour Etienne qui se brûle à la hanche et perd ses lunettes de vue. Il les retrouve pour s’apercevoir que sa selle pique vers le ciel. Tout est remis en place et ce petit groupe vise un 100 km sur le Rallye avec coupure au niveau de la D123 et retour via Crèvecoeur. Regroupement au contrôle N°2 aux Lycéens, identique au contrôle N°1.
Une dernière côte pour remonter à Ormesson.
La météo a été très clémente pendant tout le rallye et même pour rentrer au bercail.
Franc succès des organisateurs avec environ 350 participants.

Le Narrateur : Gil G.

La Brie au soleil

On peut dire que j’ai de la chance…Je croise Gil G, Jean-François N, Etienne Z, Miki et Christelle C dans le bois de Vincennes…et si je les croise, c’est parce que premièrement, je suis un peu juste pour l’heure de rendez- vous ; deuxièmement, ils ne prennent pas le chemin habituel pour se rendre à Ormesson. Miki nous guide ce matin pour monter sur le plateau où se situe le Château de la ville susdite. Nous grimpons par la côte de Chennevières pour retrouver sur-place Gérard A et Sylviane. Ça sera le seul dénivelé significatif de la sortie…
Là nous apprenons qu’Alain A et Henri H ont pris la poudre d’escampette…Ben ça alors !
Au moment de partir, nous apercevons Patrice B en train de se préparer sur le parking. « On part devant on t’attend ». Nous partons il est vrai avec quelques minutes d’avance sur l’horaire annoncé.
Vous l’aurez compris on va se payer un bon quart de Brie. Ah ! La Brie !
Ses routes défoncées, leur rectitude, ses villages et ses clochers, ses champs à perte de vue, son vent présent même quand il n’est pas là…un rabot avec une mauvaise lame, usant le bois dont nous sommes fait, attaquant le moral, précipitant la lassitude et les toxines. Ses faux plats et ses fausses côtes, ses nids de poule à vous casser les œufs…Victimes du syndrome de Stockholm, nous y venons et revenons en aimant ça; peut-être est-ce dû aux routes lisses et droites rencontrées de-ci de-là où nous libérons les chevaux, souvent à la limite…
Sur la première partie du circuit nous sommes plutôt groupés…puis rapidement intervient la dissolution, la dispersion, l’éparpillement, l’affolement, le bal des dingos. Nous sommes quatre à accélérer la cadence actionnant la meule, écrasant le grain destiné aux poules des fameux nids dont la route nous gratifie. Regroupement au premier contrôle où nous attendent du pain et du...Brie. Eh oui !
Nous repartons, toujours avec la meule, larguant au passage Miki sur le 60. Puis c’est le flou artistique… Je laisse Etienne à la séparation du 120 et prends la bifurcation du 85. Je pense avoir certains d’entre nous, dans la roue…mais rien ! Ma roue arrière est nickel et dégagée. Je repense, ça fait beaucoup d’efforts d’un seul coup, que le reste des protagonistes a choisi le 120 et la version améliorée du 85…
Retour au contrôle sandwich-Brie. Je vois Christelle C, elle en est à son premier passage !? Le temps de demander au contrôle si je suis bien sur le chemin, elle se volatilise.
Je rentre seul comme une âme en peine. A Ormesson, je rencontre Alain A et Henri H. Ils ont fait le 85…à leur main, ou plutôt, à leurs jambes.
Frais le matin, la température devient vite très agréable, le soleil généreux. 115 km pour une sortie où les sensations printanières reviennent…
Le Narrateur : Didier A.

Randonnée Châteaux et Terroirs d'Ormesson (2/04/17)

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